BELHADDADBENAOUDA

essay A

Bibliographie-webographie BIBLIOGRAPHIE-WEBOGRAPHIE [1] Régis Bourrier, Marc Satin, Béchir Selmi, Guide technique de l’assalnissement, 4eédition2010 (2] Raymond Desjardins, le traitement des eaux, 2e édition, 1 999 ; [3] Alain Maurel, Dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres, 2e édition 2006 ; [4] Gérard COPIN-MONTÉGUT, Techniques de l’ingénieur, Propriétés physiques de l’eau de mer, 2002 ; [5] PIMET, Ecole de DEEP, le traitement d eaux ; (6] PERMO, Notice te d’entretien, rév 0 de 15 ‘envier or62 Sni* to View e, NO 164/DRAG/ ent, d’exploitation et [7] http:/ANNM. osmolabstore. m/documents/spec2. pdf (30/08/2006). [8] TEMSCAN. – Laboratoire de génie chimique http://lgc. inp-toulouse. fr/ Université PaulSabatier (Toulouse Ill). [9] http:/m. ww. cfm-mb. fr/techniques/nanofiltration. htm (101 YUJUN FUAN et BENHUI – Preparation, characterization and application of thin film composite nanofiltration membranes. Journal of Applied Polymer Science 95, p. 1251-1261 (2005). [1 1] pdf procédés de séparation membranaire et leur application dans l’industrie alimentaire [18] Rapport de stage de SEOR. [19] L’analyse de l’eau « eau naturelles, eaux résiduaires et eaux de mer » 7ème « édition

Chapitre Généralités et propriétés des eaux 1-1 Introduction Sur le plan mondial, la demande en eau potable de bonne qualité est de plus en plus forte ; en effet, la population augmente rapidement et les besoins en eau de l’industrie et de l’agriculture sont de plus en plus élevés. Ily a actuellement, pour l’ensemble de la planète, suffisamment d’eau pour satisfaire à toutes les utilisations. Toutefois, cette eau n’est pas répartie selon les besoins de chaque région ; ainsi, certaines régions sont affectées de pénuries chroniques (désert), alors que d’autres affichent des surplus.

Le tableau 1. 1 donne une représentation de la répartition des eaux. Tableau 1. 1 : Répartition des diverses formes d’eau sur le globe terrestre [Il. Provenance de l’eau Quantité (%) Océans 97,4 Glaces 2 OF entre 1 et 10 WI. 4 Tableau 1. 2 Classification des eaux selon leurs salinités d’après Type d’eau Eau douce Salinité (mg/l) 500 L’eau légèrement saumâtre 1 000-5000 Eau modérément saumâtre 5 000 – 15 000 Eau très saumâtre 15 000 – 35 000 Eau de mer 35 000 – 42 000 1. 2. 1 Eaux superficielles Elles sont constituées par toutes les eaux circulantes ou stockées ? la surface des continents.

Elles ont pour origine les eaux de ruissellement ou les nappes profondes dont l’émergen PAGF 3 OF cause et en particulier de leur structure et topographie qui déterminent le type de réservoirs aquifères appelés nappes, et du mode de circulation souterraine. Les prlncpales caractéristiques des eaux souterraines sont présentées ci-dessous . Turbidité faible. Les eaux bénéficient d’une filtration naturelle dans le sol. Contamination bactérienne faible. Le très long séjour dans le sol, la filtration naturelle et l’absence de matières organiques ne favorisent pas la roissance des bactéries.

Température constante. Les eaux souterraines sont à rabri du rayonnement solaire et l’atmosphère. Indice de couleur faible Les eaux souterraines ne sont pas en contact avec les substances végétales, sources de couleur. Dureté souvent élevée. Le t être en contact avec Tableau 1. 3 Salinité des principales eaux de mer [3]. Mer ou océan Concentration (WI) Golfe arabo-persique 40 à 70 Mer méditerranée 36 à 39 Océan atlantique 35 Océan pacifique Mer Caspienne 13 Mer noire 20 Mer baltique 7 Mer morte 270 PAGF s OF 517 Chlorures 19 353 55,3 21 570 4 900 Sulfates 2712 7,7 2 990 3 500 153 8 Tableau 1. : Paramètres physicochimiques d’eau potable. Paramètre Unité Niveau guide C. M. A Température 25 pH Conductivité us/ cm 7 OF pH donne donc une idée de son alcalinité et de sa teneur en C02. Il faut toutefois faire attention, une eau qui a un pH de 7 peut être agressive si la dureté et ralcalinité sont faibles. Le fer (Fe) et le manganèse (Mn) Norme : Esthétique ; Fer 0,3 mg/ L et Mn 0,05 mg/L Le fer et le manganèse sont souvent présents dans l’eau et ce, en quantité variable selon les régions et la provenance de l’eau. La norme a été décidée selon une qualité esthétique.

