SITUATION CONTEXTUELLE

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ANALYSE DE PRATIQUE : LES CONSÉQUENCES DE LA DÉPRESSION SUR L AUTONOMIE DUNE PERSONNE AGEE. Sommaire SITUATION CONTEXTUELLE 2 SITUATION RENCONTREE 2 RESSENTIS 3 QUESTIONNEMENT 4 • A quel âge est -il possible de faire une dépression ? 4 • A la suite de la perte de son fils, les troubles d’hum leur chez Mme G semblent ils être des symptômes d’un état dépressif ou d’un état de deuil ? 4 • La dépression de le degré de son indé • La biologie et la dé •Quelle est l’état de des facteurs de risqu d’indépendance ? 6 or21 to View consequences sur nomie ? 5 G et présente t elle tonomie et .

La toilette de Mme G quand le soin interpelle la pudeur ? 7 •la pudeur s’estompe-t-elle avec l’âge ? 7 ACTION 8 POSITIONNEMENT 9 Bibliographie SITUATION CONTEXTUELLE Le 29 octobre 2014, j’effectue mon premier stage en tant en fonction des différents stades de perte d’autonomie suivant une grille standardisée nationale appelé GIR (groupes iso- ressources) qui est en nombre de six (GIRI à GIRE), Cette donnée permettra également de déterminer le montant de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) qui lui sera versé Durant mon stage, j’ai accompagné une personne âgée « Mme

G » dans la réalisation de ses soins quotidiens (aide, à la toilette, à l’habillage, à la prise des repas, à la douche… ), Mme G est une personne de 87ans, qui mesure environ 1 mètre 65, de corpulence moyenne, elle est ridée et a un visage très expressif. Elle est lucide et instruite. Mme G est lente et se déplace en fauteuil roulant sauf dans la chambre ou elle utilise un déambulateur.

Elle réside dans une chambre individuelle au 1er étage, elle est veuve depuis 22 ans et vivait de façon autonome jusqu’à son hébergement à FEHPAD en 2010, elle a une fille de plus de 50 ans vec qui elle a des contacts téléphonique réguliers. Mais elle ne la voit pas souvent du fait de la distance géographique. Mme G est évaluée en GIR4 C’est-à-dire présente une impossibilité partielle d’effectuer sans aide les activités de la vie qu’elles soient physique ou psychiques ou sociales.

Mme G est sujette à des variations d’humeur, elle est souvent pessimiste, elle souffre de troubles du sommeil, elle se fatigue facilement et fait preuve dune moins grande résistance à l’effort, elle est exigeante, et malgré qu’elle présente une bonne capacité auditive et visuelle, et qu’elle est orientée dans le temps PAGF 91 malgré qu’elle présente une bonne capacité auditive et visuelle, et qu’elle est orientée dans le temps et dans l’espace Mme G est solitaire pendant la journée, et n’a pas de relations particulières avec les résidents.

Mme G voit peu son médecin traitant, son état est stable, elle est suivi par les infirmières de I’EHPAD suite a ses antécédents médicaux et chirurgicaux, notamment, une hypertension, cardiopathie ischémique, un AVC, pontage coronarien. SITUATION RENCONTREE Mon analyser de situation a porté sur une situation confrontée ? de nombreuses reprises. Je participe à la distribution des médicaments du matin, c’est environ 9 heures, Mme G est dans son lit.

C’est l’heure du petit déjeuner et Mme est encore allongée, je m’assure qu’elle est bien installée, pour parvenir prendre son petit déjeuner dans les meilleurs conditions et je lui pose ses médicaments sur le plateau, je lui signale mon départ, et mon retour après la distribution des médicaments pour les autres résidents pour l’aide à la toilette. A mon retour, je constate que Mme n’a pas fini en totalité son petit déjeuner et n’a pas pris son traitement médicamenteux.

Je lui ai proposé de le prendre en ma présence et a refusé catégoriquement. Je lui dis que je vais l’aider pour la toilette au lavabo. Mme G n’est pas motivée et elle se sent très fatiguée. Elle ne peut pas faire des pas en avant, selon elle. Avec à l’intervention d’une aide soignante expérimentée, nous avons réussi à convaincre Mme G des bienfaits de la toilette. Mme G se déplace devant le lavabo, ell 3 1 réussi à convaincre Mme G des bienfaits de la toilette.

Mme G se déplace devant le lavabo, elle tient debout que quelques instants puis s’asseoir sur une chaise posté derrière elle. Je lui prodigue ses soins d’hygiènes sans aucune réaction ni participation de sa part. Concernant le respect de la pudeur des résidents, je suis scrupuleusement la règle du « couvert des parties intimes » et je place une serviette pour respecter son intimité.

Mme G retire la serviette en disant « je ne suis pas dérangée par les regards des autres » Souvent Mme G sujette à des épisodes de fatigue étonnante, on dirait que son état physique s’est dégradé et que son GIR s’est saccagé davantage, à des varlations d’humeur, tristesse, absence de but et d’objectifs dans la vie. A fin de mieux aider Mme G, j’ai consulté son dossier médical ainsi que son projet de vie (c’est un document qui précise: les souhaits, les désirs, les besoins et les droits ainsi que les habitudes de vie de la personne âgée).

