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Depuis les boissons commercialisées dans les boutiques bio, puis apparues discrètement sur le marché français vers 2005 (j’ai vu les premières distributions gratuites d’Innocent à mes cours de gym suédoise en 2007 – une manière de séduire es consommatrices ciblées et tendance early adopters), les smoothies sont devenus en quelques années un véritable créneau commercial, dans lequel toutes les marques s’engouffrent. Il faut dire que la promesse marketing y est plus claire et honnête que les contestées mini-bouteilles de « boissons à base de fruits et légumes » (aussi riches en sucres) telles que Knorr Vie.

En fait, le smoothie, ce produit doux et suave pour suivre la traduction, rassurant pour le consommateur en recherche de produits garants de bonne santé et en même temps de plaisir, est devenu l’objet d’une guerre âpre entre les marques. Comme le montre son invasion dans les rayons produits frais. On a ainsi vu débarquer le géant Tropicana (groupe PepsiCo) sur ce marché en avril 2008, après les très cool et précurseurs indépendants Immedia, Innocent et Michel & Augustin. Dans la foulée, les distributeurs on lancé les leurs sous leur propre MD, tels 30F 14 Michel & Augustin. ropre MD, tels Casino, Carrefour, et même dernièrement Leader Price. On remarquera la différence de packag ngs : promesses 0% conservateurs, additifs et colorants partout, insistance sur la promesse santé… Dont pour la fameuse règle des 5 fruits et égumes par jour (« 250 ml : au moins 2 fruits » promet Innocent). Et forte dose d’humour (et de proximité tranquille) chez les initiateurs de ce creneau. La cas du premier-né Innocent est assez remarquable : d’autres choses », « Prenez soin de votre smoothie », « Nous aimons bien savoir ce que vous pensez de nos petits smoothies », promet- il sur son emballage.

Et de mettre en avant une dose équitable, avec des bananes provenant de « plantations certifiées Rainforest Alliance ». Le smoothie est pour le moins, sans mauvais jeu de mots, un business juteux : alors qu’il fait passer les jus de fruits classiques our des boissons moins « saines », le fruit à boire reste cher : en moyenne 5,20 € le litre d’après le panel Nielsen, même s’il est à la baisse, et varie entre 1,99 € (Leader Price) et 3,99 € (Innocent).

Enfin, petit détail : cette nouvelle boisson fruitée, qui n’est pas un jus de fruits, n’a pas de définition légale (et pas de cadres juridique attitré) – donc le fabricant est libre d’adapter la recette à sa guise, entre le 100% fruits, sans conservateurs, ni additifs n OGM… et l’ajout à sa guise de produits lactés. CQFD. Source : http://blogs. lentreprise. com/la-marque-dans-tous-ses etats/2009/03/04/la_vogue des_smoothies_la_guer/ 4 4 ats/2009/03/04/la_vogue_des_smoothies_la_guer/ Les smoothies Innocent résistent ! 3-09-2008 Innocent, précurseur du smoothie lance ce mois-ci le « P’tit Smoothie un berlingot à glisser dans le cartable qui peut rester huit heures hors du frigo grâce a son conditionnement. Après avoir séduit les adultes, Innocent cible désormais les enfants à l’école. Ce nouveau marché permettra à la marque de garder son avance et sa spécificité face une concurrence féroce et grandissante. En effet, la réussite marketing du smoothie n’a pas laissé les arques concurrentes indifférentes, en un an, le marché du smoothie à progresser de 19 %, avec près de 10 millions d’euros de vente annuelle (source Nielsen).

Orangina-schweppes, Pampryl, Andros, Minute-Maid… n’ont pas attendu longtemps pour se lancer sur les traces d’Innocent. Mais c’est l’entrée fracassante de Tropicana (Pepsi-Co) qui a marqué la fin du monopole d’Innocent sur le marché du smoothie puisqu’il a drainé plus de la moitié des ventes du mois d’août. Face à ce raz de marée des géants de l’agroalimentaire, Innocent joue la stratégie de la proximité et de la complicité avec le onsommateur avec des packagings humoristiques et attrayants.

