Analyse De La Pratique Situation Etonnement Xavier Perronne

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Xavier PERRONNE : analyse de pratique stage Lors de la prise en soins avec une aide soignante pour l’accompagnement du petit déjeuner d’une patiente, je me retrouve dans une situation délicate. Celle-ci m’aborde en faisant part de son envie de mourir «j aurais préféré que vous m’ayez retrouvée morte, donnez moi un cachet pour mourir». J’ai l’impression qu’elle attend que je trouve une solution. Rien ne me vient, je reste muet, puls nous quittons la chambre Je suis mal à l’aise. Après quelques instants je retourne la voir. Je ne sais pas vraiment comment l’aborder, j’appréhende ses paroles.

Elle accepte l’aide pour d e suis pas très a ors l’aise et le déjeuner s a Sni* to View J’ai fais part de cette des informations pou e. Elle me donne s difficultés. Elle m’invite à me documenter sur des techniques de communication auprès des personnes âgées. Notamment, la méthode de Validation de Naomi Feil. Je sais qu’il existe aussi le concept de I’HIJMANITIJDE (Gineste et Marescotti) pour l’accompagnement de la personne âgée. Ce genre de situation est difficile à appréhender pour moi. Je dois apprendre à faire face à des situations déstabilisantes et utiliser

Swlpe to vlew nexr page ressources nécessaires pour améliorer ma prise en soins dans mon futur métier. Je ne peux pas me défiler à chaque fois qu’une situation compliquée se présente. Plus grandes seront mes connalssances et mes techniques de prises en soins, plus il me sera facile de gérer des situations délicates. Toute demande est à prendre en considération (quelques soient leurs natures). Le travail en équipe pluridisciplinaire permet d’échanger sur nos difficultés mais aussi de passer le relais. Cette analyse va me permettre d’améliorer ma pratique en ce ui concerne mes appréhensions et mes doutes.

Mes futures expériences professionnelles et les cours étudiés à l’IFSl me permettront de mieux comprendre et d’appréhender avec plus d’aisance et de facilité ces situations. La communication est un besoin fondamental pour l’homme même dans des situations difficiles. Xavier PERRONNE : situation d’étonnement le 08. 11. 2014 Lieux : EHPAD Griboulard Villersexel Activité : Aide au petit déjeuner Situation . IJne requête déstabilisante Les maisons de retraite sont des endroits plein de vie où se côtoient beaucoup de personnes.

Mais paradoxalement ce sont aussi des lieux où l’on vient passer les derniers jours de son existence. Un matin, avec une collègue aide soignante, je frappe à la porte de madame X. âgée de 96 ans pour l’aider à prendre son pe collègue aide soignante, je frappe à la porte de madame X, âgée de 96 ans pour l’aider à prendre son petit déjeuner. Nous attendons un instant avant d’entrer mais celle-ci ne répond pas. Nous entrons alors, et nous découvrons cette dame en boule dans sont lit. Je lui dis bonjour et l’informe que je viens l’accompagner pour la prise du petit déjeuner.

Je constate qu’elle ne réagit pas. Ma collègue tire les couvertures. A ce moment elle ouvre les yeux, nous regarde, et nous fait part de son envie de mourir «j aurais préféré que vous m’ayez retrouvée morte, donnez moi un cachet pour mourir ». Je ne sais pas vraiment quoi répondre à cette dame qui ne cesse de me regarder avec insistance. J’ai l’impression qu’elle attend que je trouve une solution à sa demande, mais rien ne me viens et je reste muet. Je suis mal à l’aise face à cette situation. Nous proposons à madame X de revenir un peu plus tard.

Je demande à ma collègue si cela est fréquent. Elle me répond que cette dame est souvent comme ça au réveil. Après avoir effectué quelques toilettes avec ma collègue je retourne voir madame X pour voir si elle souhaite prendre son petit déjeuner. Je me penche au dessus du lit, nos regards se croisent. Je ne sais pas vraiment comment l’aborder, j’appréhende ses paroles. Je crois qu’à ce moment précis j’ai peur qu’elle me réitère qu’elle me réitère son envie de mourir. Je me contente de sourire à madame X, qui me répond également par un sourire, cela me soulage.

Je lui propose de l’aider à déjeuner, ce qu’elle accepte. Malgré tout je ne suis pas très a l’aise et le déjeuner se passe dans le silence. Les jours suivants je fais part de mes interrogations à la psychologue du service. Je lui explique la situation que j’ai rencontrée. Elle est rassurée de vair que cette situation m’interpelle. Elle me donne des informations pour essayer de pallier à mes difficultés. Elle m’explique que la mort n’est pas toujours facile à aborder (cela peut renvoyer des choses difficiles au soignant, voire être un sujet tabou).

Il est néanmoins mportant de prendre ces remarques en considération. Selon la psychologue ces demandes sont très souvent des appels au secours qui peuvent cacher des syndromes dépressifs. Je remarque que ce genre de situation est difficile à appréhender pour moi. Je dois apprendre à faire face à des situations déstabilisantes et utiliser les ressources nécessaires pour améliorer ma prise en soins dans mon futur métier d’infirmier. Je ne peux pas me permettre de me défiler à chaque fos qu’une situation me semble compliqué à gérer. Pour cela je dois faire des recherches sur PAGF