est ce la fin de l’union européenne?

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EST-CE LA FIN DE L’UNION EUROPEENNE PLAN DETAILLE – La dichotomie de l’Union européenne entre son poids économique et son poids politique A – L Union européenne est aujourd’hui une puissance économique mondiale indéniable B – L’Union européenne demeure toutefois un « nain politique » et une puissance éco or 14 Il – L’IJnlon européen – Sni* to View nécessaires afin d’as relevant de nombreu s mesures mondial en A – La discipline budgétaire au service de la stabilité financière de l’Union européenne B- Les grands enjeux de la mandature des futurs eurodéputés afin de se doter d’une Union européenne efficace et pérenne

L’Union européenne (UE) est l’association volontaire d’États européens, dans les domaines économique et politique, afin d’assurer le maintien de la paix en Europe et de favoriser le progrès économique et social. L’UE a été créée par le traité sur l’Union européenne (TUE) signé à Maastricht le 7 février 1 992 et entré en vigueur le 1 er novembre 1993.

Elle est régie par ce TUE et par le Traité sur appeles « piliers » : le pilier communautaire constitué de trois communautés : la CECA, la Communauté européenne (ex-CEE) et la Communauté européenne de l’énergie atomique ou « Euratom » e 2e pilier concerne la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) ; le 3e pilier constitué par la coopération policière et judiciaire en matière pénale. Le traité de Lisbonne a supprimé cette structure en piliers » en substituant l’Union européenne à la Communauté européenne.

Les termes « communauté » et « communautaire » disparaissent donc et le traité instituant la Communauté européenne, qui la réglssait, est rebaptisé traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TAJ E). Avec le TUE, ce sont les deux traités distincts et complémentaires qui régissent l’UE. L’IJE est une organisation unique. Ce n’est ni une fédération, ni une confédération d’États, ni une organisation internationale.

Elle est néanmoins dotée de la personnalité juridique par le traité de Lisbonne, ce qui lui permet de conclure des traités ou d’adhérer à des conventions. Enfin, l’UE possède des institutions fortes auxquelles les États membres ont transféré une partie de leurs compétences. Depuis le 1er juillet 2013, l’UE compte 28 membres : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie,

Lituanie, Luxembourg Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède ; et 5 pays ont une candidature reconnue ? l’adhésion : la Turquie, la Macédoine, l’Islande, le Monténégro et la 12 ont une candidature reconnue à l’adhésion : la Turquie, la Macédoine, l’Islande, le Monténégro et la Serbie. L’UE s’étend sur un territoire de 4493 712 km2 et est peuplée de 505,7 milllons d’habitants.. Dans ce contexte nous allons voir qu’il apparaît une dichotomie entre le poids économique de l’UE qui lui confère un rayonnement mondial et son poids politique qui reste limité (l).

De plus, face à la crise financière, budgétaire, économique et sociale actuelle qui sévit dans le monde, l’Union européenne doit prendre les décisions nécessaires pour asseoir une prospérité durable et continuer à jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale (Il). I – La dichotomie de l’Union européenne entre son poids A – L’Union européenne est aujourd’hui une puissance L’Union européenne est aujourd’hui la première puissance économque mondiale avec un PIB de près de 18 000 milliards d’euros en 2013, qui dépasse celui des États- unis.

Au troisième rang par sa population, après la Chine et l’Inde, ‘Union européenne, avec ses 28 pays membres, est la première puissance du globe par son commerce. En effet, l’Union européenne se place au premier rang des exportateurs et au deuxième rang des importateurs mondiaux, largement devant l’Amérique du Nord et le Japon. Elle assure près de 40 % du commerce mondial et compte pour 30 % de la richesse planétaire. L’Union européenne s’affirme également dans le secteur financier puisqu’elle est le premier île émetteur d’investissements directs E) au monde.

Les inve est le premier pôle émetteur d’investissements directs ? l’étranger (IDE) au monde. Les investissements européens nt considérablement augmenté dans les pays de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), ainsi que dans les pays industrialisés émergents et, dans une moindre mesure, en Europe de l’Est. par ailleurs, l’Union européenne est aussi le premier pôle récepteur de l’investissement direct dans le monde.

Si le marché unique attire des capitaux venant des États-Unis et du Japon, la majorité des IDE sont des investissements d’origine intra- europeenne. Enfin, l’union européenne est très attractive. En effet, sa population bénéficie d’un haut niveau de VIe et dispose d’un pouvoir d’achat élevé. LUE est un des marchés de consommation les plus importants et les plus attractifs de la planète. et l’élargissement aux pays de l’Europe de l’Est accroît le potentiel démographique et la capacité de consommation de l’Union.

