Citoyennete europeenne et jeunes
Bien que cette citoyenneté s’est trouvée affirmée juridiquement, l’exercice de celle-ci dans la réalité n’est pas aussi évidente travers le regard des européens. Pour s’en convaincre, il n’ a qua observer la chute constante des taux de participation pour la désignation des députés au Parlement européen. Plus particulièrement, les jeunes se sont encore plus abstenus de voter que leurs aînés. C’est d’ailleurs en France que cette tendance a été particulièrement visible.
C’est pour cela qu’il serait intéressant de se poser la question suivante: « Peut-on parler d’une citoyenneté européenne chez es jeunes en France ? ». L’étude du comportement des jeunes sur le sujet est particulièrement singulière, car paradoxale. Ainsi, bien qu’ils constituent la classe d’âge (de 18 à 24 ans) la plus jeunes premier boy marchons I empâta 24, 2011 | 10 pages abstentionniste lors des scrutins européens, ils sont, contraria réputés comme étant les plus « orphelins » par rapport à l’ensemble de la population.
AI serait donc bien trop simpliste d’en tirer des conclusions hâtives et de p parler d’un désintérêt totale de la question européenne de leur part. Dans l’optique de cette recherche, il sera de mise de se baser sur le champ de la sociologie politique quant l’observation du comportement des individus en question, fin d’expliquer au mieux les faits étudiés. Il aurait été tentant d’avoir une vision restrictive en se cantonnant au phénomène de dépolitisation chez les jeunes, au vu de la manière dont ils évitent les bureaux de vote lors des élections européennes.
Toutefois, on préférera envisager le sujet à travers leur positionnèrent par rapport à cette citoyenneté européenne. Il est en effet important de rappeler que l’exercice de citoyen ne s’arrête pas au seul fait de glisser un bulletin dans l’urne. Comme la souligné ancien percherons dans «Âge et politique», «les jeunes sont un baromètre sensible de l’état e l’opinion et de la société».
Ainsi, l’étude du comportement de cette classe d’âge particulière permettrait d’expliquer plus largement des phénomènes sociaux généraux. La majorité des sondages effectués auprès de la jeune génération, concernant ses attentes au niveau de l’européen, révèle que leurs préoccupations majeures concernent en premier lieu les dépenses d’éducation et de formation, puis la croissance économique, à un niveau équivalent les affaires sociales et l’emploi et, enfin, ce qui est du ressort de la santé publique.
En s’interrogeant sur les espérances des jeunes, vient la soutenions de savoir s’il s’agit là d’une spécificité généralisations, ou, au contraire, si elles reflètent celles d’une major s’agit là d’une spécificité généralisations, ou, au contraire, si elles reflètent celles d’une majorité de la population. De plus, l’âge constitue l’une des variables du comportement politique des individus selon ânonna marée et déniée boy.
En effet, selon ces auteurs, chaque génération possède des comportements spécifiques par rapport à l’exercice de leur droits et devoirs de citoyen. De ce fait, l’engagement personnel d’un jeune ne se matérialise pas toujours de la me façon que celui de ses aînés. Enfin, à l’échelle européenne, le rapport entre jeunes et citoyenneté est essentiel. Cette citoyenneté européenne en question n’en est encore qua l’état embryonnaire, et ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui définiront les bases nécessaires à la construction de l’européen de demain.
Afin de mieux saisir les enjeux d’une adhérence de la jeune génération à une identité européenne, il est tout d’abord nécessaire de rappeler en quoi consiste le concept même de citoyenneté. Il s’agit à du «statut accordant l’individu l’égalité des droits et des obligations, comme ‘ensemble des nationaux, devant un certain nombre de situations codifiées par un Code, une Constitution, une Convention ou une Charte nationales».
Dans le cadre de l’Union, une base démocratique renforcée est donnée l’européen, par l’article 8 du Traité de massacrait, en conférant aux ressortissants des états membres des droits et devoirs découlant de la possession de la citoyenneté européenne. Toutefois, bien que cette citoyenneté s’affirme par des textes, il en est autre chose concernant Toutefois, bien que cette citoyenneté s’affirme par des textes, il en est autre chose concernant le sentiment d’être doyen.
