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Les transformations des territoires, entre héritages et nouvelles fractures – Aménagement du territoire Intro : Lendemain de la guerre, nécessité de moderniser le territoire français et assurer certaine équité etre les régions. Il existe une disparité croissante entre Paris et la province et entre une France riche et industrielle au nord ‘une ligne Le Havre/ Marseille et une France pauvre et agricole au sud de cette ligne. Mise en place d’une politique d’aménagement du territoire (PAT) dès les 50s L’évolution du conte entreprise de moder national.

Construction europé u territoire français or 14 Sni* to View ue modifie cette ge du territoire e) : organisation des objectifs des acteurs et des financements Chelle européenne Mondialisation 0 internationalisation accrue de Péco française avec ses conséquences sur rappareil productif français (délocalisation, orientation de l’industrie française vers la haute technologie, essor des activités tertiaires) Lois de décentralisation de 82-83 ; mise en place d’une nouvelle organisation administrative accordant aux collectivités locales des compétences territoriales avec des capacités d’investissements 0’s et évolution de l’idéologie politique et économique dominantes vers le libéralisme qui se fait aux dépens du rôle de l’État et à l’avantage des forces du marché l- L’atténuation progressive des grands déséquilibres territoriaux traditionnels parisienne sur de nombreux plans Fin 2WW : éclat de la domination parisienne 0 aspect démo, déclsionnel, productif Hégémonie dénoncée par J-F Gravier dans, Paris et le désert Français Entre 50-60, on privilégie la recherche de l’équilibre et de l’équité territoriale dans une politique d’aménagement du territoire.

Cependant, en termes de production de richesses, la région parisienne tend à s’accroître : la région Ile-de-France représente du PIB métropolitain en 1990. Aussi, région francilienne tend à accaparer une part croissante des activités de commandement, de recherche et de production de haute technologie avec h des emplois métropolitains super. eurs. Accueil des investissements étrangers (2ème rang de la CEE) Malgré désindustrialisation croissante, région parisienne garde la 1 ère place. Revenu toujours une part importante, avec 22% du total en 1990 lors qu’elle ne concentre que de la pop. 2. Mais une influence croissante des grandes villes Grandes villes de provinces Cl métropoles régionales, voire une envergure européenne (Lyon, Marseille, Lille).

Un certain rééquilibrage en 2 plans : Plan démographique : En 1962, paris rassemble 8 781 000 habitants (à peu près autant que 17 plus grandes aires urbaines province En 1990, pans rassemble 10 859 000 habs (croissance de en 28 ans) mais les 17 autres métro ales comptent au total 12miIlions d’habs (soit un 40% sur la même migratoires est déficitaire avec le reste du territoire nationale, andis que les métropoles de province bénéficient de ces flux migratoires Plan des activités de commandement : Villes de province affirment leur rôle au sein du territoire national. Les trois principales métropoles de province (Lyon, Lille, Marseille) ont un secteur métropolitain supérieur » important mais d’autres grandes villes moins peuplées ont acquis une part d’emplois métropolitains plus élevées que celle des 3 principales métropoles régionales : Grenoble, Toulouse et Montpelier qualifiées de technopoles. Hors celles-ci présentent certaines limitent dans leur activités de ommandement, comme Toulouse qui souffre d’un déficit dans la banque-assurance ou Montpellier dans la gestion de l’industrie.

Cela peut être expliqué par différents facteurs La localisation par rapport à Paris et aux frontières : proximité de Paris s’avère handicapante, tandis que la proximité de certaines frontières se révèle stimulante Situation p/r grand axes et pôles de communication La présence de spécialisation technologique Or ces métropoles restent loin de pouvoir rivaliser avec leurs homologues allemands, britanniques en termes de capacités ‘investissement ou de partenariats economiques transnationaux, elles n’ont qu’une influence régionale. L’Etat depuis 1960, avec la politique des métropoles d’équilibre (1 964), jour un rôle dans l’émergence des métropoles régionales Depuis 1980, la polltique d’aménagement du terrltoire (PAT) ne cherche plus à freiner la puissance parisienne, bien au contraire.

