Bovary

essay A

Madame bavard : une ?ouvre réaliste ou romantique ? Une étude de Jean-lac. {drap:ferme} Autour de 1 850, une nouvelle sensibilité autant littéraire que picturale se dessine : il s’agit du réalisme. Tandis que émerger écrit Les Scènes de la vie de Bohème, que champlever donne _ Monsieur de _observer, courbée déclenche un véritable scandale avec son tableau Un enterrement à ornons {drap:ferme} parce qu’un chien vient entacher le caractère sacré d’une boy allez I harpe 21, 2009 12 pages {drap:a} Synthèse d’histoire littéraire sur le SUIVI*e* siècle {texte:liste-item} {texte:liste-item} {texte:liste-item} {texte:liste

Bohème, que champlever donne Monsieur de _ observer, courbée déclenche un véritable scandale avec inhumation. Cette évolution avait été préparée par le positivisme scientiste d’un Auguste Comte qui avait permis flambeur va rejoindre les tendances d’une certaine élite de son temps. Il venait d’écrire La Tentation de Saint antenne, somptueuse évocation de toutes les hérésies, et avait soumis son ouvrage à l’appréciation de ses amis Du Camp et bouillie. Les deux critiques conseillèrent alors à flambeur de renoncer au lyrisme et de purger son esprit trop imaginatif en se consacrant à une histoire triviale.

Sous forme de boutade peut-être, ils lui proposèrent de romancer une aventure sordide qui avait défrayé la chronique de ri : l’adultère, l’endettement et pour finir, la ruine et le suicide de l’épouse du médecin délabré. flambeur allait entreprendre la rédaction de Madame bavard. Son roman serait-il une ouvre réaliste comme le souhaitaient ses amis ? N’ retrouverait-on pas les traces d’une propension à une rêverie grandiose ? flambeur pourrait-il discipliner ses tendances profondes ? {texte:bookmaker-star} {texte:bookmaker-and} Madame bavard**, une ?ouvre réaliste Qu’est-ce que le réalisme ? Est:liste-item} Condamnation des dangers du romantisme Les éléments proprement réalistes {texte:bookmaker-star} {texte:bookmaker-and} Pourtant Madame bavard** recèle des éléments romantiques Le moi de flambeur Le goût de la rêverie Un goût de la période Les émois de la passion La révolte {texte:bookmaker-star} Un réalisme personnel {texte:bookmaker-and} Le dualisme de flambeur Un point de vue nouveau et original Un réalisme poétique Un pessimisme fondamental Un travail de styliste {texte:bookmaker-star} {texte:bookmaker-and} Conclusion Madame bavard recèle des aspects réalistes et des aspects monastiques comme l’?ouvre de flambeur qui oscille elle- même sans cesse de la grisaille à la couleur, de la terne réalité aux fastes de l’imagination. Il ha loin de l’ Éducation sentimentale à salami, de buvard et pèchent à La Tentation de Saint-antenne.

Mais même lorsque flambeur entend écrire sur un sujet trivial, il renonce au réalisme pur. Qu’il n’ait pas réussi à exorciser les vieux démons de son adolescence, c’est tant mieux ! Nous avons alors sous les yeux une ?ouvre originale qui échappe aux règles trop étroites d’une école, d’un mouvement ou tout simplement d’une doctrine. Son roman y gagne en profondeur, en réinscription réaliste de l’affaire délabré. L’auteur des Trois contes se situe exactement à la charnière de son siècle, héritant du mal du siècle romantique, cette difficulté à vivre dans un monde borné, il annonce le spleen bouderaient et l’incapacité à s’accommoder d’une existence qui brime l’idéal. Apurant le romantisme de ses excès, il fonde une certaine impartialité dans le récit, ouvrant la voie au roman moderne fait de critique et d’échec. Accordant une grande importance au style, il sacraliser l’Art et laisse présager les magiciens du verbe qui auront nom les symbolistes. flambeur particulièrement dans Madame bavard reste donc un solitaire, un artiste indépendant dont l’?ouvre agira à la manière d’un ferment littéraire. Le personnage de Monsieur humais dans Madame bavard de flambeur {drap:ferme} Bien que le titre du roman de flambeur nous indique à l’évidence que le personnage principal est Emme bavard, le sous-titre « M?ors de province » nous apprend que l’auteur voulait brosser le portrait de la France provinciale du milieu du sexe siècle.

