Comment la violence légale peut-elle être légitime ?
Comment la violence légale peut-elle être légitime? Violence vient du latin violentia, violence (de caractère), fougue, emportement, humeur farouche, cruauté, rigueur (morale), dureté, dérivé de violens, violent, lui-même de vis, vigueur, force La violence est une force non contenue, brutale, une extrême véhémence, une grande agressivité, exercée par une personne ou un groupe de personnes contre quelqu’un pour obtenir quelque chose LEGITIME : légitime vient du latin legitimus, fixé par les lois, conforme aux lois, légitime, légal, lui-même venant de lex, loi, p g droit écrit.
Ici le sens du mot ser comme l’acceptation normes établies. La violence implique l’utilisons au quotidie e vue sociétal coup, sont dans les illicite. Nous actes qui, d’une part porte atteinte à l’intégrité d’une personne -symbolique ou morale-, et d’autre part, porte également atteinte à une norme établie. Selon Thomas Hobbes, le propre de la violence c’est qu’on est obligé de la subir. Cest un acte qui agit en dehors d’une volonté du sujet des violences. L’ordre établi repose sur un choix : l’état de nature ou la société civile, l’anarchie ou l’ordre. Ainsi, l’autorité ne peut être violente, ussi brutale qu’elle soit.
L’execution de la force au service d’une fonction lui a été délivrée par consentement. Pourtant, il faut ilCl aller au delà, refuser de restreindre à ce point le concept de violence; il faut reconnaître comme violence tout ce qui une action -directe ou indirecte- portant atteinte à l’intégrité de « l’autre » : tant dans son intégrité physique, ou morale. L’idée est de ne pas se référer à la notion de légal ou illégal. Toute application de peine est une violence. On peut distinguer les violences militaires, et les violences politiques ; peuvent-elles être légitimes ?
Peuvent-elle prendre racine dans une nécessité sociale? Il y a cette première reponse possible : la violence inninterrompue tout au long de l’histoire. Certes, elle décline chaque jours comme Bill Clinton aimait à le dire: «Suivez les courbes, pas les gros titres» – mais l’Histoire n’est pas à refaire, et au départ, l’Etat n’est qu’une association de brigands, qui a empoigné le pouvoir : il y a une violence fondatrice, au service d’un contrat social : la sécurité contre l’état de nature. Hobbes disait « Chomme est un loup pour l’homme »; c’est un fondement de la necessité d’un contrat social.
En effet une garantie sécuritaire s’impose lorsque la question de la réciprocité se pose. En cela réside donc la fonction(/prétexte? ) du contrat,’ la fontcion du droit et de l’Etat. L’autorité souveraine assure de pouvoir compter sur une harmonie inter-personelle, car la violence originelle de l’individu est tamiséepar la violence, au service du droit. Ainsi le choix entre l’état de nature et la société civile ne se pose plus, et les popu 2 service du droit. plus, et les populations changeantes subissent toujours, au fil des générations, les même libertés cadrées.
Un épisode de début de South Park pointe du doigt cette situation, en mettant en scène un vote à procéder pour désigner la mascotte de l’équipe dans lequel s’affrontent une poire à lavement et un sandwich au caca. e jeune Stan, désoeuvré de devoir faire un tel choix, apprends aux cours des évènements, que toute sa VIe il n’aura légalement que des « faux » choix à faire. Le pessimisme d’Hobbes fut largement critiqué . ‘ plaisant raisonneur qui pour échapper à des loups et à des chacals se jette dans les bras d’un tigre Toujours est-il que le contrat social tiens oujours en place.
Et les violences aussi ; W. Benjamin montre la violence première contenue dans le droit, la violence fondatrice, qui vise à abolir l’affrontement entre les forces sociales. Elle naît de la démocratie athénienne, lorsque Dracon et Solon viennent apporter les « lois » car les conflits au sein de grandes familles prenaient des ampleurs nationales. Il fallait un médiateur, un tiers, non qui choisisse l’homme à désigner, mais qui dise la règle selon laquelle ce choix serait fait, règle suffisamment neutre pour être acceptée par tout le monde.
Autrement dit le détour par le droit était un moyen de dépersonnaliser le conflit et de trouver un compromis acceptable. la caractéristique de la législation de Dracon était 3 trouver un compromis acceptable. la caractéristique de la législation de Dracon était d’être dune effroyable sévérité. On sait encore aujourd’hui ce que veut dire une règle draconienne. Toujours selon W. Benjamin, il y a une deuxième violence au coeur du droit, c’est la violence qui fait respecter le droit, la force, la contrainte dite légitime : en clair, la puissance publique.
Ily a ette idée d’une violence qui vient « refonder » perpétuellement, nous rapellant que si l’on n’obéit pas de gré, on obéira de force. c’est ainsi que l’Etat devient garant de l’association du monopole de la contrainte et la garantie de sa légitimité Ainsi naissent les règles de vie sociale, les normes et leur intériorisation. Grâce notemment au travail éducatif, à un conditionnement social, la population a ainsi en tête toute une série de normes, et l’idée qu’il faille y obéir de soi-même, tout en sachant que des gens sont employés pour nous faire obéir de oute façon.
La violence fondatrice resurgit si l’éducation n’est pas au point; par le moyen de la disuasion, plus ou moins efficace, le but est de faire reculer la violence inter-personnelle liée à l’état de nature e système judiciaire peut maintenant être comparé à ‘utilité du rite sacrificiel des Aztèques; leur pensée consistant à croire que l’énergie des individus se perdait si l’on ne renouvelait pas le rite pour retrouver une cohérence de groupe. Or, la cérémonie de procès a la même fonction, dans un ordre symbolique : rapeller ce qui nous uni 4