De plus, pour se démarquer, la société « pionnière du smoothie» qui emploie à peine 200 personnes, joue également la carte de l’écologie, les bouteilles étant réalisées à 100% à base de PET recyclé. Enfin, Innocent reverse 10% de ses profits à des associations cari réalisées à 100% à base de PET recyclé. Enfin, Innocent reverse de ses profits à des associations caritatives par le biais de sa fondation Innocent. La stratégie innovante d’Innocent suffira-t-elle à faire face à la concurrence féroce et à des prix de plus en plus bas

Source : http://wmw. map-news. com/actualites/boissons/marche /les-smoothies-innocent-resistent. html POURQUOI ÇA MARCHE Le smoothie, ce fruit mixé qui a la pêche Par Pierre Boisselet 21/05/2009 19H06 Trop liquides pour être de la compote, trop épais pour être des jus de fruits, les smoothies sont en plein boom. Dans l’imaginaire collectif, ce sont des fruits frais mixés et mis en bouteilles dans des petites entreprises alternatives. Pas forcément.

Lancé en France en 2005 par des starts-up comme l’anglais Innocent (qui dit avoir multiplié ses ventes par cinq entre 2007 et 008), les smoothies étaient à peine connus il y a seulement trois ans. Depuis, les petites bouteilles acidulées se multiplient dans les rayons frais des grandes surfaces : le cabinet de conseil Alcimed a dénombré 244 nouveaux smoothies pour l’année 2008. Selon le panel distributeur Iri cité par Libération, les ventes en litres ont doublé entre 2006-2007 et 2007-2008. Parce qu’ils sont vendus deux fois plus cher que des jus de fruit, la croissance de ce marché en valeur est encore plus spectaculaire.

Alors qu’ils représentaient des ventes de jus de fruits en 2006, en 2008, ils en réalisent à en croire les chiffres de ‘Unijus (Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits). Signe d’un marché qui se porte bien, les gros arriven 6 4 interprofessionnelle des jus de fruits). Signe d’un marché qui se porte bien, les gros arrivent. Des grandes marques de jus de fruits comme Andros ont maintenant leur smoothie. Poids lourd du jus de fruit, en avril 2008, Tropicana (groupe PepsiCo) a lancé sa gamme : dès le mois d’août, il raflait plus de du marché.

Quant à son concurrent Coca-Cola, il a investi 33 millions d’euros dans l’ex-petite société Innocent qui profite depuis de son réseau de distribution. L’arrivée des géants du jus de fruit a fait passer le smoothie d’une distribution haut de gamme bobo (boutiques Monop, sandwicheries) aux grandes surfaces. Au point que le smoothie existe aussi en marques distributeurs (Carrefour, Auchan, Système U ou encore Intermarché). Les grands ont ouvert les portes du grand public Prêts à être consommés, souvent vendu en petites bouteilles : le packaging a aussi contribué au succès de la formule.

Après avoir visé la clientèle urbaine, pressée, adepte du « snacking » mais sensible à la qualité de son alimentation, les smoothies ‘attaquent maintenant à des marchés plus grands publics. La sortie de formats familiaux pour les grandes surfaces et autres berlingots plus petits destinés aux enfants en témoignent. Pascal Hélou explique « Au départ, nos consommateurs se trouvaient surtout dans les grandes villes et avaient un fort pouvoir d’achat. Mais l’arrivée de Tropicana sur le marché a permis de faire connaitre le produit au grand public. On peut mettre ce que l’on veut ou presque dans un smoothie Le smoothie, c’est d’abord une texture, rappelle Frédéric Oble, du Mastère de management i ‘est d’abord une texture, rappelle Frédéric Oble, du Mastère de management international de l’agro-alimentaire de l’Essec. « Son nom veut dire littéralement « onctueux » et les campagnes marketing font la part belle à la notion de plaisir. » Contrairement aux purs jus, jus à base de concentré ou nectars, la composition des smoothies n’est pas règlementée.