Aussi n’est-il pas étonnant qu’il nous dépeigne les différentes classes sociales et au premier chef la petite bourgeoisie, au travers d’une galerie de personnages où se détache la figure du harmonie humais. {texte:bookmaker-star} {texte:bookmaker-and} Un sot prétentieux et pédant Ce personnage qui prendra ultérieurement de plus en plus d’importance dans le roman n’apparaît que dans la eu partie. Avant même de nous le présenter, flambeur pique notre curiosité en nous décrivant tout d’abord sa boutique, un des trois ou quatre bâtiments remarquables d’inviolé. Sa décrivant tout d’abord sa boutique, un des trois ou quatre bâtiments remarquables d’inviolé.

Sa maison est déjà fort révélatrice et nous apprend l’orgueil foncier de l’apothicaire qui a fait peindre partout son nom en lettres d’or, son essorée perceptible dans l’accumulation des produits, son goût du commerce plus que de la santé d’autrui visible dans la profusion des réclames ou dans la mise en vente de spécialités qui, pour certaines, relèvent plutôt de l’épicerie. Avec son bonnet grec et son visage « quelque peu marqué de petite vérole » qui « n’exprimait rien que la satisfaction de soi-même », le pharmacien d’inviolé nous apparaît d’abord comme un sot prétentieux et pédant. Fier d’être « membre de plusieurs sociétés savantes » (en fait d’une seule « la Société agronomique de Rouen… Action d’agriculture, lasse de phonologie »), ce petit bourgeois vaniteux impressionne le canton où il est considéré comme un intellectuel : d’abord il exerce le métier d’apothicaire dans la surprenante officine dont nous avons parlé plus haut et qu’il a pompeusement baptisée « laboratoire » ; il a publié ses frais plusieurs opuscules scientifiques (en fait là encore un seul sur la fabrication du cidre) qu’il considère « d’utilité publique » ; enfin il travaille comme correspondant du Fanal de Rouen. Dans le milieu un peu rustre d’envoie, humais en impose par son discours ferme et assuré de scientiste convaincu constamment émaillé de termes techniques satinés à Impressionner : le rhume est rebaptiser « Coryza » ; la saignée, « phlébite » et le pied-bot, « stéréoscope ».

De même dans l’exercice de son métier de journaliste, il s’exprime avec empêche pied-bot, « stéréoscope ». S’exprime avec emphase et truffe son texte de lieux communs. Dans le compte rendu des Comices, « l’air martial de la milice », les « sémillantes villageoises »… Ne manquent pas de faire sourire. Il n’oublie pas non plus de se mettre en valeur. {drap:a} {texte:bookmaker-star} {texte:bookmaker-and} Un scientiste volontaire inefficace et couard humais nourrit une foi dans la Science qui n’admet aucun doute. Déiste plutôt qu’athée, il a retenu les leçons de volontaire pour croire en un Dieu raisonnable, seulement créateur. Du philosophe du suivie siècle, il a épousé l’ironie mordante qui attaque les grandes causes par les petits côtés.

Tout au long du roman, le pharmacien, héraut de la raison scientifique, s’oppose au curé bourrerions, tenant de la foi qu’il juge aveugle, pleine de superstitions et rétrograde. Toutes les occasions sont bonnes pour déclencher la colère de l’apothicaire anticlérical. Lors de la veillée mortuaire, devant la dépouille d’Emme, les deux adversaires se chancellent avec beaucoup de mauvais août. Leur querelle est interrompue de périodes d’assoupissement, puisqu’ faut bien sacrifier à la nature, ou de courtes pauses de réconciliation pour fumer le tabac du prêtre. Cette faiblesse humaine rend un peu ridicule les déclarations grandiloquentes d’humais, d’autant plus que son anticléricalisme militant a des origines peu flatteuses.

L’esprit fort qui affirme que « le néant n’épouvante pas un philosophe », qui veut léguer son corps à la médecine pour servir la Science (encore le goût des déclarations fracassantes et le médecine pour servir la Science (encore le goût des éclations fracassantes et le désir de paraître), a en réalité peur de l’au-delà : « la vue d’un ecclésiastique lui était personnellement désagréable, car la soutane le faisait rêver au linceul, et il exécrait l’une un peu par épouvante de l’autre ». À plusieurs reprises d’ailleurs, le pharmacien étale sa couardise. Lors des comices, on le voit très préoccupé par les risques d’incendie si bien qu’il a entreposé les fusées l’humidité de sa cave ce qui a fait échouer le feu d’artifice, et qu’il agace sans cesse benêt, le percepteur-capitaine des pompiers.

