Bac Francais

essay B

Dissertation En quoi Vivresse de l’art est-elle plus apte que tout autre à voiler les terreurs du gouffre ? Depuis des siècles, l’étude de l’existence de l’homme est courante et répandue. plusieurs grands auteurs tels que Blaise Pascal, Charles Baudelaire, Gustave Flaubert, et bien d’autres encore y ont consacré une part importante de leur travail, de leur vie. Baudelaire, dans son œuvre Les Fleures Du Mal, a énoncé ? travers un sonnet que « Vivre est un mal, c’est un secret de tous connu ». Or, l’existence humaine est synonyme de vie, et une solution a cette angoisse existentielle va être le refuge de l’art.

C’est pourquoi nous l’ivresse de l’art, mais n’est qu’un voile, pui – aide à vivre. orl emps étudier que cette ivresse m rer que ce voile nous Sous toutes ses formes, l’art nous transporte et nous éloigne de ce que nous ne voulons ni voir ni entendre. Nous allons tout d’abord expliquer ce qu’est l’ivresse de l’art puis en quoi cette ivresse rythme notre quotidien. L’art nous suit au quotidien, nous divertit et nous eniv Swipe to View next page enivre. Il apporte à l’être humain un état d’exaltation. L’art s’exprime sous de nombreuses formes.

Que ce soit dans la musique, par l’oui’e, ou dans la peinture et la littérature, par la ision, l’art provoque chez l’homme une excitation intellectuelle et physique. Le corps est transporté inconsciemment dans ce que l’on pourrait appeler un état second, dans lequel l’être humain ne voit que ce qu’il souhaite, se cache dans une joie infinie, dans un mande qui lui parait beau. Comme le disais Charles Baudelaire, « l’être porte en lui un désir d’infini de bonheur absolu que rien ici bas ne peut contenter D. L’âme de l’être est confrontée à l’ivresse de l’art pour vivre.

L’art est un outil de la vie, une clé qui permet l’accès à la joie, à la satisfaction personnelle. C’est outil nous permet par dessus tout d’oublier la réalité, il nous transporte la où bon nous semble, nous aide. L’être humain se réfugie dans l’art pour voiler la perspective de sa finitude. A l’image de Proust, l’art permet de « retrouver le temps perdu L’homme a toujours en lui la certitude d’un abîme. L’ivresse de l’art masque l’ennui au profit d’un idéal humain. En tant que créateur mais également en tant que spectateur, l’art PAG » rif 7 profit d’un idéal humain.

En tant que créateur mais également en tant que spectateur, l’art est une source primaire d’inspiration chit et embellit nos rêves, accroit nos désirs et masque qui enr les malheurs de la vie. L’exaltation de l’art voile les terreurs du gouffre, refuse la perspective de la mort. L’homme aime à travers l’art, à l’image de la sonate de Vinteuil dans un Amour De Souan, où l’amour que Souan ressent envers Odette est métamorphosé par le rythme de la mélodie. L’addiction au bonheur des divertissements, à la douceur des sons, à la subtilité des rimes, ? la mixture des couleurs est indispensable à l’âme humaine.

L’art nous suit, est présent où que nous soyons, nous libère et nous ermet de refuser la réalité, il procure des sentiments qui sont ? l’origine de notre humeur quotidienne. Il nous emporte dans un monde béat, rempli d’extase, à l’image des concerts musicaux qui emplissent les spectateurs de joie. Cependant, l’art n’est qu’une fuite du monde réel. Bien que l’art soit une solution pour cacher les terreurs de l’homme, ce dernier n’est qu’un voile qui ne fait que détourner la réalité. Nous allons donc voir que l’ivresse de Fart ne fait que détourner les misères de l’homme.

PAGF3C,F7 réalité. Nous allons donc voir que l’ivresse de Part ne fait que L’art n’a pour but que de voiler les terreurs des êtres humain ? savoir la question effrayante de la finitude de l’être. Nous nous réfugions dans ce que l’on juge bon. Mais il est impossible de vivre à l’infini dans un état d’ivresse, dinconscience permanente, et les conséquences en y sortant peuvent être mauvaises, ? l’image de l’alcoolisme qui emporte l’individu dans un état d’ébriété qui ne peut être conservé qu’en buvant à nouveau.

