Analyse Du N Goce De Mat Riaux

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PARTIE 2 : Métiers, compétences et entreprises A. présentation du secteur d’activité et des entreprises : Distribution des produits du bâtiment, perspectives et enjeux p 18 1. Le marché et ses acteurs p 19 2. Les dernières évolutions du secteur, tendances et enjeux ? venir p 28 or29 3. présentation de Ire ep, • d’envergure p 35 OCE un indépendant 4. Mon parcours professionnel, volutions et challenges p 38 B. Description chronologique de l’expérience professionnelle p 39 C.

Description des postes occupés D. Cartographie des compétences p 47 p 63 proposent une gamme de produits large mais souvent peu rofonde, des négociants « spécialisés » ou « multi-spécialisés », dont l’offre est centrée sur une ou quelques familles de produits seulement. pour exemple on peut citer les spécialistes • électricité, second œuvre, chauffage-sanitaire, quincaillerie, bois- panneaux, etc. Les entreprises de la construction ont recours à un réseau de distribution en fonction de leur taille.

Les majors s’approvisionnent peu auprès du négoce, ils privilégient les achats directs auprès des industriels, plus à même de satisfaire la demande de grands chantiers. Au contraire, les PME et urtout les artisans, qui n’ont pas un acces direct aux industriels, recourent avant tout au négoce. Plate-forme logistique pour l’approvisionnement des petits chantiers, les négociants sont devenus les prescripteurs des prodults auprès des artisans et des petites entreprises.

On constate donc que dans la distribution de matériaux de construction, la dimension du ou des marchés pertinents est locale, dans la mesure où les professionnels du bâtiment effectuent la plupart de leurs achats à proximité de leur zone d’intervention. 1. Le marché et ses acteurs. 1 . 1. Le marché de la construction en France Le secteur de la construction a réalisé un chiffre d’affaires de 186. 4 milliards d’euros (hors taxes) hors génie civil en France en 20101. OF dans environ 310 000 entreprises.

La présence marquée des très petites entreprises est l’une des caractéristiques du secteur, des entreprlses ont moins de dix salariés. La taille moyenne d’une entreprise de la construction est de 4,2 salariés en équivalent temps plein. Compte tenu de la présence de très grandes entreprises (Bouygues Construction, Vinci, etc. ), l’activité du secteur est donc globalement très concentrée : 1% des entreprises de la construction réalise plus de 0% du chiffre d’affaires. Source Insee. Fiches sectorielles pour la construction en 2010.

La signature d’un contrat de construction fait intervenir au moins trois types d’intervenants : le maitre d’ouvrage, le maitre d’œuvre et les entreprises exécutant les travaux. Le Maitre d’ouvrage finance, réceptionne et utilise l’ouvrage final. Il s’agit de • particuliers, promoteurs privés et constructeurs pour le secteur résidentiel et certains locaux d’activité (bureaux, bâtiments industriels… ), entreprises et groupes pour leur patrimoine d’exploitation et d’investissement, maîtres d’ouvrage du secteur public

Etat et administratlons centrales (ministères, services déconcentrés, établissements autonomes sous tutelle) pour les bâtiments administratifs, universités, centres hospitaliers… collectivités territoriales (régions, départements, communes) pour les lycées, collèges, bâtiments divers entreprises publiques pou s d’exploitation des PAGF chargé par le maitre d’ouvrage de surveiller, contrôler ou mener à bien la réalisation d’un ouvrage. Selon la mission qui lui a été confiée, il intervient sur l’ensemble de la construction ou certaines de ses étapes.

Il s’agit des architectes, bureaux d’études, ociétés d’ingénierie et économistes de la construction. L’entreprise de BTP exécute des travaux et des prestations de services. Dans la pratique, l’entreprise retenue pour un chantier confie souvent une partie de l’exécution à un sous-traitant, lequel peut procéder de la même manière : cette sous-traitance en cascade est une caractéristlque du secteur, en particulier dans le second œuvre. Ces sous-traitants peuvent être spécialisés par corps d’état ou alors particulièrement compétents sur certaines techniques.

