Soins des brulés

essay A

La réanimation n’est OF pour le malade un ris e Swape n igoureuse et des mé qu’elle agit souvent a porte notamment urveillance sent à réduire. Parce t de la mort, cette spécialité s’est intéressée à l’évaluation de son activité et de ses résul-tats. (Larousse 2006). Le service de réanimation est assurée par des anesthésies forme dans le pays (diplôme d’état) et des anesthésies des techniciens supérieurs sur la prise en charge des patients brulées et de son soins intensif.

Ce service est composée de nombre de huit(8) boxe qui son divise cinq(5) box pour le patients souffre des problèmes de santé (AVC, TRAUMATISME CRANIENS, ETC) et troiS(3) box pour le alade brulée est surtout les patients de 3éme degré de brulure que son état est très grave qui dépend des oxygène de 24H/24H et une surveille sous des chambres stérile contreles infections nosocomials et les infections exté-rieur.

Une chambre de réanimation est dotée des matériaux suivants • Un scope Un inspirateur Des pousse-seringues électriques Des pompes de perfusion Les surveillances en réanimation est un moyen de dépistage d’une anomalie pouvant mettre en jeu le pro-nostic vital. Les constants principalement sont : Fréquence cardiaque (FC ou pouls) Fréquence respiratoire (FR) Pression artérielle (PA) L’oxymétrie pulsée (Sp02) La température ( 0) Surveillance clinique État visuel du patient : principalement la coloration (cyanose, marbrures, teint), la présence de sueurs (signe de fièvre ou de lutte respiratoire), etc. tat cutané : surveillance de l’apparition d’escarres, propreté des points de ponction (cathéters), etc. Surveillance neurologique Pour un patient conscient ou inconscient, différentes échelles de notation sont utilisées, associant l’état d’éveil, la douleur, l’adaptation au respirateur et la réponse aux ordres simples (Glasgow, etc. ). (Larousse médicale) Depuis la création d’un service de brulé, nous constatés que les nombres des patients brules de transférés vers la réanimation sont bien limités par rapports dans les années précédentes.

BO- Généralités sur les brulures Le brulé est un traumatisme dont la prise en charge doit être générale et locale. Les brûlures sont des acci-dents fréquents. Selon les circonstances de leur survenue et leur importance, elles peuvent engager le prono 20F 13 avec une substance ou un produit dit caustique, D le frottement Û l’effet de la combustion (action d’une flamme), l’effet d’un rayonnement (le coup de soleil – rayonnement

Ultraviolet B – rayonnement infrarouge), par l’effet d’un courant électrique (électrisation), Û par le froid (gelure) Cexamen initial du brûlé I repose sur l’examen de la surface, de la profondeur et du siège des brûlures. Il doit être réalisé chez une personne déshabillée, en examinant alternativement le plan antérieur et posté-rieur. Le résultat de l’examen est dessiné sur une feuille, ce qui facilitera le chffrage de la surface brûlé. EVALUATION DE LA SURFACE BRULE La superficies’estime en pourcentage de la surface totale du corps La règle des 9 de Wallace, qui attribue aux différents segments u corps un multiple de 9 % de surface corporelle, valable que chez l’adulte. La règle des neuf de Wall 30F 13 insuffisance rénale. La brûlure profonde circulaire des membres conduit à l’ischémie évaluée par le temps de recoloration un-guéal, la Recherche du pouls périphérique, éventuellement l’oxymétrie pulsée.

La brûlure profonde du plan postérieur est de mauvais pronostic, en l’absence de literie adaptée : 86 % des patients décèdent avec une brûlure étendue postérieure. Le terrain a) Les âges extrêmes de la vie sont un facteur aggravant. • Le nourrisson et le petit enfant : la brûlure est grave dès 10 % de urface corporelle brûlé. La règle de Wallace est corrigée par d’autres tables. • le vieillard : « insuffisant potentiel », il lui faut souvent peu de chose pour décompenser ; 5 à 10 % de brû-lures sont souvent graves, mal vécues, très dérangeantes et doivent entrainer une hospitalisation immédiate. ) Les tares associées. Le diabèteest un facteur aggravant très sérieux de la brûlure. une équilibration bien adaptée du diabète est souvent difficile chez le brûlé, mais indispensable. Les infectionssont plus fréquentes et une mauvaise équilibration du diabète peut retarder la cicatrisation. L’insuffisance cardiaque res iratoire ou rénale aggrave les problèmes immédiats liés volé-mique. Les patients 4 13 vital car c’est de la profondeur que dépendent les capacités de cicatrisation cutanée ainsi que sa qualité.