L’ivresse de l’art nous emplit de rêves, qui entraine dans l’attente d’une vie idéalisé par ces derniers. Et souvent cette vie n’est qu’un imple songe inatteignable, qui pousse à la tristesse et à la dépression. A l’image d’Emma Bovary dans le célebre roman de Gustave Flaubert ou cette jeune femme qui, pendant son éducation au couvent, s’est idéalisée à travers de nombreux romans une vie qu’elle a toujours rêvée d’obtenir mais qu’elle n’a jamais obtenu. Cette fuite de la vie ne lui a pas permit d’affronter le réel et l’art l’a laissé dans son évasion.

Ce qui l’a piteusement amené à une mort tragique. Les vrais misères de l’art sont cachées derrières les grandeurs de piteusement amené à une mort tragique. Les vrais misères de l’art sont cachées derrières les grandeurs de Part. Mais l’art ne fait que détourner le problème, nous ne l’affrontons pas. Selon pascal, lorsque l’homme prend conscience de sa misère, il falt preuve de grandeur. Dans le fragment 105 des Pensées, Blaise Pascal évoque que « la grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connait misérable ».

En effet, Pascal a une vision tragique de l’homme, à l’image d’une créature déchue et l’art ne peut que le détourner de son être. L’art a également été un outil pour cacher des faits tragiques, ? ‘image par exemple des beaux discours des dictateurs et de la propagande abusive qui ont conquis de très nombreux esprits. Dans Le Visiteur, Eric-Emmanuel Schmitt évoque ce fait où fart cache l’immense cruauté des hommes : « « On entend alors chants d’un groupe de nazis. Freud s’éloigne instinctivement de la fenêtre. (Pour lui-même) Si au moins ils chantaient mal…

L’homme est enivré par l’art au quotidien. Sans, l’être serait renfermé dans son malheur, dans sa misère. Car l’art voile tout ce que l’homme refuse d’admettre, tout ce qui nuit au bonheur. L’art est indispensable à l’homme. efuse d’admettre, tout ce qui nuit au bonheur. L’art est indispensable à l’homme. Cependant, cet art nous aide à vivre. Bien que l’art ne soit qu’un voile, il aide l’être à demeurer vivant. Nous allons étudier dans un premier temps l’illusion de l’art nous aide à vivre, puis que cette illusion nous mène vers une mort idéalisée.

L’art n’est qu’une illusion qui n’a pour but que de voiler les misères de l’homme. Cependant, cette illusion est un outil essentiel à Hêtre. A travers toutes sortes de divertissements, l’homme n’affronte pas la réalité, mais la détourne. Ce qui lui permet d’affronter le présent sans se soucier du futur. L’art idéalise la VIe de chaque indivldu, et laisse libre court à sa rêverie et à son imagination. L’ivresse de l’art permet à l’homme de s’enfermer dans un monde remplit de beauté et de bonheur.

Comme le dis Pascal dans le fragment 19 des Pensées, on est égaré sur la Terre et condamné à y rester. L’art est la seule manière de perdurer dans ce monde sans sombrer. L’ivresse de l’art est plus apte que tout autre à voiler les terreurs du gouffre. En effet, l’illusion de l’art est la seule manière de ne as affronter la question de la finitude. Néanmoins, même si elle I l’art est la seule manière de ne pas affronter la question de la finitude. Néanmoins, même SI elle la dissimule, cela n’évitera pas la mort.

Grâce à l’art, l’homme détourne la vision de sa fin, il l’idéallse dans le but d’obtenir une mort saine. L’art nous aide ? ne pas prendre conscience de la misère de [‘homme, et par delà, de na pas affronter la question de la finitude de son être. L’art éloigne toute vision tragique que l’homme peut avoir sur son existence. Comme l’évoque Freud, « personne, au fond, ne croit ? sa propre mort ou, ce qui revient au même : dans l’inconscient, chacun de nous est persuadé de son immortalité D.

En effet, L’art permet à l’homme de s’idéaliser son propre monde, un monde emplit de rêves et de croyances de toutes sortes, un monde beau désemparé de toutes ses msères. A l’image du requiem de Mozart qui sonne comme une lumière au fond des ténèbres. Ainsi, à travers les divertissements de l’art qui détourne la réalité et cache la question de finitude de l’homme, nous pouvons affirmer que l’ivresse de l’art est plus apte que tout autre à voiler les terreurs du gouffre.