analyse situation d’encadrement

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Analyse d’une situation d’encadrement vécue en tant qu’apprenant Lors de mon stage en centre de soins et de réadaptation, j’ai pu être encadré sur une transfusion sanguine. Cet encadrement a eu lieu le mardi 9 avril à 10h00. La transfusion est un acte que je n’avais jamais encore réalisé. Malgré tout, j’avais quelques notions théoriques et pratiques sur ce soin. En effet, cet acte fait parti de l’unité d’enseignement 4. 4 SA « Thérapeutique et contribution au diagnostic médical » que nous sommes en train d’étudier à l’IFPS.

De plus, c’est un acte que j’ai eu l’opportunité d’observer à deux eprises lors de mon était de réaliser ce so ma tutrice. En début de stage, rn particulières par rap or7 Sni* to View if de l’encadrement e avec le soutien de j’avais des attentes susceptible de rencontrer. La transfusion taisait partie de mes attentes car c’est un soin que je n’avais jamais réalisé moi-même. Lorsque j’ai appris qu’un des patients du service allait être transfusé, je suis allée en référer a ma tutrice qui a alors accepté de m’encadrer.

Cet encadrement a été décidé une semaine avant la transfusion, cela m’a permis de prendre le temps de lire le protocole du servlce, et de rellre mes cours. Ainsi, j’ai pu prendre du recul pa page par rapport à ce soin. L’encadrement a été réalisé le mardi 9 avril au matin, dans la chambre du patient. Cependant, ma tutrice m’avait donné au préalable des indications en salle de soins où nous avons, ensemble, vérifié l’état de la poche de sang, et les différentes concordances.

Pendant toute la durée du soin, l’infirmière a guidé mes gestes tout en m’expliquant Eintérêt de chacun d’entre eux. Elle a donné du sens à mes gestes, ce qui m’a permis de développer une logique, élément indispensable dans l’encodage et le stockage de l’information. La tutrice m’a laissé rodiguer le soin du début jusqu’à la fin c’est-à-dire, de la pose du cathéter veineux jusqu’au retrait du culot globulaire. Durant l’encadrement, je me sus sentie concentrer sur l’acte et sur les explications de ma tutrice.

Je pense que cette concentration découle de ma motivation. En effet, j’avais une réelle envie d’apprendre. Pour moi, ce soin apparaissait comme une opportunité car nous n’avons pas l’occasion de rencontrer cet acte sur tous les terrains de stage, il ne fallait donc pas que je « passe à côté » de ce soin. La motivation que j’ai pu ressentir a été un élément moteur pour l’apprentissage. Effectivement, quand une personne est motivée, elle fait tout pour s’impliquer et prendre des inltiatives que ce soit dans les recherches d’informations ou dans l’apprentissage même.

La motivation, quand elle est interne, permet de PAG » rif 7 recherches d’informations ou dans l’apprentissage même. La motivation, quand elle est interne, permet de stocker plus facilement les éléments en mémoire, cela a été le cas pour moi. Le lieu et le moment de l’encadrement n’ont pas été réellement choisis. En effet, ceux-ci ont été tributaires de la nature du soin et de l’organisation du service. Cet acte se fait au lit du patient, ce qui explique le lieu où j’ai été encadrée.

De plus, les transfusions ont lieu généralement le matin car le médecin est capable d’intervenir à tout moment. Même si le lieu et le moment d’encadrement ont été plus ou mains imposés, cela n’a pas nui à mon apprentissage. Je me suis adaptée à la situation sans difficulté. Avant de m’encadrer, la tutrice a fait le point sur mon objectif d’apprentissage et sur mes acquis. Elle a cherché à s’enquérir de mes connaissances afin de déterminer mon niveau d’apprentissage. Cela lui a permis de déceler les connaissances anquantes, connaissances qu’elle a tentées de m’apporter au fil du soin.

De plus, elle m’avait demandé de consulter le protocole du service avant de prodiguer le soin. Elle a donc utilisé la méthode d’apprentissage « déductive En effet, je me suis basée sur des connaissances théoriques pour arriver à pratiquer. C’est une méthode que j’utilise moi-même habituellement. Face à la nature de l’acte, il ne faut pas laisser place à une forme d’improvisation, il est PAGF3C,F7 nature de l’acte, il ne faut pas laisser place à une forme d’improvisation, il est important de s’asseoir sur de solides bases our être en mesure de prodiguer le soin.

En effet, certains éléments nécessitent d’être maitrisés (connaissances des groupes sanguins, notions d’agglutinations, risques pour le patient… ) afin que le soin puisse être anticipé. Malgré le fait que j’ai pu prendre appui sur mes connaissances théoriques par le biais de mes cours et du protocole, je restais inquiète par rapport au déroulement du soin, j’appréhendais beaucoup cet acte. La surveillance minutieuse ainsi que les graves complications qu’il pouvait entrainer étaient à l’origine de mon anxiété.

