BAC BLANC

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Année Scolaire : 2014-2015 COURS UNESCO L’ESPERANCE DE BINGERVILLE BACCALAUREAT BLANC Coefficient : 5 SESSION MARS 2015 Durée : 4 h EPREUVE DE PHILOSOPHIE SERIE : A Cette épreuve ne co Le candidat traitera l’ Sujet 1 : Toute prise ors dz to nev:ÇEge nts au choix. ératrice ? Sujet 2 : Avons-nous des devoirs qu’envers autrui ? Sujet 3 : Dégagez l’intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée. En un mot nous aurons besoin de lois pour notre vie entière.

Car la masse obéit à la contrainte plus qu’à une bonne raison et aux hâtiments plus qu’à Vidéal de la beauté morale. Aussi certains pensent-ils que les législateurs doivent inviter les gens à la vertu et les exhorter à se convertir par amour de la beauté morale, dans l’espoir que les écouteront ceux qui ont été honnêtement formés par de bonnes habitudes ; mais aussi établir des châtiments et des peines pour les désobéissants et les natures moins douées, et bannir à tout jamais les incurables.

En effet, l’honnête homme, c’est-à-dire, celui qui vit pour la beauté morale, obéit à la raison qu’on lui donne et le malhonnête homme, qui ésire le plaisir, est corrigé par la souffrance comme une bête de contredisent le plus les plaisirs qu’ils apprécient. Bref, comme nous venons de le dire, on doit, pour être bon, être élevé et prendre de bonnes habitudes, et ensuite continuer à passer sa vie en d’honnêtes occupations et, bon gré, malgré, ne jamals rien faire de mal.

Or ces conditions ne se réalisent que chez ceux dont la vie est réglée par une certaine intelligence et un ordre correct, doué de la force qui assure son efficacité. Mais, en somme, ‘autorité paternelle n’a pas de force efficace, ni de pouvoir de coercition et n’en a jamais davantage l’autorité d’un homme unique, à moins qu’il ne soit roi ou quelque chose comme cela , tandis que la loi a cette puissance coercitive, étant bien entendu par ailleurs qu’elle est une règle théorique procédant d’une sagesse et d’une intelligence.

Ajoutez que, si ce sont des hommes qui s’opposent à nos penchants on les hait, même s’ils le font ? juste titre, tandis que la loi ne se rend pas odieuse en ordonnant ce qui est honnête. Aristote, Ethique ? Nicomaque BACCALAURÉAT BLANC Coefficient : 2 Durée : 4h SERIE : D & C cet DE PHILOSOPHIE Cette épreuve ne comporte qu’une seule page. Le candidat traitera l’un des trois sujets suivants au choix. Sujet 1 : loi et liberté s’excluent – elles ?

Sujet 2 : l’homme n’est – il que conscience ? Sujet 3 : Dégagez l’intérêt philosophique de ce texte partir de son étude ordonnée. On décrit souvent l’état de nature comme un état parfait de l’homme, en ce qui concerne, tant le bonheur que la bonté morale. Il faut d’abord noter que l’innocence est dépourvue omme telle, de toute valeur morale, dans la mesure où elle est ignorance du mal et tient à l’absence des besoins d’où peut naitre la méchanceté.

D’autre part, cet état est bien plutôt celui où règnent la violence et l’injustice, précisement parce que les hommes ne s’y considèrent que du seul point de vue de la nature. Or, de ce point de vue là, ils sont inégaux tant à la fois, quant aux forces du corps et quant aux dispositions de l’esprlt, et c’est par la violence et la ruse qu’ils font valoir l’un contre l’autre leur différence. L’état de nature est l’état de rudesse, de violence et d’injustice.

Il faut que les hommes sortent de cet état pour constituer une société qui soit un État, car c’est là seulement que la relation de droit possède une effective réalité. Sans doute, la raison appartient aussi à l’état de nature, mais c’est l’élément naturel qui a en lui la prééminence. Il est donc indispensable que les hommes échappent à cet état pour accéder à un autre état, où prédomine le vouloir raisonnable. HEGEL Principes de la philosophie du droit