analyse de pratique
Dans le cadre du stage du semestre 4 il m’a été permis de l’effectuer dans un service de SSRI Cancérologie dans une clinique privée, celle-ci se trouve Elle compte 95 lits de soins de suite et de réadaptation répartis en 3 spécialités( onco/ hématologie, gériatrie et soins polyvalents) Ceux-cl sont répartis en 5 étages ainsi qu’au Rez-de-chaussée, avec notamment au RDC et au 1er étage l’unité d’hémato- oncologie, les patients y étant accueillis présentent une pathologie cancéreuse, ils sont en inter-cure de chimiothérapie n’ayant alors pas la possibilité d’être pris en charge à domicile.
Cet établissement n’assure pas les chimiothérapies intraveineuses, seules les chimios «per os»2, parfois indiquées chez certains patients en inter-cur établissement garant concernant une péri retour au domicile c’ mise en place de diff org trées. En bref cet s soins spécifiques, je à l’hôpital et le essentiellement la entuel retour au domicile ; néanmoins il est probable qu’un transfert soit effectué en hospitalisation spécifique , ou dans la plupart des cas en Unité de soins palliatifs3 (IJSP) Je devais choisir une situation de stage qui a suscité mon ?tonnement faisant l’objet d’un intérêt pour une analyse.
Dans un premier temps je choisis de relater la situation et dans un second temps d’apporter une analys page analyse de celle-ci par le biais de bases théoriques et avis personnel. Enfin je montrerais l’intérêt que ceci m’aura apporté dans l’exercice de ma future profession ainsi qu’en qu’enseignement en tant qu’étudiante. j’ai alors choisi une situation qui a suscité ma curiosité et mon intérêt. Cette situation concerne essentiellement le patient , ainsi que les professionnels de santé qui gravitent autour de lui.
Le patient en question est une femme âgée de 78ans elle fut hosp•talisée pour altération de l’état général dans le cadre d’un adénocarcinome colique celle-ci étant alors entrée de base pour une altération de son état général cela présageait donc qu’elle irait en se « dégradant Dans les débuts de son hospitalisation dans nos services elle n’était pas toujours très cohérente , à deux reprises elle a chuté et faisait des crises d’oedèmes, c’était une patiente dénutrie.
Elle manifestait très vite des signes de déshydratation par conséquent nous la perfusions en périphérique. Elle refusait de manger depuis 2 semaines et commençait à perdre en cohérence arrivait un moment ou le dialogue avec elle devenait à la limite impossible .
Alors que je n’étais pas présente en stage depuis une semaine, à mon retour quelle étonnement que d’apprendre sa dégradation brutale Mme H n’était plus en mesure de communiquer sa voisine de chambre qui, elle , était dans un état de santé meilleur avait été transférée en soins palliatifs pourquoi donc Mme H dont les signes manifestaient indéniablement la fin de vie n palliatifs , pourquoi donc Mme H dont les signes manifestaient ndéniablement la fin de vie n’a pas été également transférée ?
Cest une des questions qui m’avait traversée l’esprit. Il m’a été expliqué de la part d’une infirmière, qu’aucune place n’était disponible pour cette dernière, il était alors évident et sans appel que Mme H finirait ses jours au sein de notre service. un processus de prise en charge palliative était alors en marche , Mme H n’était pas spécialement algique mais son état était comateux, il se devait de prendre soin d’elle et de redoubler d’attention à son égard. À chaque tour de traitements , nous llions la voir les aide-soignantes également.
En premier lieu j’étais vraiment stupéfaite de voir que cette patiente avait vécu ses derniers jours seule, pour moi la spécificité du service devait être telle qu’à la pose du diagnostic de non incurabilité les patients devaient être transférés. De plus la spécificité du service faisait que nous n’étions pas disponible comme il se devait pour cette patiente et ceci était totalement compréhensible néanmoins elle décéda le lendemain même de mon retour en stage, je n’eus alors pas suffisamment le temps d’observer la prise en charge e fin de vie dans sa totalité.
J’ai alors fait part de l’objet de mon analyse à l’infirmière coordinatrice qui craignait que mon analyse s’oriente trop vers un jugement de valeur critiquant le fait que Mme H n’a pas été transférée en soins palliatifs. J’ai alors pensé ? me centrer plus vers la prise en charge p transférée en soins palliatifs. J’ai alors pensé à me centrer plus vers la prise en charge palliative, quels sont les surveillances ? Les soins à effectuer ? L’attitude à adopter ?
Quelconque ‘nfirmière peut-elle offrir une prise en charge palliative et sera-t-elle tout utant efficace ? C’est donc essentiellement dans ce champ que s’exercera ma réflexion. Désormais j’entame mes recherches afin de répondre à toutes ces questions essentielles et analyser correctement la situation . Les unités de sains palliatifs accueillent les patients atteints d’une maladie grave évolutive présentant des symptômes difficilement gérables en hospitalisation traditionnelle ou nécessitant un temps d’accompagnement important .
Tous les soignants ont pour mission de soigner et d’accompagner jusqu’à la fin de vie. Toutes les personnes malades ont droits aux soins palliatifs et ? n accompagnement. Les soins palliatifs dépendent de Fétat du patient et du stade de la maladie. La Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs (SFAP) définit les soins palliatifs comme étant « Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale.
L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle » L’admission dans ces unités est prescrite par un médecin. Mais es places étant limitées, c’est le médec PAGF unités est prescrite par un médecin. Mais les places étant limitées, c’est le médecin responsable de l’unité des soins palliatifs qui priorise les demandes. Ceux qui dispensent des soins palllatifs s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil.
