exposé sur DUFOUR
LES SUJETS DE L’EDUCATION de Dany Robert DUFOUR Introduction : Dany Robert DUFOUR est un philosophe français contemporain, professeur de philosophie de l’éducation et maitre de conférences en sciences de féducation à l’université Paris VIII, il est aussi rancien directeur de programme au collège international de philosophie de 2004 à 2010. Il enseigne régulièrement ? l’étranger, en particulier au Brésil, Colombie et Mexique. Son travail porte principalement sur les processus symboliques et se situe à la jonction de la philosophie du langage, de la philosophie politique et de la psychanalyse.
Le texte « Les sujets ouvrages comme « L « Folie et démocratie de l’éducation » ?? ). C de rapport au savoir. OF S. v. p not page à la suite d’autres » en 1993 et que « Les sujets uit la notion d par savoir : « Fensemble plus ou moins indifférencié des connaissances dont est socialement en charge l’école, qui se doit de les produire et de les reproduire le rapport au savoir est alors vu comme un moyen « d’évaluer aussi finement que possible la mesure dans laquelle l’école s’acquitte de sa mission dans un contexte comme le nôtre», c’est-à-dire dans le contexte de la société démocratique arqué par la division sociale.
Néanmoins Dufour essaie de montrer l’intérêt que pourrait présenter une approche du savoir qui prenne en compte une définition philosophique du savoir. pour René Barbié (professeur à l’université Paris VIII), le phil to next page philosophe interpelle ce qui va de soi, il est le dissident même. Il insiste sur le fait que notre culture de l’uniformité, sous la pseudo-diversité, en a grand besoin. C’est pourquoi pour Dufour le savoir ne renverrait pas seulement à un cadre sociologique. La définition philosophique du savoir va différer de la définition lobale vue précédemment. our lui, le savoir c’est les formes de consistance interne de se savoir. D’un point de vue philosophique, le savoir n’existe pas au sens où il existerait un ensemble de connaissances garanti par une même logique interne. A la place de cette unité on trouve une division qui a traversé l’histoire. Les sociétés démocratiques de la Grèce du Seme siècle sont construites à partir de la différenciation entre le « mythos » et le « logos », il y a donc différenciation de 2 modes de penser et de 2 formes de savoirs.
Cette coupure mythos/logos est actuelle our Dufour qui tente de montrer ce qui oppose ces 2 savoirs, en s’appuyant notamment sur son ouvrage « les mystère de la trinité » de 1990. pour Dufour, la notion de ‘jeux de langage’ permet de montrer l’actualité de la coupure entre mythos et logos dans le rapport au savoir. Cest une notion due à Wittgenstein qui a était actualisé par Lyotard dans son ouvrage «la condition post-moderne – rapport sur le savoir Le terme de ‘jeu de langage’ traduit de ‘Sprachspiel’ n’as pas de définition exacte, il est seulement illustré à partir des exemples des « Investigations philosophiques » de
Wittgenstein. De façon générale c’est l’ensemble des humains qui constituent le ‘Sprachspiel’ en jouant d’innombrables jeux de langage. La 20F 13 des humains qui constituent le ‘Sprachspiel’ en jouant d’innombrables jeux de langage. La parole fait partie d’une action ou d’une forme de vie (Lebensform). L’usage du mot ‘jeu de langage’ tente de rendre compte de ce fait. Wittgenstein donne la métaphore de la ville ancienne pour le langage.
Au milieu il y a la vieille ville avec une multitude de ruelles, des places, des maisons anciennes, des maisons modernes et de nombreux humains qui circulent. A la périphérie de cette ville, il y a des agglomérations nouvelles qui s’accroissent constamment. Ce sont les sciences par exemple qui inventent de nouveaux termes pour discuter des aspects de la forme de vie. Pour Antonia Soulez le langage n’a pas été institué pour enseigner. Il faut comprendre pour apprendre le langage mais pour elle parler est enseigner.
Elle argumente en faveur d’un rapprochement entre la vision augustienne (St Augustin dans les confessions) de ce que c’est qu’apprendre l’usage des signes et la conception wittgensteinienne (Wittgenstein dans investigations philosophiques). our elle c’est une forme de dressage linguistique et de répétition qui permet d’apprendre la signification en usant des signes pour se faire comprendre. Pour Dufour « Jouer dans l’un c’est jouer avec les règles qui déterminent la production des énoncés recevables dans ce champs et jouet dans l’autre, c’est jouer à un autre jeu avec d’autres règles ».
Celui qui veut jouer à intérêt de savoir à quel jeu il joue. Le nombre de grands jeux de langages auxquels on peut jouer dans le champ du savoir, est élevé si l’on considère la multiplicité des disciplines d’enseignement, mais il e 0F 13 champ du savoir, est élevé si l’on considère la multiplicité des disciplines d’enseignement, mais il est faible si Hon considère les formes propositionnelles utilisables dans la discursivité et à la disposition effective ou potentielle de tout sujet parlant. Pour savoir combien existe-t-il de modalités de discours, le logicien G.
Frege dans « Ecrits logiques et philosophiques » en 1971, distingue le sens (Sinn) et la référence (Bedeutung). Pour lui, Le Sinn en répond pas à la condition de vérité alors que la Bedeutung est quant à elle y est soumise (à la condition de vérité). On reconnaît ici une réénonciation logique d’une distinction classique celle du certum et du verum. Le certum renvoie à l’univers subjectif et intersubjectif de l’opinion ou de la doctrine et le verum se rapporte à l’univers objectif des vérités factuelles et scientifiques.
