C2i Annale
Un « fléau moderne». (Source : extrait de Wikipédia) L’automobile suscite très vite la polémique. Alors que le parc automobile croit rapidement, les Infrastructures adaptées ne sont pas encore mises en place. Ce sont d’ailleurs les marchands de bicyclettes qui réparent et entretiennent les automobiles. L’automobile effraie les animaux (les automobilistes seront surnommés les « tueurs de poules elle est très bruyante et dégage une odeur nauséabonde. Bouleversant la quiétude des piétons dans les villes, beaucoup désirent l’interdire.
Ces derniers n’hésitent p les automobiles quic Ise or’ humoristiques de la S »ige to occurrence au thème qu’en 1889, les premi rYai u du fumier sur publications rs souvent aseur ». C’est ainsi arition. Le marquis italien Carcano « ose » se d placer en De Dion•Bouton à vapeur dans le centre ville de Nice. Effrayés et sûrement surpris, les habitants signent une pétition et l’envoient au maire. Appliquant l’arrêté du 21 février 1 893, le maire interdit le passage des automobiles à vapeur dans le centre-ville.
Néanmoins, la loi sera ssouplie en 1895, accordant aux automobiles électriques ou ? essence de rouler à moins de 10 km/h. Au-delà des moyens de transports, l’automobile bouleverse l’approche Swipe to vlew next page culturelle des modes de déplacements. L’opposition entre progrès technique et religion est parfois brutale. Les ecclésiastiques s’opposent à cet engin qui « ressemble plus à un diable qu’à un humain Cest ainsi que naissent en 1902 les bases de la réglementation routière.
La Cour de cassation accorde aux maires la possibilité de églementer la circulation dans leur ville. Les premiers panneaux de signalisation – notamment les panneaux de limitation de vitesse allant de 4 à 10 km/h – font leur apparition. Dès 1893, la législation française fixe la limite de vitesse à 30 km/h sur les routes et 12 km/h dans les agglomérations, des vitesses inférieures à celles des véhicules hippomobiles. Certaines villes comme Nancy sont rapidement encombrées, obligeant la mairie de paris à interdire la circulation automobile dans certaines rues.
Peu de temps après, un « certificat de capacité ? la circulation » est mis en place, ainsi que les premières plaques d’immatriculation. Malgré ce début de réglementation, l’automobile demeure pour certains dangereuse. Ambroise Collin, professeur et juriste, décide de fonder en 1908 la « Ligue contre les excès de l’automobile Y. Il adresse à chaque constructeur une lettre dans laquelle il leur demande de renoncer à cette nouvelle industrie, mais cette lettre n’influencera pas le cours de l’histoire.