En France, les soins palliatifs sont prodigués par l’ensemble des professionnels de santé, au domicile et à l’hôpital. Ces professionnels peuvent être assistés par des équipes plus spécialisées en soins palliatifs. C’est donc toute ne équipe qui doit travailler en concertation avec la personne malade et ses proches pour définir ensemble un projet de soins cohérent, intégrant les thérapeutiques anti-tumorales et la prise en charge des multiples répercussions de la maladie.
Le projet doit pouvoir évoluer en fonction des modifications des besoins du malade : l’accompagnement doit être un processus dynamique. Chaque professionnel de santé reçoit une formation initiale aux soins palliatifs pendant ses études. Des équipes spécialisées en soins palliatifs peuvent intervenir tout au long de la prise en charge, à l’hôpital (équipes mobiles et unités de oins palliatifs) comme au domicile (réseaux de soins palliatifs).
Le besoin d’écoute et de réconfort est nécessaire pour se sentir épaulé, traverser des phases de remise en question et pouvoir faire face au quotidien de la prise en charge et le cas échéant, ? l’évolution défavorable de la maladie. L’écoute globale implique tout l’entourage, qu’il soit échéant, à révolution défavorable de la maladie. L’écoute globale implique tout l’entourage, qu’il soit familial ou amical. Elle est complétée de l’écoute des soignants et des bénévoles. Dans certains cas, les malades font appel aux représentants du culte.
Il est important de concevoir l’expression de ces solidarités comme faisant partie intégrante de raccompagnement, c’est-à-dire comme des temps nécessaires au réconfort. Il est ainsi important d’avoir une attitude d’écoute, de communication tout en étant respectueux de la personne soignée : Apaiser les douleurs et l’angoisse, Avoir une bonne connaissance du malade et de sa famille, Accueillir et entourer la famille de la personne pendant et après le deuil, ainsi que permettre aux malades d’exprimer leurs sentiments et leurs demandes même sur la mort.
L’équipe médicale est garante du respect de la dignité du patient t assure la qualité de vie par des soins spécifiques. Il rencontre régulièrement l’équipe pluridisciplinaire, le patient et sa famille. Les soins palliatifs font l’objet d’obligations répertoriés dans les textes réglementaires de la profession infirmiere du Code de La Santé publique, par exemple il est stipulé dans l’article R4311 « Les soins infirmiers , préventifs curatifs et palliatifs, intègrent qualité et technique des relatlons avec le malade[… ils ont pour objet , dans le respect des droits de la personne La finalité de la démarche de soins infirmiers palliatifs est l’aide à apporter our un mieux être, donc u démarche de sains infirmiers palliatifs est l’aide à apporter pour un mieux être, donc une meilleure qualité de vie possible pour la personne, jusque la fin de son parcours, en recherche d’un maximum de confort tant physique que psychique, en respectant lesdésirs et les besoins spécifiques du mourant.
Par exemple en règle générale il est important de respecter les goûts alimentaires, présenter des mets appétissants accompagnés d’odeurs alléchantes , stimuler à shydrater , Donner du temps au patient lors du repas et communiquer avec lui,Aider le patient ? manger ;Proposer à la famille d’apporter des suppléments qui feront plaisir au patient, d’assister ou même de prendre ses repas avec le patient. En phase terminale,bien des patients ont des problèmes d’humidification buccopharyngée que ron peut assurer par des soins de bouche réguliers.
D’autres soins de confort et bien être sont à mettre en place comme : Changer le patient de position très régulièrement, Si possible, encourager le patient à se mobiliser, Utiliser une literie spécifique pour prévenir les lésions cutanées lorsque le patient est alité, Changer a literie du patient et/ou les protections dès qu’elles sont souillées, afin d’éviter une irritation cutanée,S’assurer que la peau est propre et sèche. Effectuer des massages doux de prévention à l’aide d’une pommade émolliente. ?viter d’utiliser un savon irritant,Soulever le patient au lieu de le tirer pour le déplacer dans le lit, afin d’éviter la force de cisaillement, S’assurer que la literi pour le déplacer dans le lit, afin d’éviter la force de cisaillement, Sassurer que la literie est sèche, propre, sans plis ni miettes, Faire participer la famille aux soins si elle le désire, Refaire les ansements selon les protocoles en vigueur. Dans un état comateux, le réflexe de clignement régulier des yeux pour lubrifier la cornée disparaît.
Il convient d’instiller régulièrement du sérum physiologique ou tout autre produit prescrit en accompagnant ce geste d’un petit massage de la paupière. Au regard de tous ces recherches j’ai alors pu comprendre que la prise en charge palliative va bien au delà du soulagement de la douleur. Que des gestes et soins simples peuvent aider le patient à partir dans un meilleur état psychique . Dans le cas de Mme H il ne m’est pas permis de juger la prise en charge ui a pu être apportée dans sa fin de vie, mais néanmoins au vue de la situation et de mon étonnement j’ai pu approfondir mes connaissances .
Je ne pourrais néanmoins pas exercer dans un service spécialisé de soins palliatifs mais j’ai désormais intégré l’idée que le soin palliatif ne désigne pas exclusivement la phase de fin de vie mais bien dès l’instant où le diagnostic d’incurabilité est posé. Dès lors, j’ai pu m’enrichir d’une réflexion à la fois professionnelle et personnelle. Ferons-nous assez pour accompagner le patient dans ses derniers instants ? C’est néanmoins une question qui me reste à éclairer .