Ces 2 univers de discours sont imbriquées en fait, c’est-à-dire dans la pratique, mais ils n’en doivent pas moins être distingués en droit. PLAN : Ces 2 univers de discours renvoient en fait à deux univers de savoirs différents qu’on va distinguer par la suite, dans une première partie pour ce qui relève du certum et du Sinn on arlera de savoir narratif et dans une deuxième partie pour ce qui relève du verum et de la Bedeutung on parlera de savoir démonstratif. On traitera également une troisième partie où on s’intéressera au « sujet en éducation » qui est confronté à 2 formes de savoirs, 2 jeux de langage…
On rendra compte des deux configurations énonciatives spécifiques dans lesquels se produisent les énoncés de savoir narratif et les énoncés de savoir démonstratif. 4 3 lesquels se produisent les énoncés de savoir narratif et les énoncés de savoir démonstratif. 1- Le savoir narratif (Morgane) Le savoir narratif correspond en fait à notre capacité de raconter les choses. Dufour explique que depuis toujours, nous avons retenu et raconté par la suite des récits de tous genres ; que ce soit des légendes, des contes, des histoires locales, familiales…
Il insiste aussi sur la pérennité de ces récits dans le sens où ils ne cessent de se renouveler au fur et à mesure que les individus « se relaient au fil du temps dans l’exercice de la parole Le rapport au savoir est contextualité : c’est un rapport vers les autres, sur le monde .. mais eest aussi un rapport évolutif qui va varier selon es années et les expériences de chacun. Le rapport au savoir est une relation. pour que l’apprentissage soit possible, il faut d’abord établit la relation.
Selon Dufour, ce savoir s’articule obligatoirement autour de trois éléments distincts qui sont le narrateur (celui qui raconte l’histoire), le narrataire (celui qui écoute) et le narré (celui dont provient l’histoire). Le fait d’être trois correspond donc à l’unité minimale pour ce savoir narratif. I parle également de structure via les trois pronoms personnels « je « tu » et « il Cet ensemble de pronoms représente le lien ocial minimal. « Pour que deux soit présents, ici, il faut qu’un autre, un tiers, soir-là, absent ».
Lorsqu’un sujet parle, il dit nécessairement « je » à un « tu » à propos de « il C’est dans un dispositif trinitaire que les prétendants au dialogue doivent entrer s’ils veulent parler. Sans cette trinité, il n’y a 3 que les prétendants au dialogue doivent entrer s’ils veulent parler. Sans cette trinité, il n’y aurait pas de rapport interlocutoire, il n’y aurait pas de culture humaine. Qu’on le veuille ou non, nous sommes, en tant que sujets parlants, sujets du trinitaire. La transmission du savoir narratif a pour but de faire du narrataire un narrateur par la suite.
C’est à dire que sans avoir été dans la position de celui qui écoute, il ne pourrait jamais par la suite être celui qui raconte l’histoire : ce qui serait à l’encontre de cette transmission et qui n’aurait donc plus aucun intérêt par la suite. De plus, comme le souligne Dufour, l’importance dans ce savoir n’est pas la transmission exacte d’une histoire du début à la fin mais bien au contraire, son évolution au fil du temps et par la biais de personnes diverses. En effet, chaque narrateur va faire es mises à jour, des petites variantes sur l’histoire qui lui a été raconté, il va laisser sa propre patte à l’histoire.
Selon Dufour « le savoir narratif est largement ouvert au renouvellement, ? l’improvisation La vérité « vraie ou fausse » n’est donc pas ce qui importe dans ce type de savoir. Ce qui importe c’est le fait de ne pas oublier, de continuer à transmettre son savoir. Le savoir narratif joue un rôle important dans le processus de socialisation selon Dufour dans la mesure où il met des personnes en relation via son triangle pragmatique. Comme il l’explique, devenir narrateur implique d’avoir été narrataire pour ar la suite être narré, il est toujours nécessaire d’être au contact d’autrui pour ce processus de savoir narratif.
On regarde l’individu parmi 6 3 d’être au contact d’autrui pour ce processus de savoir narratif. On regarde l’individu parmi les autres, c’est la question du « sujet parmi les autres sujets » qui est alors traitée dans cette chaine de transmissions des savoirs via les récits. Un autre élément est ms en relief par Dufour, c’est la question d’un risque « d’assèchement du stock narratif » quand dans certaines circonstances, le discours devient de plus en plus are, par un manque de personnes qui entraine un manque de dialogue, de récits et une rupture avec le processus de transmission du savoir.
Lorsque le milieu communautaire dans lequel on se trouve ne permet plus pour des raisons diverses (marginalisation sociale, rupture familiale… ) d’être en présence de narrataire, il prive donc la personne de pouvoir prendre par la suite la place de celui qui raconte. Il y a donc une rupture du processus et un accès à la symbolisation compromis selon Dufour. Ce « raté » dans le processus peut provoquer chez certains individus des confusions entre els différents éléments ue sont le « je », le « tu » et le « il » pouvant parfois mener à des pathologies, des troubles et de la violence.
Intervient alors le rôle primordial de l’école dans ce processus, bien que ce ne soit pas un élément naturel car il agit sur les individus en fonctions de leurs aptitudes. En effet, en cas de soucis de relations dans son environnement personnel, l’école va jouer un rôle non négligeable de substitut dans l’accès au savoir narratif De par divers éléments ludiques ou éducatifs, l’instance va permettre de renouer des liens entre les individus et permettre de reconstruire la c