On distingue trois degrés de profondeur de brûlures (figure 1) : e premier degrécorrespond à une atteinte des couches superficielles de l’épiderme sans lésion de la ba-sale. Il se reconnait à l’absence de décollement (pas de phlyctène) et à la présence d’un érythème doulou-reux. La cicatrisation spontanée se fait en 2 à 3 jours sans aucune séquelle. Ledeuxième degré superficielcorrespond à une lésion du quasi totalité de l’épiderme y compris une partie de la basale et des cellules de Malpighi.

Sur le plan morphologique, il se reconnait par la présence constante de phlyctènes dont le plancher, après excision, est rouge, bien vascularisé et très sensible. La cicatrisation spontanée en 1 à 2 semaines, sans séquelle, est la règle, mais on ne peut écarter totalement le risque de cicatrice indélébile notamment chez les enfants, les sujets de couleur et d’une façon plus générale lorsque la cicatrisation est retardée par une complication (infection locale le plus souvent).

Le deuxième degré profondest une destruction complète de l’épiderme et du derme superficiel. Ne persis-tent intacts que le derme profond et les annexes épidermiques (poils, glandes sudoripares et sébacées). Ces brûlures présentent, comme celles du deuxième degré superficiel, des phlyctènes mais, après excision, le plancher de celles-ci apparait blanc-rosé, mal vascularisé, peu sensible. La cicatrisation spontanée à partir des annexes est possible mais longue (2 à 4semaines).

Bien souvent, l’état général du patient ou une surin-fection locale, entrainera un approfondissement des lésions par destructio patient ou une surinfection locale, entrainera un approfondissement des lésions par destruction des quelques cellules épider-miques survivantes qui ne permettra pas la cicatrisation spontanée. Le 3ème degrécorrespond à une destruction totale de la peau incluant, au minimum,la totalité de l’épiderme et du derme.

I se présente comme une nécrose cutanée adhérente, sans phlyctène, de couleur plus ou moins foncée (allant du blancau noir en passant par le marron), avec perte totale de la sensibilité. La complète disparition des cellules épidermiques ne permet pas la cicatrisation spontanée. La fermeture cutanée définitive ne peut alors être obtenue que par autogreffe, c’est à dire par l’importation de tissus épi-dermiques autologues, prélevés sur une zone de peau intacte.

Cette greffe ne sera possible qu’après excision de la nécrose cutanée. Localisation Particulière Û Risque vital= face, cou, yeux, périnée û Risque fonctionnel= mains, pieds, articulation, paupière, bouche, brulure circulaire (ischémie, asphyxie, escarre) III-INFECTIONS CHEZ LES PATIENTS BRULES La cause la plus fréquente de morbidité et de mortalité du patient brûlé est de nos jours, sans doute, l’infec-tion.

Le déficit relatif à l’immunité qui vient se créer rend le patient particulièrement sensible aux infections systémiques qui sont causées par l’invasion des bactéries provoquée par la blessure, par le contage extérieur, et par la translocation de la flore bactérique Gram négatif de l’intestin. Le brûlé est dénutri, immunodéprimé. es portes d’entrée infectieuses sont nombreuses.

La plaie d’abord, dont il est difficile l’aspect douteux et les 6 3 il est difficile de prouver si l’aspect douteux et les prélèvements positifs de surface sont les conséquences d’une infection ou d’une ontamination; l’évolution des pansements peut être révélatrice. En effet, l’infection vraie nécessite un trai-tement, à la différence de la Simple colonisation sans répercussion systémique. Il est difficile en Afrique de bénéficier des différents outils dont on dispose ailleurs (CRP, culture quantitative sur biopsie tissulaire… . En pratique quand faut-il traiter et comment ? Traiter systématiquement toute brûlure est inutile, illogique et dangereux, en favorisant la sélection de germes résistants. En pratique, c’est la persistance d’une fièvre malgré les pansements approchés, l’aspect douteux des plaies, la mauvaise évolution locale, l’augmentation des marqueurs de l’inflammation, I ‘ hy- perleucocytose et surtout l’aggravation soudaine de l’état général qui font décider le traitement.