Plus tard, allergiques vient de trépasser, il fuse de toucher au cadavre, puis abîme la dépouille lorsqu’ veut couper une mèche de cheveux, tant il tremble. {texte:bookmaker-star} {texte:bookmaker-and} Un être retors, méprisable et dangereux Pourtant ne nous y trompons pas. Au-delà du personnage un peu grotesque et contradictoire, s’élabore petit à petit une autre personnalité beaucoup plus inquiétante. Dès le début nous découvrons un homme médisant qui s’acharne sur les notabilités qui pourraient lui porter ombrage : le maire devancé, le percepteur benêt, le Curé bourrerions, surtout lorsqu’ sont absents. En revanche, en présence es intéressés, il se montre plutôt coûteux {drap:a} , au pire un peu piquant.

Face aux bavard qui viennent d’arriver, il offre ses services pour mieux lier ses futurs débiteurs, d’autant plus qu’exerçant illégalement la médecine, il a besoin de se concilier l’officier de santé. Obséquieux devant plus fort que lui, il n’hésite pas en revanche à écraser les faibles. Cette va Obséquieux devant plus fort que lui, il n’hésite pas en revanche à écraser les faibles. Cette volonté de puissance apparaît constamment. Lors de l’arrivée des bavard inviolé, il débite un discours parsemé de sottises où le harmonie cherche à éblouir en exposant des théories bien ineptes, mais où perce, sous l’emphase et la pseudonymes, l’intérêt du personnage : la médecine est d’abord pour humais un excellent commerce.

Plus tard, son goût de la domination s’étale encore entaché de vanité lorsqu’ explique à Madame livraisons que la pharmacie, par le truchement de la chimie, englobe l’agriculture ; son appétit de possession n’ pas de limite. Madame bavard nous raconte la lente mais sûre ascension d’un être mesquin et méchant que le succès enhardit. D’abord mauvais génie du couple bavard qu’il contribue usiner, humais n’ de cesse qu’il ait convaincu chargés d’opérer le pied-bot d’hypotonie. L’opération est une catastrophe et il faut appeler le docteur caniveau pour amputer la malheureuse victime. Cet épisode éloignera un peu plus Emme de son médiocre époux. Plus tard, Emme s’empoisonne avec l’arsenic qu’elle a dérobé chez le pharmacien.

Lorsque humais est appelé au secours, au lieu d’administrer un vomitif, il conseille d’effectuer une analyse, « car il savait qu’il faut dans tous les empoisonnements faire une analyse ». Cette fausse rigueur scientifique fera perdre de précieux instants et coûtera la vie à Emme. Mais c’est à la fin du roman que se révélera la vraie nature de l’apothicaire : il profite du désarroi de chargés à la mort de son épouse pour affaiblir peu à peu sa position tout en s’attachant l’officier chargés à la mort de son épouse pour affaiblir peu à peu sa position tout en s’attachant l’officier de santé par de menus cadeaux destinés à faire oublier ses propres fautes. Lorsque son travail de sape est achevé, il interdit à ses enfants de fréquenter berbère bavard « vu a différence de leurs conditions sociales ».

Grâce à son rôle de journaliste, dont il sait utiliser l’influence (un des premiers exemples du entre-pouvoir de la presse dans nos lettres), il arrive faire interner le malheureux aveugle, vivant témoignage de son incapacité. Ses basses man?ouvrés sont camouflées sous es grands principes, « l’amour du progrès et la haine des prêtres ». Ces attaques insidieuses, ces intrigues lui permettront d’asseoir son statut social de bourgeois, puis de notable campagnard. Conclusion Si Madame bavard raconte l’histoire lugubre de la destruction d’une femme qui, d’adultère en dettes, est conduite au suicide, humais constitue justement le contrepoint d’Emme.

Face au rêve de la jeune provinciale, il ‘inscrit dans la réalité, la triste réalité ; face à la femme qui se sent coupable, il incarne la bonne conscience du petit bourgeois apparemment intègre. Dans ce naufrage quasi complet, seul humais triomphe. flambeur lui a consacré le dernier mot : « Depuis la mort de bavard, trois médecins se sont succédé à inviolé sans pouvoir y réussir, tant Monsieur humais les a tout de suite battu en brèche. Il fait une clientèle d’enfer ; l’autorité le ménage et l’opinion publique le protège. AI vient de recevoir la croix d’honneur…  » Non seulement les vrais coupables ne sont pas punis, ils sont encore récompensés et honorés.