Cependant, l’infirmière est parvenue à estomper mes inquiétudes. Effectivement, elle m’a redonné confiance en mol en guidant mes gestes et en m’expliquant leurs intérêts. Je savais que je pouvais me reposer sur elle en cas de doutes, d’hésitations. De plus, la tutrice a utilisé des mots d’encouragement super « c’est bien ») qui ont contribués à diminuer mes inquiétudes, à regagner confiance en moi. Les questions qu’elle m’a posées durant le soin m’ont permis de créer mon propre cheminement et d’entrer dans un échange avec la professionnelle.

Ainsi, je me suis sentie en interaction sociale avec elle. Elle était à mes côtés pour décoder la ltuation et les pratiques, fondements de l’exercice professlonnel. Les conditions d la situation et les pratiques, fondements de l’exercice professionnel. Les conditions d’apprentissage ont été satisfaisantes : la chambre était calme, je sentais que l’infirmière avait confiance en moi puisqu’elle n’intervenait pas directement dans le soin, elle m’observait et me laissait prendre le temps dont j’avais besoin. Le fait qu’elle se soit adaptée à mon rythme est important.

En effet, de cette manière, je ne me suis pas sentie brusquée, situation qui génère souvent un stress, parasite de l’apprentissage. Les résultats issus de l’encadrement ont répondu à l’objectif que je m’étais fixée au départ, autrement dit, je suis parvenue à réaliser le soin. L’apprentissage a été facilité par plusieurs éléments : les conditions d’apprentissage (environnement calme), la motivation, la méthode déductive, l’attitude de la tutrice qui s’est montrée encourageante, et qui a tenu une position d’aidante en me guidant durant le soin.

Par ailleurs, il y a eu un frein principal à cet encadrement, mon anxiété. Même si l’infirmière est parvenue à me redonner confiance en moi, je dois avouer que mes inquiétudes n’ont pas totalement disparu. De ce fait, je dirais que mon besoin d’encadrement est partiellement satisfait dans la mesure où un deuxième encadrement serait nécessaire pour m’assurer que je suis bel et bien compétente pour réallser cet acte seule. La compétence s’acquiert par la récurrence de la performanc compétente pour réaliser cet acte seule.

La compétence s’acquiert par la récurrence de la performance. II ne suffit pas de comprendre le sens de l’action, il faut aussi que je sois en capacité d’appllquer mes savoirs dans une situatlon donnée. A travers cette analyse, j’ai pu mettre en évidence des propositions de réajustement. Tout d’abord, j’ai pu remarquer que Vinfirmière ne s’était pas imprégnée de ma méthode d’apprentissage pour m’encadrer. En effet, elle ne m’a pas demandé la méthode que j’utilisais pour apprendre. Elle ne s’est pas, non plus, penchée sur mes canaux d’apprentissage (visuel, auditif, kinesthésique… . Ainsi, elle a choisi la méthode qu’elle avait l’habitude d’utiliser pour encadrer des étudlants. Mais tout le monde ne partage pas les mêmes méthodes d’apprentissage : certains utilisent la méthode inductive (ils se servent de la pratique pour remonter à la théorie), d’autres utilisent la méthode déductive (ils se servent e la théorie pour remonter à la pratique). De plus, les canaux d’apprentissage ne sont pas tous exploités de la même manière : j’utilise plus la vision et l’audition que la kinesthésie.

Afin que l’apprentissage soit le plus bénéfique possible, il est important d’adapter son enseignement au profil de l’étudiant qui est en position d’apprenant. Par ailleurs, l’infirmière n’a pas fait de bilan en fin d’encadrement. Cela aurait pu être envisagé afin que je sois en l’infirmière n’a pas fait de bilan en fin d’encadrement. Cela aurait pu être envisagé afin que je sois en capacité de savoir quelles ?taient les éléments à améliorer que ce soit d’un point de vue pratique ou théorique.

De plus, elle aurait pu me demander de faire une analyse réflexive, c’est-à-dire que je réfléchisse sur le soin a posteriori. Cette méthode m’aurait permis d’apprendre de mon expérience. Pour finir, avec du recul, je pense qu’il aurait été judicieux que je fasse part de mon ressenti à l’égard du soin. En effet, je n’ai pas dévoilé à l’infirmière les inquiétudes que j’avais par rapport à la transfusion. Même si la tutrice a réussi à me mettre en confiance durant le soin, je pense qu’il aurait été bénéfique de ui transmettre mes émotions dès le début de l’encadrement.

Cela aurait peut-être permis à mon anxiété de disparaitre complètement et non d’être atténuée. Je n’ai pas osé lui dévoiler cela car je craignais qu’elle n’ait pas suffisamment confiance en moi pour me laisser être autonome sur le soin. Je pense que la confiance qu’accorde un professionnel à un étudiant à des répercutions sur la confiance que l’étudiant possède à son égard. Ainsi, si le professionnel n’a pas confiance en l’étudiant qu’il encadre, celui-ci le ressent et cela se répercute sur sa confiance