Un cas très fréquent lors de constructions individuelles ou d’immeubles d’habitation, de bureaux… st celui de l’entreprise générale de bâtiment qui réalise la plus grosse part, notamment le gras œuvre (ossature et couverture), assure la gestion du chantier et sous-traite certains travaux d’installation et de finition. Dans le cadre d’une construction, l’usage du matériau dépend en grande partie des options techniques retenues dans la phase d’étude et de conception du projet, telles que le choix du type de structure, des planchers, cloisons, façades…

Chaque chantier a ses contraintes et donc de multiples combinaisons possibles. Ces choix relèvent de la maîtrise d’ouvrage, de la maitrise dœuvre et e l’entreprise qui exécute les travaux. Les métiers et les compétences étant bien distincts, les fournisseurs de matériaux et les distributeurs sont peu impliqués dans les choix techni ues. Leur offre de produits et la disponibilité de ceux-ci co dans les choix techniques. Leur offre de produits et la disponibilité de ceux-ci conditionnent toutefois certains de ces choix. Le lien producteurs-distributeurs-utilisateurs est donc plus serré lors de la phase d’exécution.

Cependant si les producteurs de matériaux et les distributeurs ont peu de prise sur les options de construction, les fabricants sensibilisent de plus en plus les aîtres d’œuvre afin d’influencer leur prescription. Comme dans de nombreux secteurs, la construction est dépendante de l’évolution de la conjoncture économique. Le niveau des taux d’intérêt, le montant des investissements publics, les différentes aides de l’Etat (crédits d’impôts, aides fiscales, WA, etc. ), la tenue du marché de l’immobilier… influencent aussi l’activité du secteur.

On remarque sur une longue période que la construction accompagne les phases de reprise ou de récession de l’économie, le plus souvent en les accentuant. En outre, l’activité de la construction apparait cyclique. Du fait de déterminants propres au secteur, les cycles peuvent être, par leur amplitude et leur durée, distincts de ceux du reste de réconomie. Les segments de la construction affichent des évolutions contrastées. En partlculier, dans le bâtiment neuf, confronté aux cycles, les volumes d’activité peuvent évoluer très sensiblement dune année a l’autre, à la hausse comme à la baisse.

Dans la rénovation, les évolutions sont plus lissées et permettent ainsi une meilleure planification pour les entreprises intervenantes. La dépendance des matériaux de construction vis-à-vis de la onstruction neuve se traduit par des évolutions très proches de leurs volumes d’activité. Des contrastes existent cependant selon les produits ainsi, pour ceux dont le seul PAGF s OF d’activité. Des contrastes existent cependant selon les produits ainsi, pour ceux dont le seul débouché est la construction, le lien est très étroit.

C’est le cas par exemple des matériaux de gros œuvre briques, béton, bols de charpente, etc. Cette proximité des rythmes d’évolution est moins perceptible dans le cas de produits ayant une part d’utilisation plus forte dans la rénovation comme es produits de second œuvre : isolation, tuiles, peintures, etc. Les entreprises du bâtiment sont les premières utilisatrices de matériaux de construction, ces produits représentent pour elles un poste important dans leurs dépenses. D’où la question du rapport de force entre les acteurs de ce secteur, qui se décline différemment selon la taille des entreprises.

Pour les artisans, les achats de produits prennent généralement la forme de relations commerciales usuelles, en général auprès de réseaux de distributeurs. Dans la pratique, avec de petits chantiers successifs, il est difficile pour une petite entreprise du âtiment d’entretenir une relation étroite et pérenne avec un fournisseur. Les grandes entreprises, elles, mettent en place des partenariats directement avec les producteurs souvent basés sur des relations de longue durée (plus de S ans). Quant au choix du partenaire, dans les deux cas, il s’effectue selon trois critères majeurs : les prix, les sep. ices et la proximité géographique. 1-2. La demande, les clients de la distribution du bâtiment (négoce) Comme le l’ai écrit précéd PAGF 6 OF ntèle de la distribution zone de chalandise d’un point de vente est locale et s’étend arement au-delà d’un département. On distingue parmi ces entreprises différents types de clientèle. Il conviendra aussi de ne pas oublier la clientèle de particuliers représentant une part du chiffre d’affaires non négligeable pour une agence de distribution de type négoce et la quasi-totalité de celui-ci pour une agence de type GS3.

Les artisans du bâtiment. C’est la plus grosse frange de clientèle de la distribution de matériaux de construction surtout de type négoce. Ils sont en France toutes réglons confondues au nombre de 71 pour IO 000 habitants2 soit environ 437 000 entreprises au 1er Janvier 2012. Les artisans du secteur de la construction représentent de l’artisanat français. Ces derniers sont principalement composés de petites structures, 59. 5% ne sont composées que du dirigeant sans salarié, 30. 4% ont de 1 à 5 salariés, 8. 9% ont de 6 à 19 salariés les 1. % restant étant représentés par des entreprises de plus de 20 salariés. Le statut juridique de ces entreprises artisanales est pour 52. 2% d’entre elles en nom propre et pour 44. 4% en Société à Responsabilité Limitée (SARL) ou en Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) le reste se répartissant sur les autres statuts. La moyenne d’âge des artisans en France et d’environ 44 ans avec une proportion d’hommes largement significative. 7 OF (évaluée par la Dgcis en 2011) de l’ordre 50 milliards d’euros donc un potentiel d’achat d’environ 80 milliards d’euros.