Une des références typologiques des plus célèbres est celle du sociologue anglais atomes empêcher marchands qui distingue trois étapes de la citoyenneté, en référence l’évolution de celle-ci dans les démocraties occidentales: la citoyenneté civile tout d’abord, qui renvoie aux libertés fondamentales; la citoyenneté politique ensuite, fondée sur la participation politique; et la citoyenneté sociale qui se réfère aux droits souci-économiques.
Cette typologie refléterait donc un certain processus par étapes, tout d’abord, qui permettrait d’acquérir le sentiment de se entier citoyen d’un pays, ou en l’occurrence d’un ensemble communautaire dans le cas de l’européen. De plus, l’analyse de atomes empêcher maréchal reposant sur une évolution au cours des trois derniers siècles, il est inutile de préciser que le sentiment d’appartenance citoyenne ne s’acquiert pas du jour au lendemain. Pour élisaient menant, la notion de citoyenneté reposerait elle sur deux aspects.
En premier lieu, un aspect juridique renverrait aux libertés, droits et obligations des citoyens, ce qui par les textes leur est effectivement garanti. Le deuxième aspect est pour elle pragmatique, et apposerait un sentiment d’appartenance à une communauté politique, ce qui dans la réalité est beaucoup moins évident. A cela, rudoie martien razzias ajoute une dimension culturelle qui laisserait supposer une relation sociologique bien moins évidente. Cette dimension ne culturelle qui laisserait supposer une relation sociologique bien moins évidente.
Cette dimension ne doit pas être ignorée, il est en effet nécessaire de tenir compte des spécificités de certains groupes au sein d’une population, afin d’augmenter les chances d’existence d’une «connivence citoyenne». Au vu de ces affirmations, ce qu’il en ressort est que la notion de citoyenneté est pour le moins complexe, ceci s’expliquant, en grande partie, par la multiplicité des facteurs qu’elle implique. Ainsi le sentiment de citoyenneté n’est pas inné, il s’acquiert lentement au fil du temps, selon un processus dont la complexité n’est plus à prouver.
Enfin, le terme même de citoyen est à rattacher à la notion de participation politique. Celle-ci se définit par «l’ensemble des actions et activités menées par les citoyens dans le domaine politique pour infléchir ou orienter l’action d’un gouvernements». Il est indéniable que le vote populaire est l’expression la plus aboutit de cette participation politique; «(… )voter est érigé en devoir civique et relève d’une morale citoyenne fortement enracinée dans la culture démocratique. 8 Ainsi, bien que l’acte de voter constitue un droit du citoyen, il tend à être, dans l’inconscient collectif, un devoir -on l’appelle d’ailleurs le devoir électoral- qui l’engage vis-à-vis de la société. Au delà de la participation électorale, il existe, comme la souligné ancien percherons, tout un ensemble de comportements relatifs à cet exercice citoyen. Elle dégage même une certaine hiérarchisation des formes de participait exercice citoyen.
Elle dégage même une certaine hiérarchisation des formes de participation qui va de la simple recherche d’informations politiques, à l’adhésion d’un parti et d’un engagement militant. AI ne faut donc pas envisager la participation politique avec une vision restrictive limitée au vote, mais, au contraire, englober tout un ensemble de comportements qui vont de la simple inscription sur les listes électorales à une implication dans des activités politiques, voire même à des formes extrêmes homme l’engagement dans un mouvement terroriste. A l’inverse, l’absence totale de participation existe.
Elle relèvera dans ce cas de facteurs divers comme le désintérêt de la chose publique, l’incompréhension, voire même d’une attitude politique réfléchie. Ainsi la participation politique est, de par sa nature extrêmement variées, ce qui explique qu’il faille l’envisager sous toutes ses formes. Dans ce cadre il va falloir se demander «Dans quelle mesure le sentiment d’appartenance à la citoyenneté européenne des jeunes en France se traduit dans leur comportement politique? ». Afin de répondre au mieux à cette problématique, plusieurs pistes peuvent être envisagées.