Les fruits peuvent être mélangés à d’autres jus, parfois à du lait, du sucre… « Cette absence de règlementation risque de poser des problèmes au développement du produit. » Pascal Hélou, directeur de la marque Smoovie, qui emploie dix ersonnes, l’appuie : « Quand je vois ce que certains de mes concurrents font passer pour des smoothies, ça me fait sortir de mes gonds. Je rêve d’une règlementation de cette appellation. » Cultiver l’image d’un produit bon pour la santé Car l’émergence des smoothies doit beaucoup à l’image d’un produit naturel, bon pour la santé.

Innocent définit ses boissons comme « un mélange de fruits entiers mixés et de purs jus de fruit, rien d’autre Quand à Smoovie, la marque se targue de vendre un produit « 100% sain et naturel ». Une image de fruits entiers mixés donc, qui surfe sur la tendance de l’alimentation quilibrée. Ce produit apporte une réponse au discours du ministère de la Santé Y, poursuit Frédéric Oble, faisant référence aux fameux cinq fruits et légumes par jour. Vincent Prolongeau, président de l’Unijus, également directeur général de pepsiCo France qui détient les jus de fruits Tropicana, le confirme . Avec les pouvoirs publics, nous avons le même message : on ne mange pas assez de fruits en France. B4 Avec les pouvoirs publics, nous avons le même message : on ne mange pas assez de fruits en France. Tous les moyens sont bons pour augmenter cette consommation. Cest une logique indiscutée. Le marketing de la boite cool Ce n’est pas seulement le produit qui est supposé bio, c’est aussi l’ambiance de l’entreprise ou presque. Les premières marques de smoothies jouent sur une image un peu hippie anticonsumériste.

Malgré la présence de Coca-Cola au capital, Innocent joue la petite boîte sympa pas comme les autres. Sur son site Internet, on apprend par exemple que Félix, le fils d’un des fondateurs, chausse du 28… Le mythe fondateur d’Innocent voudrait que les trois copains fondateurs (diplômés de Cambridge) aient d’abord testé l’idée lors d’un festival musical à Londres, demandant, avec deux anneaux, à leurs premiers consommateurs de voter pour savoir s’ils devaient oui ou non quitter leur travail pour se lancer dans cette aventure (mais l’histoire ne dit pas qu’ils travaillaient dans des cabinets de consultants).

Depuis, la marque nourrit l’image copain : chaque étiquette invite le consommateur à venir les rencontrer et boire un coup (de smoothie) avec eux tandis que le site propose de faire partie de la famille. Le partenariat avec l’ONG Rainforest Alliance, qui figure en bonne place sur leur site Internet, apporte la touche éthique. Difficile de savoir combien de temps cette image pourra résister a croissance de l’entreprise et du marché. Source : http://eco. rue89. om/2009/05/21 fle-smoothie-ce-fruit -mixe-qui-a-la-peche Les smoothies se font mousser par Marie-Odile Briet, publié le 30/04/ -qui-a-la-peche Par Marie-Odile Briet, publié le 30/04/2007 – mis à jour le 30/04/2007 10:41 Naturels, sensuels et nomades, ces «fruits à boire» qui donnent la pêche déferlent en France. Décryptage de la folie smoothies Ils sont partout. En flacon à la sandwicherie, en brique au rayon frais du supermarché et même dans les distributeurs, sur les quais du métro. Sans oublier la version «minute» dans les bars jus.

Dans l’acception la plus stricte du terme, un smoothie (prononcer «smouzi») est un mélange de jus de fruits et de fruits mixés, savoureux et nutritionnellement irréprochable. Des vitamines à gogo, des fibres à la pelle – les fruits sont broyés au blender et gardent donc leur pulpe – zéro additif, zéro conservateur. Son goût est souvent aussi exquis qu’inédit. «Le gros avantage des smoothies, c’est qu’en mixant les fruits nous fusionnons littéralement les parfums pour créer des saveurs nouvelles», explique-t-on chez Wanna Juice, un bar parisien spécialisé.