analyse pratique

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1 er stage ANALYSE PRATIQUE Me F. est une résidente âgée de 83 ans, elle est rentrée dans un EHPAD sous tutelle de son mari à l’étage du Cantau. On lui a diagnostiqué la maladie d’Alzheimer avec perte d’autonomie dans les actes de la vie quotidienne et trouble de la mémoire et de la communication. Le Cantou est un service fermé où les résidents ne peuvent de vie du matin et un u r servlce de 14 résiden de , l’infirmière. L’équipe aide-soignante, pren . y a une auxiliaire ul gère seule ce la direction de e veilleuse et d’une hoo à 7h00. Me F. est aidée quotidiennement pour se pr parer le matin mais elle ange seule. Pendant le repas de midi, Me F. n’a rien touché à son assiette. Je demande à l’auxiliaire de vie du jour H. si c’était habituel, elle me répond que non, qu’au contraire elle a bon appétit. Je m’approche de Me F„ je lui propose de raider à manger, elle ne me répond pas. Je lui propose de lui servir d’autres plats dlsponibles en cuisine, je les énumère.

Elle me répète à chaque fois mes mots sa Swipe to View next page sans que je puisse comprendre son choix. L’auxiliaire de vie H. vient auprès de Me F„ elle lui propose les desserts qu’elles préfèrent, Me F. fait un petit sourire. H. ui met la cuillère dans la bouche qu’elle ouvre à peine. Et là, Me F. fait une grimace en répétant non plusieurs fois. H. retente de lui donner une cuillère du dessert mais cette fois-ci Me F. la repousse. H. me regarde et me dit qu’elle ne trouve pas cela normale.

Je demande ? comment cela s’était passé les jours précédents, elle me répond qu’elle revenait de son repos et que les remplaçants intérimaires n’avaient pas fait de transmission relatant un problème à propos de Me F. L’auxiliaire de vie H. me fait remarquer Me F. tient sa bouche fermée avec sa main. Je luis demande si elle a mal, elle e répond pas, je lui précise la bouche en lui montrant. Elle ne dit rien mais baisse la tête et tient encore plus serrée sa bouche et ses joues. H. attend une trentaine de seconde que Me F. e détende, puis tout doucement elle réussit à lui faire ouvrir la bouche. Et là, tous les deux, on observe avec stupeur que certains dents de Me F. sont noires et Me F. referme la bouche très vite. Je comprends que Me F. ne voulait plus manger car elle était très douloureuse m bouche très vite. Je comprends que Me F. ne voulait plus manger car elle était très douloureuse mais que nous avions rien emarqué jusqu’à présent. L’auxiliaire de vie prévient rapidement l’infirmière et le médecin. L’infirmière essaie de joindre le tuteur de Me F. our avoir l’autorisation de prendre rendez-vous chez le dentiste. En attendant le rendez-vous, le medecin a prescrit des antalgiques 3 fois par jour. Comment cela se fait-il que les dents de Me F. se soient abimées aussi gravement? Pourquoi ne nous l’avons pas remarqué ? pourquoi n’ai-je pas pu voir la douleur de Me F. ? Comment communiquer avec Me F. ? Selon les articles R4311-2 à R4311-5 du code de la santé publique, ‘infirmier doit protéger et maintenir l’intégrité de la santé physique des personnes qu’il soigne de son rôle propre. Dans ce cas, Me F. ‘est pas une personne autonome, sa prise en charge aux niveaux de ses besoins est bien spécifiée dans son dossier médical. Il se pourrait qu’il y ait eu un manque dans la continulté de Févaluation des sons de la bouche. Du fait de sa maladie, Me F. ne dit pas ce qui lui convient, elle a un trouble de la mémoire, du langage et du comportement. C’est ? nous en tant que soignant d’évaluer et de trouve mémoire, du langage et du comportement. C’est à nous en tant que soignant d’évaluer et de trouver des stratégies de soins même si Me F. ‘est pas conciliante avec nos soins. Je comprends maintenant que je ne pouvais prendre soin de Me F. avec mes peu de connaissance de la maladie d’Alzheimer et qu’il faut une bonne compréhension de l’effet de la maladie sur la communication et sur sa vie. Il faut une approche différente pour pouvoir communiquer. Il n’y a pas que la communication verbale, il y a le ressenti du soignant. D’ailleurs, dans cette situation, l’auxiliaire de vie qui connait bien les habitudes de vie de Me F. elle comprend rapidement que quelque chose d’anormal se passait.

Elle lui propose directement ce qul lui fait plaisir en besoin allmentaire pour évaluer sa réaction. On observe ainsi qu’il est important de nouer cette relation entre le soignant et le soigné. A mon niveau, il aurait fallu que je sois plus attentif et observateur des gestes de Me F. , de son comportement, de ses émotions, c’est toute la dimension non verbale de la communication. Malgré la maladie, les possibilités d’expression des émotions, de contact avec l’environnement sont souvent préservées.

Il est de notre rôle propre aussi de prévenir, PAGF Il est de notre rôle propre aussi de prévenir, évaluer et de soulager la douleur mais dans ce cas de communication difficile, l’outil d’évaluation « EVA » que j’avals à ma disposition était impossible à utiliser. L’auxiliaire de vie et moi avons décelé qu’il y avait peut-être une douleur sans certitude car Me F. nous l’avait transmise par son émotion qu’elle a fait figurer sur son visage. Encore une fois je n’avais pas les bons outils pour évaluer cette douleur.

L’échelle DOLOPLUS 2 et EVENDOL qui sont une ?valuation comportementale de la douleur chez la personne âgée présentant des troubles de la communication et de la mémoire correspondent mieux dans cette situation. Ainsi, on voit que la douleur doit être évaluée dans différents contextes et différentes situations, avant et pendant les soins, au repos ou en action du patient. La douleur n’est pas un système isolé, le soignant doit pouvoir mobiliser ses connaissances et son sens de l’observation. L’utilisation de ces outils n’est pas aussi facile qu’on le penserait, on n’a pas forcément le réflexe et l’efficacité qu’on voudrait.