Au delà de la deuxième semaine, les germes de l’environnement immédiat du malade deviennent les res-ponsables de l’infection. Ils sont souvent résistants du fait de la pression de sélection des antibiotiques hospitaliers et facilement véhiculés par les fautes d’asepsie (insuffisance de lavage des mains). Ces infec- tians nosocomiales imposent l’emploi d’antibiotiques onéreux, eu disponibles sur le territoire, que l’on doit donc réserver aux infections documentées et contrôlables.

Travail du Département d’anesthésiste réanimation (P. L. D„ B. N. , G. B. ,J. p. B. , Anesthésistes réanimat e u rs; Y. p. , Chirurgien maxil-lo-facial; B. D. , Professeur agrégé, chef du département d’anesthésie réanimation), Hôpital Principal de Dakar SOINS DU BRULER département d’anesthésie réanimation), Hôpital Principal de Dakar co Les pansements et les soins du brulé se réalisés dans une chambre ou une salle de bain thérapeutique sous prémédication vec des antalgiques ou sous anesthésie générale.

Dans une salle propre et aseptique ou les règles d’asepsie doit être rigoureusement respecté par tous les intervenants participants la prise en charge des patients brûlés. Les pansements D DEFINITION Le pansement est à la fois simple et complexé: simple concevoir, il s’agit d’assurer la protection d’une plaie, complexe si l’on pense aux différents types d’agressions de la peau. Application sur une plaie de compresses maintenues par des bandes ou un sparadrap et destinés à protéger la lésion ainsi recouverte des chocs et des infections.

Matériel utilisé pour protéger et soigner une plaie. (Larousse médicale) PROTOCOLE DE SOIN DES BRULURES GENERALES, Les traitements selon le degré de la brulure Zone atteinte Aspects cliniques Guérison Traitements Premier degré B3 rosé. Peu de douleur. Les poils s’arrachent facilement. Traitement chirurgi-cal probable Cicatrice Greffe de peau dès confirmation du diagnostique Troisième degré Atteinte des trois couches de la peau et même parfois des structures plus profondes (muscles, os, etc. )Phlyctènes déchirés. La peau est blanche et non douloureuse.

Les poils tombent. La peau est rigide comme du carton. Traitement chirurgi-cal obligatoire Pas de régénération cutanée spontanée possible: greffe de peau MATERIELS PHARMACEUTIQUES UTILISER CHEZ LES BRULES POUR LA CICATRISATION DES PLAIES : Donc la surveillance régulière des brûlures au cours des pansements itératifs, l’évaluation de la phase de cicatrisation, la recherche clinique et bactériologique (écouvillons) de surinfection, la réévaluation régulière des topiques employés permettent de conduire avec efficacité une cicatrisation dirigée de brûlure.

Tout échec de cicatrisation en trois semaines de soins locaux adaptés, oute brûlure du troisième degré dépassant 1 % de la Surface cutanée totale nécessite un avis en milieu spécialisé ou en centre de brû-lés. 20- Le bain Il est effectué dans la salle de bains des brûlés où les pansements seront effectués après la toilette de pro-preté. Le patient est immergé dans l’eau. Toilette au savon doux, à l’eau tiède, et si c’est possible, car non douloureuse, les plaies sont recouvertes d’un antiseptique à large spectre, Bétadine Hibiscrub par exemple.

L’infirmière s’occupe de l’asepsie et du nettoyage, du rasage soigneux (le bain est réalisé par deux infir-mières, idées de l’aide-soignant qui a la res onsabilité du patient. Il faut compter une heure de tra Puis c’est qui a la responsabilité du patient. Il faut compter une heure de travail par bain). puis c’est le temps de décapage: excision des phlyctènes. Les membranes et les croutes sont éliminées.

Si la douleur est modérée, il est possible de frotter légèrement le bourgeon ou de gratter avec un scalpel. La baignoire est nettoyée à l’eau de javel entre chaque patient que le sol. Nous utilisons aussi un produit bactéricide et antifongique pour la désinfection du matériel de la salle de bains. 0- l’oxygénothérapie L’oxygénothérapie est indiqué s’il y a brulure avec détresse respiratoire, réchauffer le patient et surveiller la Température.