C’est une clientèle assez compliquée à fidéliser pour le négoce, car comme nous l’avons vu elle est composée d’une multitude de petites structures relativement mobiles. Cette clientèle aborde aussi bien le marché de la construction neuve que celul de la rénovation. Il est cependant relativement compliqué de déterminer avec précision les différents canaux d’utilisation des roduits commercialisés. 2 Source Insee, Répertoire des entreprises et des établissements. Artisans du bâtiment au 1er Janvier 2012.

Les constructeurs de maisons indlviduelles Il n’y a pas de définition juridique du constructeur. Dans la pratique, c’est celui qui travaille sous le régime juridique du Contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI). Il est donc communément nommé « CCMISTE Ce type de contrat est le seul à être réglementé, en l’occurrence par la loi de 1990. Entre autres protections, il garantit la livraison de la maison à prix et délais convenus. Certains constructeurs sont des entreprises énérales de bâtiment qui construisent la maison.

D’autres font appel à des sous-traitants qui travalllent sous leur responsabilité. Le constructeur de maison individuelle accompagne les futurs acquéreurs de bout en bout dans leur souhait de construction Il joue un rôle d’assembleur alliant à la fois les compétences nécessaires a la construction d’une maison et les services associés pour un projet clé en main (aide dans la recherche d’un terrain, accompagnement dans la recherche de financement, conseil sur le choix des matériaux et équipements… ).

Le constructeur est capable de proposer une maison sur-mesure ou OF équipements… ). Le constructeur est capable de proposer une maison sur-mesure ou sur catalogue en prenant en compte la demande de ses clients et en optimisant au mieux les contraintes et exigences techniques, esthétiques et financières. De part leur statut particulier il est difficile d’obtenir des données et chiffres fiables concernant cette typologie de clients. Cependant, le nombre moyen d’employés y est de manière évidente plus important que dans une entreprise artisanale.

Certains constructeurs de maisons individuelles se regroupent en groupement dintérêt économique ou en syndicat (Union des aisons Françaises par exemple). Les constructeurs se situent juste après les artisans en terme de volume d’affaires global auprès de la distribution. Le volume d’affaires y est individuellement largement plus important que chez un artisan mais les marges développées sont quant à elles beaucoup plus tirées. En effet, la structure des ces entreprises leur permet d’avoir, dans la majorité des cas, une organisation dédiée aux achats, poste comptable très important pour un constructeur de maisons individuelles.

Par définition, un constructeur est très fortement lié au marché de la construction neuve. L’Etat, les collectivités territoriales, les administrations Le centre technique d’une commune, un lycée, un conseil régional, etc. sont tous des clients potentiels de la distribution de matériaux de construction. Dans le cadre de l’entretien des locaux ou celui de la création de nouveaux bâtiments l’ensemble des administrations françaises sont amenées à utiliser des matériaux de construction.

Cette clientèle est aussi variée que difficile ? suivre commercialement par la distribution de matériaux. En effet, la multiplicité des interlo PAGF OF difficile à suivre commercialement par la distribution de matériaux. En effet, la multiplicité des Interlocuteurs, les volumes d’affaires souvent faibles, le système d’appel d’offre des marchés publics sont autant de paramètres compliqués à appréhender et lourds en terme de charge de travail.

Cette clientèle n’est pas ? négliger tant pour les volumes qu’elle génere que pour son rôle de prescripteur auprès des artisans, maitres d’œuvre, architectes, Les achats publics en 2012 représentaient 75,5 milliards d’euros3 dont 31. 8% consacrés à la construction ; c’est le plus gros poste de dépenses publiques juste avant les services à 23. 5%. 3 Source OEAP (Observatoire Economique de FAchat Public). Les sociétés privées (hors bâtiment) D’une manière générale toute société privée peut être une cible client d’un négoce en matériaux de construction.

En effet, une société peut consommer dans le cadre d’une rénovation de ses locaux ou pour une construction d’un nouveau bâtiment une multitude de matériaux de construction. Cela est d’autant plus vrai pour des sociétés dotées d’un service technique ou de maintenance. Nous pouvons citer par exemple des sociétés comme les campings qui sont très largement é ui és de service technique et qui en dehors des péri énovent, agrandissent, RGF