Cours histoire ème
Il faut donc augmenter les surfaces cultivables. Toute cette croissance modifie rofondément les paysages de ‘occident médiéval: on en 3 OF se entame sur les bois, on défriche et l’homme implante des champs et des prés (doc. 6, p. 21). Ce mouvement de déboisement est encadré par la noblesse et par l’Église (surtout les abbayes) [doc. 7, 9 p. 22 et 11, p. 23). Toute cette activité permet de rénover et de moderniser, surtout les édifices religieux (qui sont le centre des villages) doc. 4, p. 20). Enfin, ce mouvement de progression s’essouffle à partir du XIIIe s. peu de terres restent à défricher. La pression démographique génère des pénuries et du chômage (doc. 3, p. 28). Énergie et outillage: un monde rural. . Outils agricoles a. Outils à main: généralement en bois, on y ajoute parfois une pièce métallique (pioche, houe, faucille,… ). b. Araire: gratte le sol sans profondeur et sans retourner la terre (inefficace dans les sols argileux). c. Charrue (à partir du XIIIe elle retourne le sol; avec quelques améliorations, elle permet de gagner du temps et augmente l’efficacité. (doc. 9, 10 et 11 p. 30) 2. Moulins. a. eau (doc. 12 et 14, p. 30): ce type de moulin existe déjà sous les Carolingiens et se répand partout vers 1100. – on utilise l’énergie hydraulique grâce à la roue à aubes on peut produire de l’huile, de la farine, teinture de draps… b. à vent: rares avant 1200, ils sont implantés près des côtes ou aux endroits exposés. Les travaux des champs. 1. On varie les semis (blé, or e avoine, fèves et pois) -> diversification des culture 4 OF Nord-ouest de l’Europe, les agriculteurs font tourner les cultures toutes les trois annees, par ex. blé, orge, jachère (doc. 15, p. 1). 3. Certains agriculteurs sèment plus serré et défoncent les terres en jachère; enfin, les exploitants se regroupent pour assoler leurs champs par bloc. 4. Les rendements. a. les progrès se diffusent avec lenteur et inégalité . les rendements sont fluctuants (mauvaise année = année de disette). Les hommes restent donc à la merci du mauvais temps. Les échanges et les voies de communication. Malgré l’isolement et les moyens de communication rudimentaires, les contacts existent, entre les agglomérations, les régions, les pays, voire des contrées très éloignées. 1.
Le commerce régional : les échanges commerciaux, qui n’ont jamais cessé, se déroulent essentiellement sur les marchés. La diffusion commerciale n’excède pas 20-30 km. et l’on commercialise surtout des produits maraîchers ou de l’artisanat. Quelques centres émergent du lot et rganisent le commerce sur de plus vastes étendues comme Bruges (doc. 13, p. 24 et 16, p. 25). 2. Les échanges au lointain: plusieurs régions se développent. a. Les ports d’Italie: d’abord Gênes et Venise: les Génois et les Vénitiens concentrent l’arrivée des biens provenant d’Asie et de Méditerranée orientale.
Leurs affaires tournent autour des produits de luxe (épices, soieries, pierres précieuses,… ). b. La Flandre: cette région produit essentiellement de la draperie . Elle développe ses ports pour en faire des centres d’échan e. c. Les lieues hanséatiques s OF se s ligues sont en fait une ssociation de villes et de cités portuaires allemandes implantées sur les côtes de la mer Baltique; elles développent le commerce dans le nord de l’Europe (de Bruges à Riga) et se spécialisent dans les produits du nord: bois, fourrures, peaux, poissons, blé, fer…. contre du vin, du sel, de l’étain, des draps,… . Les foires de Champagne : situées entre l’Italie et la Flandre, des foires s’organisent périodiquement. Cest là que viennent s’approvisionner des marchands étrangers. 3. Les moyens de transport et de communication a. Routes, fleuves, mers. – les routes: essentiellement, les anciennes voies romaines onstituent la majorité des routes terrestres; elles sont mal entretenues et dangereuses. Elles ne permettent que les déplacements de courte distance et d’objets légers. – les fleuves: dès qu’un cours d’eau le permet, on l’utilise comme moyen de transport sauf durant les périodes de crue ou de sécheresse. les mers: on les utilise pour les transports internationaux (plus sûres que les routes terrestres et plus grande quantité de fret). b. Les navires. – Types de navires: • en Méditerranée: on utilise encore la galère antique dirigée par deux rames-gouvernail et propulsées par des rameurs ( ± 200). Cest un bateau lourd avec un fort tirant d’eau. • en Mer du nord: les bateaux sont à fond plat et maniés avec un nombre restreint de rameurs et des voiles. Ce sont des bateaux rapides, ils naviguent près des côtes et remontent les estuaires. – Innovation: au XIIIe s. les 6 OF équipés du gouvernail facilement et plus précisément. 52. Le monde des campagnes au Moyen Age La société médiévale est basée sur trois groupes (société tri- fonctionnelle) qui s’enracinent dans les groupes gallo-romains du haut Moyen Age • les oratores (« ceux qui prient ») protègent la société en tentant de rendre la divinité ienveillante. = clergé. • les bellatores (« ceux qui se battent ») défendent la société contre les agresseurs extérieurs et intérieurs = noblesse. • les laboratores (« ceux qui travaillent ») fournissent à la société de quoi vivre et se développer = le reste de la société.