J’ai découvert que Mme G est dépressive, (et traité par un antidépresseur : « MIANSERINE ») suite a un événement traumatisant, c’est le décès de son fils (à l’âge de 18 ans) suite à un accident de voiture (selon Mme G son fils a été tué par la voisine qui s’est suicidée en voiture), son état psychologique est s’aggravé depuis la mort de son conjoint depuis 22 ans) qui a fait que Mme G vivait toute seule dans sa maison.

RESSENTIS Au moment des soins d’hygiène pour Mme G, j’ai ressentit de la peine, de la culpabilité envers son état physique qui se dégrade davant 1 j’ai ressentit de la peine, de la culpabilité envers son état physique qui se dégrade davantage et son état mental qui est souvent perturbé, caractérisé par des épisodes de baisse d’humeur (tristesse) accompagnée d’une fable estime de soi et d’une perte de plaisir. e me culpabilise de ne pas faire assez, de laisser Mme G seule en craignant qu’il ne lui arrive quelque chose, et que l’entourage ne ui apporte pas assez de soutien A chaque fois ou j’essaye de deviner les besoins de Mme G, je me suis confrontée constamment à un sentiment d’impuissance, de frustration, à Fimpression, d’être absurde. J’ai du mal à comprendre la difficulté de Mme G à faire les gestes du quotidiens (sa toilette, son habillage, participation aux animations de I’EHPAD sachant qu’elle a les capacités physique et mentale pour le faire.

Je me sens accablée dans l’incapacité de convaincre Mme G qu’elle doit surmonter son état dépressif, surtout que cette maladie représente un cheminement de l’indépendance vers la épendance. J’ai eu beaucoup de mal face à cette maladie « la dépression » qui n’est pas un dysfonctionnement propre de l’organisme mais psychique. Alors ses conséquences affectent obligatoirement outre que [‘humeur, les pensés et le comportement, aussi le corps.

Je comprends la souffrance de Mme G face au traumatisme qu’elle a vecu comme le deuil de son fils et son mari. Cela me pousse à m’interroger, sa souffrance a t-elle un sens ? Mais avec les symptômes de la dépression, la conviction que chaque personne a une façon unique de res PAGF s 1 personne a une façon unique de ressentir et d’assumer la ouffrance, et dans la mesure où je reste humble devant sa souffrance il est utile de réfléchir à-propos de sa réalité abstraite.

Face à la souffrance de chacun qui est très subjective, on se sent désemparé et je me sens désemparée face à celle de Mme G. l’attitude des individus envers la souffrance peut varier énormément, on la juge légère ou intense, passagère ou chronique, évitable ou inévitable. La douleur insupportable ou incurable, me révolte. Avec un sentiment d’incapacité de l’aider face à sa souffrance, je me suis rendue compte qu’il est beaucoup moins déstabilisant our mol de savoir à quoi je peux bien être utile que de chercher en aveugle comment la soulager.

QUESTIONNEMENT Lors de mon accompagnement de Mme G, je la trouve souvent en trouble d’humeur traduit par une profonde tristesse, une perte d’intérêt marquée, ainsi qu’une certaine altération du fonctionnement général tel que, la perte d’appétit, une insomnie ou hypersomnie, ralentissement psychomoteur et sensation de fatigue. Il faut souligner que la présence de pensées de mort peut être remarquée, ainsi que l’émergence de fausses croyances affectant restime de soi, elle se dévalorise et se culpabilise sur la ort de son fils.

Ma première interrogation porte sur la dépression : À quel âge est-il possible de faire une dépression ? A la suite de la perte de son fils, les troubles dhumeur chez Mme G semblent ils être des symptômes d’un ét PAGF 1 perte de son fils, les troubles d’humeur chez Mme G semblent ils être des symptômes d’un état dépressif ou d’un état de deuil ? Statistiquement les médecins décrivent des épisodes dépressifs à touts les âges, depuis la petite enfance jusqu’à la grande vieillesse.

Certaines périodes de la vie semblent toutefois plus articulièrement menacées tel que la vieillesse, avec l’avance en âge, la maladie dépressive prend quelques formes cliniques particulières notamment somatiques. Il peut s’agir soit de plaintes corporelles comme des douleurs, palptations, oppressions…… La vieillesse demeure pour certaines personnes âgées la période de dégradation qui s’achève inexorablement par la mort. 1 La dépression au grand âge de la vie est un signe de vulnérabilité. Elle se trouve souvent associée à des pathologies somatiques, tels les accidents vasculaires cérébraux tel que le cas de Mme

G, mais aussi psychiatriques comme l’anxiété. Cette coexistence devient un facteur de mauvais pronostic en terme de durée de soins et de récupération fonctionnelle. J’ai donc compris après explication du médecin de I’EHPAD a propos de l’état de santé de Mme G, que la perte d’une personne proche provoque un état de deuil dont les signes semblent ? ceux de la dépresslon, et la difficulté pour les médecins est de différencier un deuil qui se prolonge d’une dépression en réaction à la perte d’un être cher.