En effet, le fer et le manganèse ne sont pas des substances toxiques. Par contre, au-delà de la norme prescrite, ces composantes donnent une couleur et un goût désagréable ? l’eau et elles sont responsables des taches laissées sur les vêtements et sur les accessoires de plomberie. Le soufre (H2S) Norme : < 0,05 mg/L Le soufre donne un gout et une odeur à l'eau désagréable. Bien qu'elle puisse être potable, les gens hésitent ? consommer une eau sulfurée. Le soufre est un élément qui se traite bien, nous traiton rincipalement le soufre à l'aide d'un système d'aération et d'un filtre catalyseur.

La dureté totale Norme : Esthétique < 120 mg/L L'eau naturelle étant riche en C02 et en oxygène a un grand pouvoir dissolvant au contact des minéraux comme le calcite, le gypse et la dolomite. L'eau peut les dissoudre et acquérir une dureté de plusieurs milliers de me/L PAGF 8 OF dureté magnésienne, on retrouve tous les autres cations multivalents. Dans certains cas, la dureté peut devenir un problème. par exemple, une dureté trop élevée précipite mal le savon, elle eut donc tacher la vaisselle, laisser des dépôts de calcaire dans les réservoirs d'eau chaude et les bouilloires.

Par contre, si l’eau ne contient pas assez de dureté, celle-ci devient agressive et elle attaque les tuyaux et les autres accessoires par corrosion. Les chlorures Norme : Proposition < 250 mg/L Les chlorures sont présents dans presque toutes les eaux. Les concentrations sont très variables, pouvant passer d'une dizaine de mg/ à plus d'un millier de mg/L. La provenance des chlorures peut être due au passage de l'eau ? travers des percolations de roches sédimentaires, à l'intrusion 'eau salée dans les eaux souterraines et à l'épandage de chlorure de sodium et de calcium sur les routes.

La concentration maximale en chlorure proposée est de 250 mg/L, car à des concentrations supérieures, l’eau peut avoir un goût de sel. Les chlorures sont aussi des agents corrosifs à des concentrations élevées. L’alcalinité Norme : Proposition entre 30 et 500 mg/L L’alcalinité, c’est la teneur de Veau en carbonate (C03), en bicarbonate (HC03) et en alcali (OH-). Il n’existe aucune norme applicable à l’alcalinité. L’alcalinité de l’eau est toutefois onsidérée acceptable entre 30 et 500 mg/L de CaC03 et bonne entre 1 00 et 200 mg/L de CaC03.

Cependant, l’alcalinité est le 10 PAGF q OF avec le métal des canalisations et à le corroder alors qu’une eau incrustante a tendance à précipiter des sels dans le tuyau et ? réduire son diamètre utile. La conductivité Norme : proposition < 1650 ms/cm La conductivité de l'eau est en fonction de son contenu en ions, spécialement de leur capacité à conduire l'électricité. La conductivité de l'eau est directement liée à la concentration des impuretés présentes dans l'eau sous forme ionique. La mesure de la conductivité est influencée par le pH et la température.

II est aussi possible de déduire le résidu sec filtrable par la conductivité. Les nitrates (N03) Norme : < 10 mg/L Les nitrates sont présents un peu partout dans la nature. Les nitrates proviennent de l'oxydation de l'azote en milieu naturel. La concentration en nitrate dans l'eau potable ne doit pas dépasser 10 mg/l_, principalement à cause des cas de méthémoglobinémie rapportés chez les jeunes bébés. Cette affection peut être mortelle chez les enfants. Les sulfates Norme : < 500 mg/L Les sulfates proviennent des oches gypseuses et l'oxydation des sulfures répandus dans les roches comme les pyrites.

Les sulfates les plus fréquemment rencontrés sont le sulfate de sodium, le sulfate d’ammonium et le sulfate de magnésium. Au Québec, la concentration de sulfate maximale permise est de 500 mg/L. Bien que l’ion de sulfate soit l’un des anions les moins toxiques, une concentration de 250 mg/L peut occasionner des problèmes gastro-intestinaux chez les enfants et une concentration de 300 mg/L peut être laxative chez les adultes. En Europe, on considère que l’eau est non potable si la concentratio passe 250 mell-.