De plus, l’Union européenne présente une forte densité de réseaux de transports modernes et rapides : les grands ports et aéroports internationaux sont autant d’interfaces performantes avec le reste du monde et figurent parmi les plus fréquentés de la planète (port de Rotterdam, aéroport de Londres par exemple). L Europe apparait aujourd’hui comme une « puissance douce » apable d’exercer une influence réelle sur le reste du monde dans certains domaines. Néanmoins, nous allons voir que cette puissance connaît des limites.

En effet, l’UE est souvent qualifiée de « nain politique » et sa puissance économique demeure incomplète. B – L’Union européenne demeure toutefois 2 politique » et sa puissance économique demeure incomplète. et une pulssance économique incomplète D’abord, l’Union européenne est une unité politique insuffisante. L’UE n’est pas un État mais une union d’États, ce qui entraîne des difficultés pour s’entendre et parler d’une seule voix. (exemple es attitudes antagonistes des Etats membres au moment de la guerre en Irak ou encore pour l’adhésion de la Turquie à l’UE).

Bien que certains pays fassent partie du conseil de sécurité de l’ONU, du G8 ou de l’OTAN, l’UE n’a qu’un faible poids politique. De plus, il est évident qu’il y a un manque de légitimité démocratique de l’Union européenne. pour devenir membre de l’UE, il faut répondre aux fameux critères de Copenhague, condition sine qua nan pour l’adhésion. Être une démocratie est le principal de ces critères. Les 28 pays membres y répondent – grosso modo – mais le problème, c’est que l’UE elle-même ‘y répond pas : la structure institutionnelle de l’UE n’est pas démocratique.

En effet, le Conseil Européen est formé de membres légitlmes vis- à-vis de leur opinion publique et de leur propre population, mais Mme Merkel n’a, par exemple, aucune légitimité pour représenter tel citoyen belge ou français au sein du Conseil. Concernant le Parlement européen, il est bien sûr élu au suffrage universel mais quand les 28 pays votent, le vote d’un Français n’est pas égal au vote d’un Allemand ou d’un Belge, parce que le système électoral est différent dans chacun des pays. Il n’y a donc pas, au niveau uropéen, de système électoral PAGF s OF différent dans chacun des pays.

Il n’y a donc pas, au niveau européen, de système électoral qui réponde au critère de Copenhague. Aujourd’hui on est dans une situation où les différents Traités sont à géométrie variable : le Traité de l’UE concerne 28 pays, celui de l’Union monétaire 18, le Mécanisme européen de stabilité 24, et la Traité budgétaire 25. les enceintes de décision varient et sont devenues illisibles pour le citoyen. En outre, la puissance de l’Union européenne est fragilisée par la concurrence qui se crée entre ses pôles économiques.

Ici ncore la principale faiblesse de l’Europe réside dans son manque d’unité. L’IJE constitue un ensemble de pays aux intérêts parfois contradictoires : ainsi, il arrive fréquemment que des entreprises françaises, allemandes et anglaises soient en concurrence entre elles à l’étranger (en Chine par exemple). Les grands groupes industriels alliant les pays européennes sont rares (exemple Airbus) L’Europe doit faire face à la concurrence économique très vive des États-Unis, du Japon, et de certains pays du tiers monde, les pays émergents comme la Corée du Sud ou le Brésil.

Pour y résister, il lui faut renforcer son unité. Tous ces éléments font qu’à l’heure actuelle, de nombreuses personnes se désintéressent de l’Europe et de la politique europeenne, son fonctionnement, son caractere démocratique et son efficacité sont sujets à critique. Ajoutée à cela, la crise de la dette qui ébranle l’euro, nous sommes aujourd’hui dans une sltuation extrêmement fraglle où la pérennité de l’Euro, de l’UEM et même de l’Union elle-même est loin d’être ass 6 2 extrêmement fragile où la pérennité de l’Euro, de l’UEM et même de l’Union elle-même est loin d’être assurée.

C’est un problème, car nous sommes dans un moment clé de l’histoire de la onstruction d’une Europe d’intégration,. l’lJnion européenne se doit donc de prendre les mesures nécessaires afin d’asseoir son positionnement mondial en relevant de nombreux défis. Il – L’Union européenne se doit de prendre les mesures nécessaires afin d’asseoir son positionnement mondial en relevant de nombreux défis La crédibilité du système de la zone euro a été touchée et les difficultés de fonctionnement de la zone euro conduisent ? envisager la sortie de la zone. Ce débat fait rage actuellement.

Si on considère que la zone euro n’est pas une zone monetaire optimale et que c’est pour cette raison que certains pays onnaissent une crise de la dette, le bon sens demande de sortir de la zone euro. Si techniquement cette sortie ne pose pas de problème (il suffirait de réimprimer les monnaies nationales), juridiquement l’affaire est un peu plus difficile. Puisque les traités européens n’ont pas prévu de sortie de la zone monétaire spécifiquement mais seulement une sortie de l’Union en entier, pour sortir uniquement de l’Euroland il faut avoir l’accord de chacun des 28 pays de l’union.

