Sujet = Dans quelle mesure l’évolution de la socialisation par genres modifie-t-elle la répartition des rôles hommes-femmes dans notre société?
L’INFLUENCE DE LA SOCIALISATION SUR LES STATUTS ET LES ROLES PAR GENRE Introduction : Amorce = Tous les jours, les femmes prouvent qu’elles peuvent remettre en cause la répartition traditionnelle des tâches. Elles accèdent à des métiers autrefois réservés aux hommes (médecins, cosmonautes, conducteurs de bus… ). Elles exercent des fonctions politiq présidente du Consei on un ensemble de lois et féminins, sur la pa élections), on observ ‘Vipe next page des finances, endant, malgré alaires masculins candidatures aux entre hommes et femmes dans de nombreux domaines.
Ainsi, 18,5% des députés sont des femmes, en France en 2007, ce qui place ce pays au bas du classement des pays développés (Doc 6). Problématique = L’éducation des garçons et des filles est-elle devenue plus égalitaire au point de mettre fin à la différence et aux inégalités observés dans les positions sociales et les rôles que la société française assignait aux femmes et aux hommes jusque dans les années 1960 ?
La société démocratique a-t-elle effacé la socialisation différentielle par genre comme pourrait le faire croire la place croissante des femmes à tous les niveaux de a société ? A-t-elle mis fin à la domination masculine ? Comment peut-on expliquer la persistance Swige to next page persistance d’un certain nombre d’inégalités entre hommes et femmes ? Une action volontariste de la part de l’Etat, visant ? modifier les conditions d’éducation, peut-elle suffire à rendre plus égalitaire la place des hommes et des femmes dans la société ? ? Annonce du plan = Après avoir analysé comment une société démocratique modifie les principes éducatifs et les attentes vis-à- vis des garçons et des filles dans le sens d’une plus grande égalité es droits et des positions, nous allons essayer d’expliquer la persistance de différences et d’inégalités de genre. 1 – LES INEGALITES DE STATUT ET DE RÔLE ENTRE HOMMES ET FEMMES ONT TENDANCE A DIMINUER A – LA SOCIALISATION DES GARCONS ET DES FILLES EST AUJOURD’HUI PLUS PROCHE…
Phrase introductive = Alexis de Tocqueville a parfaitement montré que le principe fondateur des sociétés démocratiques était « l’égalité des conditions », c’est-à-dire la conjugaison de l’égalité en droit, l’égalité des chances et l’égalité des situations. Dans ce ype de société l’inégalité entre les hommes et les femmes est une contradiction qui ne peut se résoudre que par sa réduction progressive. Les femmes ont eu, peu à peu, accès au droit de vote, au droit à la contraception, au droit à l’avortement, ? l’emploi salarié (Doc 5)…
Qu’en est-il résulté pour la socialisation des filles et des garçons ? Û Tout d’abord, la socialisation familiale est devenue plus égalitaire. Le modèle de la femme au foye 2 OF s socialisation familiale est devenue plus égartaire. Le modèle de la femme au foyer, propre aux générations nées dans les années 920-1930, a été remplacé par le modèle de la femme active pour les générations suivantes. Les ambitions des parents pour leurs filles se sont rapprochées de celles qu’ils ont pour leurs garçons, sans privilégier pour elles un avenir lié au mariage et à la famille.
Les filles vont être influencées par l’activité de leur mère. Elles vont vouloir exprimer leur individualité à travers leur profession au même titre que les garçons (Doc 5). De même, les parents vont partager à égalité un certain nombre de tâches : organiser la vie sociale du ménage, jouer avec les enfants… Doc 2). Les enfants vont donc intérioriser cette égalité et se comporter en conséquence ensuite. D Ensuite, la socialisation scolaire va renforcer ce modèle égalitaire. L’Ecole, qui séparait autrefois les filles et les garçons, est devenu mixte.
Elle traite de façon identique les filles et les garçons : mêmes programmes, mêmes activités sportives, même exigence de réussite. Les filles ont si bien intériorisé cette égalité de traitement qu’elles réussissent mieux à l’école que les garçons et qu’elles poursuivent plus longtemps leurs études dans es secteurs et à des niveaux auparavant considérés comme l’apanage des garçons (médecine, droit, gestion, où elles constituent plus de 50% des diplômés (Doc 3). û Enfin, les autres instances 3 OF s où elles constituent plus de des diplômés (Doc 3).
Enfin, les autres instances de socialisation accompagnent cette évolution égalitaire. Les groupes de « pairs » sont de plus en plus mixtes. Les filles adoptent des modes de comportement qui les distinguent de moins en moins de ceux des garçons. L’usage de la cigarette est partagé par les deux sexes. Le port du pantalon devient unisexe. Les garçons adoptent les produits proposés par l’industrie cosmétique et sont autant influencés par les modes que les filles… Conclusion partielle = En se démocratisant, la société a modifié les rapports entre les genres.
La socialisation n’a plus pour objectif de reproduire à l’identique les comportements, les statuts, les rôles qui étaient assignés aux hommes et aux femmes. Ce qui compte désormais c’est la réalisation des aspirations individuelles quelque soit le genre. Les statuts et les rôles doivent être choisis par les individus. Quels sont les effets de ce type de socialisation ? B – CE QUI A ATTENUE LES DIFFERENCES DE STATUTS ET DE RÔLES PAR GENRE Phrase introductive = Le statut intègre toutes les positions sociales qu’occupe un homme et une femme dans une société.
Les rôles correspondent aux comportements attendus par la société en fonction du statut occupé. La position sociale des femmes et les façons de l’exercer ont-elles changé dans notre société ? Dans la sphère domestique, le rôle actif de la femme s’est affirmé. La femme n’est 4 OF S notre société ? affirmé. La femme n’est plus la mère de la famille qui devait obéissance à son mari, s’occuper des tâches du foyer et offrir mour et protection affective à ses enfants. Elle est considérée comme un égal par son époux.
Elle a accédé à l’autorité parentale au même titre que le père. Elle maîtrise le calendrier des naissances en fonction de son agenda professionnel. Elle n’est plus cantonnée au foyer. Elle a son propre réseau de relations qui ne sont pas celles de son mari. Son activité professionnelle lui donne une autonomie financière qui lui permet de participer pleinement aux décisions familiales et de divorcer en cas de désaccord profond. L’évolution de la législation et les innovations biens d’équipement domestiques, moyens de contraception,… ont accompagné cette évolution des mœurs (Doc 5). û Dans la sphère professionnelle, la femme devient l’égale de l’homme. 91% des femmes de 25 à 49 ans sans enfant sont actives soit presque autant que les hommes qui sont dans ce cas (Doc 4). Non seulement les femmes travaillent mais elles occupent de plus en plus des métiers de responsabilité occupés auparavant par les hommes. Dans les professions libérales (conciliables a priori avec la place de la famille), dans les secteurs où elles sont majoritairement diplômées S OF s