Le monde rural 1. La société médiévale est essentiellement rurale (doc. 5/p. 41 a. 90 % des gens vivent à la campagne • la majorité des villages compte entre 50 et 200 habitants. • on se regroupe soit autour de l’égrse, soit autour du donjon selgneurlal. b. Le village: il est le centre des solidarités et de la vie en ommun • les agriculteurs doivent s’organiser ensemble pour les cultures ou l’élevage. • l’usage des bois nécessite une entente entre le seigneur des lieux et les habitants. 2. Les « communs habitants » (doc. 3, p. 40). a. Les serfs (doc. 12, p. 3): ils n’ont aucune liberté, ils sont totalement soumis à leur seigneur. b. Les manants: ils sont constitués essentiellement de paysans. A partir du XIIe s. , les communautés villageoises s’or anisent mais restent sous l’autorité du seigneur. OF leurs mains ! – les pauvres (t 30%): ils vivent dans la misère (travail saisonnier) et la mendicité. Le monde de la noblesse 1. Qui appartient à la noblesse ? a. l’origine : les bellatores, ceux qui se battent, donnent leur sang pour la communauté. b. Au fil du temps, les combattants, bénéficiant de privilèges, vont transmettre leurs prérogatives de façon héréditaire.
Une classe sociale (les familles nobles) se crée progressivement. 2. Le lieu d’habitation : le donjon. a. La motte féodale : si elle n’est pas construite sur une élévation naturelle, la d. A partir du XIIe s. , on remplace le bois par la pierre tant pour le donjon que pour maison seigneuriale est entourée par un la palissade. doc. 19, p. 45) fossé. La terre excavée est reportée en forme de motte. (doc. 14, p. 44) b. Au Xe s. , la construction, placée sur l’élévation, est en bois et est protégée par une palissade. c. Au XIe s. , on élève la construction ; elle prend la forme d’un donjon (doc. 0, p. 45). 3. La fonction seigneuriale : la seigneurie réseNée à la caste des nobles (doc. 8, p. 42). a. Dès le Xe s. , excepté dans le Saint Empire germanique, le pouvoir seigneurial devient de plus en plus puissant par rapport au monarque et impose des droits à son profit (droits seigneuriaux*). se 4 La vassalité a. Introduction : le lien vassalique unit deux personnes de même rang ; ce sont deux nobles. b. La cérémonie de l’hommage. (doc. 17, p. 44) – d’abord, chacun montre de façon symbolique sa volonté d’engagement vis-à-vis de l’autre. Le vassal s’agenouille, les mains jointes.
Le suzerain, prenant les mains jointes dans les siennes, le relève. Ils s’embrassent en signe d’union. – ensuite, le vassal proclame en parole son engagement exclusif envers son suzerain ; proclamation sacrée (faite sur l’Evangile, la Bible ou des reliques de saints). – enfin, le suzerain, à son tour, s’engage en donnant un fief* omme investiture. c. Les droits et devoirs : Devoirs Vassal Suzerain – Droits Fidélité exclusive = devoirs du suzerain du Conseil ost part de la dote de la fille du suzerain rançon en cas de capture du suzerain Fidélité = devoirs du vassal Protection Assure la vie et le rang de son vassal en donnant un fief. doc. 18, . 44 repos. 2. Plan d’une abbaye (doc. 32, p. 48) Le cloître* est le centre de l’abbaye : tous les autres bâtiments y aboutissent : l’église abbatiale, la salle capitulaire, réfectoire, bibliothèque, A l’extérieur de la « clôture », réservée aux moines, on construit les bâtiments servant au onctionnement de l’abbaye (étable, ferme, moulin, boulangerie, hôtellerie, 3. Les réformes monastiques Plusieurs monastères vont perdre progressivement l’idéal de St. Benoît.