ANALYSE DE LA PRATIQUE STAGE 5 TRISOMIE

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Marion CHATEAU épouse FLEURY Promotion 2011 /2014 ANALYSE DE LA PRATIQUE STAGE 5 sg NUMÉRO 2 LA PRISE EN CHARGE DE PERSONNES AGEES TRISOMIQUES Situation Où : le service d’un EHPAD Qui : Mme C, âgée de 69 porteuse d’une trisomie 21 Quoi : Le vendredi, au tour de 15h, Mme C est retrouvée avec l’œil crevé dans sa chambre, elle ne se plaint pas. Elle sera mutée aux urgences ophtalmiques de REH et reviendra dans le service le lundi AM.

Pour comprendre ce questionnement il co lent patiente : Mme C se réveille trè or7 p de dre mon écisions sur cette rive elle lui donne on petit-déjeuner puis elle l’aide à faire sa toilette et à s’habiller. Mme C déambule ensuite dans le service, elle aime aller dans la chambre de 2 résidentes en particulier pour enlever leur plateau de PD]. L’équipe est obligée de la surveiller en permanence car elle veut souvent les enlever avant que les résidentes aient terminé. Elle rentre aussi dans les chambres alors que les soignantes sont en train de faire des sains.

Souvent elle va aussi dans la salle à manger ou quelques résidants prennent leur PDJ et de la même façon elle tente de leur enlever leur plateau. Elle reste dans le couloir toute la matinée et cela génère du stress pour l’équipe soignante qui est souvent obligé de hausser la voix pour éviter qu’elle fasse des « bêtises b. prise en charge de Mme C est source de questionnement au sein de l’équipe : en effet Mme C est considérée par tout le monde comme « pénible » en ce moment.

La solution ultime est une injection de neuroleptique en IM quand l’équipe a atteint ses limites. L’équipe a l’impression de passer son temps à faire la police avec Mme C. Mais elle n’a pas un positionnement uniforme vis-à-vis e Mme C, par exemple certaines la laissent entrer dans l’office d’autres lui interdisent. L’équipe a l’impression d’être à la limite de la maltraitance dans certaines situations. Le cas de Mme C a été soumis au médecin mais pour le moment aucune solution n’a été proposée.

Cet incident a touché toute l’équipe car c’était ce qu’elle redoutait depuis longtemps. On ne saura jamais ce qui s’est passé mais on sait que Mme C venait se plaindre lorsqu’elle avait mal ou que quelque chose n’allait pas. Elle avait par contre une attitude enfantine lorsqu’elle avait fait une bêtise elle restait dans sa hambre pour ne pas se faire gronder ». Son attitude laisse penser que c’est un accident lié à une bêtise qu’elle a faite.

On peut se demander alors pourquoi elle a ce comportement, elle s’ennuie certainement au sein du service car il y a peu d’activités et quand elles existent elles ne sont pas forcément adaptées ? son handicap. Analyse Cette situation m’a permis de m’interroger sur la prise en charge des personnes trisomiques vieillissantes. La trisomie 21 est une maladie génétique congénitale provoquée par la présence d’un chromosome surnumeraire pour la PAG » rif 7 maladie génétique congénitale provoquée par la présence d’un chromosome surnuméraire pour la 21e paire.

Ses signes cliniques sont très nets, un retard cognitif est observé, associé à des modifications morphologiques particulières. La médecine a fait de grands progrès ces dernières années : on comprend un peu mieux le mécanisme de cette maladie et on sait mieux prévenir et soigner les complications et pathologies associées. L’intégration sociale s’est améliorée, la prise en charge est optimisée. Les personnes touchées par la trisomie 21 peuvent onc prétendre à une espérance de vie quasi-normale.

Ce qui n’est pas sans poser de nouveaux problèmes liés ? la survenue de maladies du vieillissement et au manque d’anticipatlon de la prlse en charge des personnes trisomiques 21 vieillissantes. Les problèmes rencontrés chez la PA (personne âgée) atteintes de trisomie diffèrent de ceux rencontrés habituellement chez la PA pa -la présence quasi constante de certains troubles somatiques ou de certaines maladies : troubles urinaires graves chez la femme (Mme C est incontinente urinaire), troubles digestifs, cardiaques, isuels, cancers digestifs. l’imbrication des difficultés intellectuelles et linguistiques connues aux âges antérieurs et des difficultés nouvelles liées ? la sénescence. La communication est souvent rendue difficile d’autant plus que la PA la réclame avec impatience, ne fait plus d’effort pour se faire comprendre, a un langage souvent bredouillant qui rend l’intelligibilité encore plus réduite qu’elle ne l’était auparava PAGF3C,F7 souvent bredouillant qui rend Pintelligibilité encore plus réduite qu’elle ne l’était auparavant.

Dans mon cas effectivement Mme C ne communique ratiquement plus par la parole, son élocution est difficile, on a du mal à la comprendre. Elle est très plaintive. La PA trisomique souffre aussi souvent de troubles de la personnalité comme la PA mais aggravés du fait de l’abandon affectif dont ces personnes sont victimes : les parents sont soit très âgés et donc peu présents, soit décédés, tandis que la famille ou la tutelle s’est éloigné de l’adulte qui reste très isolé.

Les parents de Mme C sont décédés, elle n’a plus aucune famille. -les carences affectives pratiquement constantes chez toutes les ersonnes rencontrées les rendent indifférents à l’entourage, aux activités proposées, même celle qu’ils aimaient antérieurement, mais aussi aux tentatives d’aides qui sont réduites et ponctuelles.

Les aides à mettre en œuvre pour la PA trisomique : -Les aides médicales et para-médicales : aun suivi médical régulier OLIne aide kinésithérapique : pour maintenir une motricité quand c’est possible, pour soulager les troubles circulatoires graves et douloureux, pour éviter les escarres 01_Jne aide orthophonique : pour maintenir, stimuler et faire éinvestir la communication et le langage aux personnes qui en ont besoin. une aide psychologique : désintérêt, repli sur soi, syndrome dépressif sont autant de difficultés que le psychologue pourrait limiter -Aide au quotidien : séance de coiffeur, aide à la toilette, leur donner des responsabilit donner des responsabilités Les solutions possibles à l’heure actuelle : l’objectif est de trouver une solution la plus durable possible, répondant à leur besoins et étant source de bien-être et d’épanouissement. Le maintien à domicile : A l’aide de différentes structures intervenant à domicile.

Les imites de ce maintien sont atteintes par la défaillance de l’entourage social et familial, le sous-équipement de la ville en services de maintien à domicile ou la dépendance de la personne rendant son domicile inaccessible et inadapté. Une dégradation de l’état de santé ou de l’autonomie, une majoration des besoins ne permettent parfois plus d’autres choix que celui du type de structure. L’accueil familial : -Les « attelages » : ce terme désigne les dyades interdépendantes constitué par la personne handicapée vieillissante et le parent survivant.

Les limites à cet accueil : le vieillissement du parent, ‘accroissement de sa dépendance, l’isolement familial et social compromettant l’accès aux aides. -Les familles d’accueil : il existe un agrément spécifique pour les personnes âgées et handicapées. Là aussi les limites sont liées ? l’aggravation de fétat de santé ou de la dépendance. L’accueil de jour : Pour les personnes handicapées reconnues inaptes au travail. C’est une possibilité de réussite d’intégration car la personne handicapée peut se sentir utile. Cela permet à l’aidant naturel d’avoir quelques heures de liberté. Mais le personnel est souvent Incom