Parfois, cette situation de deuil dure, et quand le terrain est avorable par la présence des facteurs de risque, son âge, elle vit seule, sa mobilité réduite p PAGF 7 1 est favorable par la présence des facteurs de risque, son âge, elle vit seule, sa mobilité réduite pour des raisons médicales, elle se sent inutile, son état de dépendance et le fait d’être hébergée en maison de retraite, ses antécédents médicaux et chirurgicaux, elle se trouve aujourd’hui en quelques sorte emprisonnée dans le passée et ne peut pas être évoquée dans le présent de manière acceptable et elle se sent toujours coupable d’avoir laissé son fils artir et mourir avec la voisine. La mort d’un proche « son fils » ou des problèmes médicaux peuvent causer une dépression, en particulier chez ceux qui n’ont pas un entourage familial solide. Tous ces facteurs font que son deuil est pathologique et Hexamen médlcal a permis d’établir qu’il s’aglt d’une dépression. Ma deuxième interrogation porte sur La dépression de Mme G peut elle avoir des conséquences sur le degrés de son indépendance et de son autonomie ? La personne déprimée se fatigue facilement et fait preuve d’une moins grande résistance à l’effort.

Pour moi, il est naturel à son ?ge de ressentir des signes de fatigue et d’avoir des épisodes de tristesse en relation avec le décès de son fils, mais au pont qu’elle se sent douloureuse, qu’elle se sent souvent fatiguée, que ses capacités d’agir diminuent, qu’elle est peu motivée, qu’elle a des difficultés de s’endormir, qu’elle a un sommeil de mauvaise qualité, qu’elle présente de troubles de l’appétit même après une récupération, un sommeil profond, un bon repas …. les signes persistes et Mme G ne peut accom 91 récupération, un sommeil profond, un bon repas . … les signes persistes et Mme G ne peut accomplir des actes de la vie uotidiennes (l’alimentation, la toilettes, les soins d’hygiène) qu’avec la sollicltude.

Et pour voir les conséquences de la dépression sur la santé physique et morale de Mme G, j’aborde d’une façon brève la question de la biologie et la dépression, quelle relation ? Le cerveau est un vérificateur d’hypothèses, est un comparateur entre soi et le monde extérieur, et il est organisé pour donner du sens à l’environnement. Il attribue du sens dans une sorte de mouvement projectif, il vérifie ce qul vient de l’extérieur, il évalue très rapidement ce qu’il peut en faire ou ce qu’il doit en faire. Le cerveau a une sorte d’inclinaison naturelle et spontanée à aller confronter ce qui se passe à l’intérieur de soi à ce qui se passe à l’extérieur de soi. -on peut dire l’individu n’existe – que par cette interaction avec le monde extérieur.

Les échanges avec le milieu font et maintiennent l’identité de l’individu, et suppose une mécanique cérébrale souple, rapide, flexible et adaptable. Dans le cas de la dépression, le cerveau a des difficultés ? exécuter de façon souple et adaptable ce rôle de vérlficateur d’hypothèses parce qu’il est envahi par une hypothèse figée, qui ccupe tout le champ de la conscience, et qui, pour le déprimé, se vérifie sans cesse de façon douloureuse et obsédante : « je suis incapable, je suis indigne, je dois mourir »2. Il est classique de dire que les états dépressifs se mettent en place à la indigne, je dois mourir »2. place à la suite d’un événement de vie auquel le déprimé a été incapable de faire face.

Ce qui a conduit à une hypothèse selon laquelle la dépression serait liée à une accumulation de stress qui, au bout d’un certain temps, deviendrait ingérable, de telle sorte que le sujet n’aurait pas d’autre solution pour faire face au tress que d’adopter un repli dépressif, c’est pourquoi le corps se manifeste par des réponses tel que, La respiration s’accélère, le cœur bat plus vite, augmentation de la transpiration, et l’apparition de sueurs, une sécrétion importante de l’adrénaline et du cortisol qui permettent au corps d’être au maximum de ses capacités, et qui empêchent la secrétion d’ocytocine et de mélanine, ces deux derniers hormones nécessaire au bonheur et au sommeil, Vu que tout le corps se prépare à combattre, alors il va se crisper, se tendre entièrement ce qui va causer des douleurs usculaires : dos, épaule, nuque… Donc la fatigue propre à la dépression vient diminuer les performances physiques de Mme G et ses capacités à agir. Elle ressent souvent une profonde tristesse, des sentiments de culpabilité et de dévalorisation conduisant souvent à avoir des difficultés à communiquer avec son entourage, elle trouve en fait une difficulté à réfléchir ou à s’exprimer, à se concentrer et parfois perd sa mémoire. La dépression est une cause importante de dépendance et d’entrée en maison de retraite, et c’était le motif essentiel avec s