Ce n’est pas gagné d’avance et un passage en force ouvrirait la voix à une crise institutionnelle. Les avantages de la sortie de la zone euro : Le pays qui quitte la one euro retrouvent la maîtrise de sa politlque monétair 7 2 : Le pays qui quitte la zone euro retrouvent la maîtrise de sa politique monétaire (change, taux d’intérêt… ) pour le meilleur et pour le pire. Ce pays pourrait en particulier procéder à des dévaluation compétitive ou faire baisser les salaires et les pension en ne compensant pas une inflation élevée.

Les Inconvénients et limites : Contrairement à ce qui est souvent écrit un pays qui quitterait l’euro ne pourrait pas convertir ses obligations émises en euros vers une nouvelle monnaie et rembourser en monnaie de singe, car aucune clause de ce type ‘est présente dans ce type de contrat. Quand la France est passée à l’euro, les bon du trésor ont été converti en euro car le franc français n’existait plus, mais si demain la France quitte la zone euro, l’euro continuera d’exister et la France tenue de rembourser dans cette monnaie.

En dévaluant sa nouvelle monnaie de par rapport à l’euro un pays ne divise pas sa dette publique par deux. Afin de palier cette crise et pour maximiser la puissance économique européenne des réformes ont été instaurées. Elles se sont largement concentrées sur les marchés financiers, considérés comme les éclencheurs de la crise. Il y a donc eu une réforme très profonde de tout le secteur financier. Cela s’est traduit par la signature de plusieurs traités : le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Mécanisme européen de stabilité financière(MESF), suivi du MES (le Mécanisme européen de Stabilité).

Ily a ensuite eu la législation sur le « six- pack le « two-pack » et le raité budgétaire qui devaient encadrer les procédures budgétaires eu « six-pack », le « two-pack » et le Traité budgétaire qui devaient encadrer les procédures budgétaires européennes, non de l’UE lle-même, mais des pays membres. Cependant, certaines de ces réformes n’ont pas permis à l’Europe de sortir la tête de l’eau. En réponse à la crise de l’euro les dirigeants européens ont récemment décidé de créer une union bancaire qui est un projet crucial pour ravenir de la zone euro et qui porte une dimension fédérale forte.

L’Union bancaire a été adoptée par le Parlement le 15 avril 2014 : elle désigne dans l’Union européenne un processus européen de surveillance et de gestion des faillites éventuelles des 130 plus grands établissement bancaires. Liunion bancaire est un ensemble de mécanismes. Le premier d’entre eux, adopté l’an dernier, instaure la supervision unique des banques de la zone euro, par le biais du Mécanisme de supervision unique (MSU).

Depuis le 1er mars dernier, les établissements financiers dont le bilan dépasse 30 milliards d’euros d’actifs sont donc sous la surveillance directe de la Banque centrale européenne (BCE). Une fois que la BCE a repéré une banque en difficulté, elle peut enrayer son surendettement et la recapitaliser avant une éventuelle faillite. un fonds de sauvetage de la zone euro – abondé par le secteur bancaire et non par les contribuables – a été créé afin d’injecter e l’argent dans la banque en difficulté. Un « Conseil de résolution unique » a été mis sur pied pour gérer cette procédure.

Jusqu’? maintenant, c’étaient les Etats qui renflouaient les banques en difficultés, provoquant alors l’accroissement de PAGF renflouaient les banques en difficultés, provoquant alors l’accroissement des dettes souveraines nationales. Les règles relatives à l’Union bancaire sont uniques pour les Vingt- Huit. Désormais, selon le principe du renflouement interne ou « bail-in’ , ce seront les créanciers et les actionnaires qui seront sollicités en premier lieu pour renflouer les banques ou supporter eurs défaillances, et non l’argent public.

Enfin, la directive sur la garantie des dépôts, qui prévoit que les dépôts des épargnants soient protégés en cas de faillite bancaire à hauteur de 100. 000 euros maximum, a été modifiée pour renforcer encore la protection des déposants, et faire en sorte notamment qu’ils puissent récupérer leur épargne dans un délai raccourci. Ce texte permet, au-delà des contribuables, de mieux protéger les clients des banques, souvent les premières victimes de la faillite de leur établissement. L’Union européenne est donc à un tournant de son évolution.

Considérablement fragilisée par la crise économique, elle est attendue sur des sujets sensibles qui constituent les enjeux de la mandature des futurs eurodéputés. afin de se doter d’une IJE efficace et pérenne – Liun de ces enjeux réside dans la négociation transatlantique • L’Europe s’est lancée dans une négociation hors du commun avec les États-Unis. L’objectif est de créer la plus vaste zone de libre- échange au monde. Le marché ainsi uniformisé représenterait 40 % du PIB mondial et 800 millions de consommateurs. Les discussions portent sur les standards et normes à appliquer a