En premier lieu, le fait que la jeune génération soit la plus abstentionniste pourrait s’expliquer par d’autres facteurs que le simple désintérêt de la question européenne. Les jeunes se déplaceraient plus difficilement pour aller voter car ils ont peut-être le sentiment que l’européen ne réponde pas à leurs préoccupations majeures, et que les intérêts défendus par les élus européens ne réponde pas à leurs préoccupations ma?heures, et que les intérêts défendus par les élus européens ne sont pas es leurs.
Toujours dans la même optique, l’organisation des élections ne les poussent certainement pas à se diriger vers les urnes; l’issue des scrutins faisant plus figure de test quant à la légitimité, ou non, du pouvoir en place, il n’existerait pas réellement de campagne à l’échelle européenne, enfin le manque d’information pourrait également expliquer leur absence dans les bureaux de vote. La manière dont la citoyenneté européenne serait appréhendée par es jeunes ne se limiterait pas uniquement à la participation électorale.
En effet, d’autres éléments pourraient être pris en compte, comme le fait qu’ils soient plus enclins à adhérer à des associations par exemple, à se joindre à une ANGON, à organiser des manifestations dans un but protestataire ou culturel, ou encore dans le cadre de leurs études à participer au programme ruseras. De ce fait, la jeune génération aurait donc le sentiment d’appartenir à l’européen mais cela se traduirait d’une autre manière que la participation électorale. Afin de répondre au mieux à notre problématique,il va falloir définir les techniques d’enquêtes qui seront utilisées dans cette optique.
La technique d’analyse de contenu serait intéressante si l’on se cantonnait uniquement à l’étude de la participation électorale des jeunes lors de scrutins européens; dans ce cas, des articles relatifs aux résultats des élections et des statistiques seraient nécessaires. Toutefois, en s’intéressant résultats des élections et des statistiques seraient nécessaires. Toutefois, en s’intéressant à la participation politique des jeunes en général, cette technique paraît insuffisante.
L’instrument de mesure qu’est le questionnaire ne semble pas être la technique a plus judicieuse dans ce cadre ‘analyse, tout d’abord en raison de la difficulté à élaborer des questions pertinentes, et de la lourdeur du dispositif. De même, on peut avoir des doutes quant à la sincérité des enquêtés. Ceux-ci peuvent par exemple ne jamais avoir entendu parler des élections européennes ou éprouver une certaine gêne à ne pas avoir été voter, de ce fait ils pourraient être tentés de mentir. Pour ce qui est des techniques vivantes, l’enquête de terrain ne présente aucun intérêt.
Elle aurait été envisageable si des élections européennes se tenaient dans eu de temps, et il serait alors possible d’observer le comportement des jeunes lors du déroulement de la campagne, ce qui n’est pas le cas actuellement. La technique d’entretien semblerait être une alternative idéale dans ce cadre d’étude. Centimètre non directif présente l’avantage de laisser une liberté quasi totale l’enquêté, toutefois, il peut révéler de grandes difficultés d’an esse face à la singularité du discours de l’enquêté.
Il serait donc plus judicieux d’utiliser la technique de l’entretien semis-directif de manière à laisser une certaine ibère à l’individu rencontré, tout en pouvant réorienter le propos de l’enquêté vers le sujet en question. Cette technique permettrait d’analyser le sujet en profonde l’enquêté vers le sujet en question. Cette technique permettrait d’analyser le sujet en profondeur en recueillant des données qualitatives. Les entretiens pourront être réalisés en début d’année 2010. AI sera nécessaire de varier les personnes interrogées en tenant compte des spécificités souci-culturelles et géographiques de celles-ci.
Ainsi, des jeunes de milieux sociaux divers devront être enquêtés, des milieux les plus pope aires à des milieux bourgeois; de même, certains enquêtés devront déjà exercer une activité professionnelle, alors que d’autres seront en situation précaire ou encore étudiants certains seront issus de l’immigration; d’autres enfin habiteront dans des aires urbaines, et certains jeunes viendront de villages. Les résultats de ces entretiens auront l’avantage de présenter une grande diversité de réponses au regard du sujet, mais peut-être également de faire ressortir des points de vue convergents.