En parallèle, les collectivités territoriales essayent de développer les liens des grandes villes de province avec certaines ville 12 territoriales essayent de développer les liens des grandes villes de rovince avec certaines villes européennes B- L’Effacement progressif de la ligne de clivage Havre/Marseille Clivage apparu avec la révolution industrielle du XIXème siècle, il constitue l’autre grande disparité histoire du territoire français qui apparaît en évident au lendemain de la fin du 2WW 1 . Un rattrapage net et rapide du Sud et de l’Ouest Plan démographie : Dps 60, région Sud et de l’Ouest connaissent une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale.

Elles bénéficient d’importants flux migratoires : entre 75-90 les régions u Sud et de l’Ouest ont une solde migratoire supérieure ? par an. C’est notamment les départements du Sud et du littoral atlantique qui attirent le plus de population Plan économique La décentralisation industrielle des 60’s a permis un essor de l’industrie de fouest et du Bassin parisien en exploltant la main- d’œuvre bon marché de ces régions. Des industries de hautes technologies se sont fixées à la proximité des grandes villes du Sud et de l’Ouest. Sur la Côte d’Azur, le technopôle de Sophia-Agropolis de 69 sur initiative privée est vite soutenu par FEtat.

Le dvpt rapide de ces echnopôles au sud et à Houest du territoire français a pu faire croire à une localisation privilégiée de ces parcs d’activités innovantes, mais en réalité toutes les villes de taille importante ou moyenne ont cherché à se doter de ce modèle industrialo- tertiaire pour stimuler le développement économique. Essor du tourisme . Essor du tourisme sur les fa des méditerranéenne et atlantique dps 60’s a contribué au ré territoire national. 60’s a contribué au rééquilibrage du territoire national. Formulation d’une « France inverse » selon les termes de René l. Jhrich. Economiste français publie en 1987 1’ouvrage La France inversée ?

Les régions en mutation, qui souligne l’attractivité démographique de la moitié méridionale et occidentale du Il faut quand même apporter certaine nuance à ce jugement L’importance éco du Nord et de l’Est, surtout de la région parisienne perdure, c’est un phénomène de rattrapage (démo et éco) Ainsi 2 grands types de facteurs expliquent l’atténuation des disparités territoriales de part et d’autre de la ligne Le Havre/ Marseille . Rôle de la PAT (70’s) et la politique de décentralisation industrielle ui vise à freiner Iaa concentration de l’industrie en région parisienne : effectif industriel de l’Ile-de-France stagnent 60’s et puis infléchissent. On met en place des divisions territoriales avec des zones pénalisées ou aidées ou neutres. Paris = zones neutres mais c’est la région qui présente le principal taux de créatsion d’emploi industriel aux côtés de la Bretagne.

Facteur principal relève des stratégies des entreprises adaptés aux méthodes de travail privilégiées é cette époque pour les industries de main-d’œuvre (automobile, électronique grand ublic). Il faut insister sur la tertiarisation de l’éco et l’éva de l’industrie vers la haute technologique et une valeur ajoutée plus importante : plus grande souplesse d’implantation des entreprlses (contraire à la localisation de l’entreprise plus contraignante qui choisissaient leur emplacement en fonction de la proximité des matières premières et des ports. Jotu l’importance du cadre de vie dans le choix de l’implantat PAGF s OF des matières premières et des ports.

D’où l’importance du cadre de vie dans le choix de l’implantation, pour attirer une main- ‘œuvre qualifiée indispensable aux industries technologiques avancées, alors que faccessibilité du territoire s’améliore beaucoup (68 – Pompidou aménagement des autoroutes) 2. L’essor des régions frontalières Dans le cadre de la construction européenne, les zones périphériques deviennent des interfaces valorisées, surtout celle du Nord et de l’Est, proche de la dorsale européenne (cœur actif et le plus peuplé de l’Europe). Proximité de l’Allemagne rhénane et du Benelux favorise l’importance des investissements étrangers en Alsace (Sony installée dps 86), en Lorraine et Nord-pas de Calais. L’importance du travail frontalier attenue le chômage (Alsace).

Le dynamisme frontaliers est mis en avant par les infrastructures du réseau de transports français qui est de mieux en mieux insérés dans le réseau européen. Ainsi, l’essor des régions frontalières du Nord et de l’Est favorise la reconversion des vieux espaces industriels de cette partie du territoire français et freine le rattrapage du Sud et de l’Ouest. C- Divers processus d’Homogénéisation du territoire français 1 . L’urbanisation de la société française Phénomène croissant à partir de 1945 C] pose des difficultés iée à révolution des découpages qui tente de s’adapter à une réalité spatiale mouvante (étalement des banlieues et des zones périurbaines). n 46 à en 75 (part de la pop urbaine) Ensuite la croissance démo de l’es ace urbain moins forte en 90 car les unit finies par INSEE ne PAGF par INSEE ne permettent pas d’apprécier l’essor du phénomène périurbain dps 70 La grande extension (dps 69’s) des espaces urbanisés résulte du processus de périurbanisation, grand consommateur d’espace 0 contribue à l’uniformisation des périphéries urbaines ainsi qu’? l’atténuation du clivage rural/urbain. Parallèlement à cette évolution, les disparités interrégionales s’estompent (atténuent) fortement en termes de structures d’emploi. En effet, la désindustrialisation et la tertiarisation participe à la convergence des profits sectoriels d’activité des reglons. C] les modes de vie et de consommatlon ont tendance ? s’urbaniser partout. Périurbanisation : désigne une urbanisation continue et peu dense aux franges des agglomérations. Contribue à créer des espaces d’interpénétration de la ville et de la campagne, caractérisés par d’importantes migrations uotidiennes domicile/travail, qu’on qualifie de périurbains.

Une approche plutôt politiques et médiatiques, tandis qu’il est loin d’être ancré dans la société : les pérurbains eux-mêmes ignorent leur existence. 2. L’essor des mobilités L’essor des mobilités constitue un puissant facteur de transformation des dynamiques territoriales. 60’s, l’idée de créer un TGV (train à grande vitesse) reliant les prlncpales VIIIes françaises Cl décision de construlre la première LGV (ligne à grande vitesse) n’est prise qu’en 74 entre Paris et Lyon (inauguration en 81 Pour les autoroutes, l’Etat adopte en 55 adopte une loi qui permet recours au péage qui constitue alors le véritable essor du réseau autoroutier françai mpte plus de 7000km PAGF 12 de 7000km d’autoroutes, dont les % sous formes de concessions.

Par la mise en œuvre des transports rapides (TGV, avion, autoroute), on observe un nouveau rapport à l’espace grâce à l’accélération des vitesses de déplacement et à la meilleure accessibilité du territoire. D’une part, la modernisation et la configuration des réseaux de transport maintiennent le rôle central du pôle parisien, d’autre part le dvpt des transversales end à mieux irriguer le territoire. Néanmoins, il est nécessaire de mitiger ce constat puisque on observe que les territoires apparaissent inégaux face à l’essor des mobilités. Le progrès de la distance-temps favorise les principaux axes, eu aux prlncpaux pôles nationaux. Ex : Axe paris-Lyon-Marsellle avec ses branchements vers l’Europe. Effet tunnel : situation d’un espace traversé par un axe de transport mais n’en bénéficient pas.

C’est alors un espace éloigné des points d’accès d’une autoroute et d’une LGV qui souffre de cet effet tunnel. Par conséquent, la mobilité des français s’est accrue depuis 60’s : distances parcourues en moyenne par an et par personne ont beaucoup augmenté. 80’s : déplacements à moyenne longue distance (vacances, loisirs) tendent à croître plus vite que les mobilités locales. Découplage progressif des lieux où se crée le revenu et de ceux où s’effectue la dépense. (Liée à l’essor des mobilités) Ce mvnt favorise la réduction des disparités de revenu entre les territoires. ll- Une évolution vers un territoire national plus fragmenté et plus complexe A- Un archipel métropolita nt toulours plus du reste