Tableau des oligos

essay A

Il l’a débarrassée du édain qui pesait sur elle en bénissant le pauvre, Ihéritier du royaume de Dieu. Telle fut son œuvre. En se livrant luimême à une vie de pauvreté, il a libéré I s’est placé celle-ci de son humiliation. avec le pauvre, afin de supprimer les stigmates que le monde lui avait faits. « Manuscrit » 22, 1898 rempli de pitié, il allait, relevant ceux que la vie avait courbés, et réconfortant les malheureux. Partout où il se rendait, il répandait la bénédiction. Ministère de la Guérison, p. 1 I en est qui estimeraient un grand privilège de pouvoir visiter les ieux où le Christ a vécu, de fouler les chemins où il a marché, de contempler le lac au bord duquel il aimait à enseigner, les collines et les vallées sur lesquelles ses regards se sont posés. Mais point n’est besoin d’aller à Nazareth, Capernaüm, ou à Béthanie, pout marcher sur les traces de Jésus. Nous trouverons l’empreinte de ses pas près du lit d’un malade, dans les cabanes du pauvre, dans les rues fréquentées de nos grandes villes, partout où un cœur humain a besoin de consolation.

En imitant ce que faisait Jésus sur la terre nous marcherons sur ses traces. Service Chrétien, p. 227 e vrai chrétien est l’ami du pauvre. Il se comporte avec son frère malheureux comme avec une plante délicate. Dieu désire que ses serviteurs soient des messagers de son amour et de sa miséricorde auprès des m 2 eux pauvres sont à lui au même titre que la cause de la vérité. Il nous a confié des biens afin que nous nous en servions pour le salut de nos semblables. Chacun a une œuvre à faire dans le grand champ de la moisson ; et cependant nul ne doit s’imaginer que le Seigneur dépende de l’homme…

Il savait que l’homme devait faire quelque chose pour que a vie lui soit un bienfait. L’or et l’argent sont au Seigneur, et il pourrait en faire pleuvoir du ciel si tel était son bon plaisir. Mais au lieu de cela, il a fait de l’homme son intendant, lui confiant des richesses, non pour thésauriser, mais pour les employer au bien des autres. Il a ainsi fait de Vhomme l’intermédiaire par lequel il répand ses bénédictions sur la terre. Dieu a organisé le système de bienfaisance pour que l’homme puisse devenir comme son Créateur, charitable et sans égoïsme, et afin qu’il ait un jour part à la récompense éternelle et glorieuse.

Témoignages pour l’église, vol. 1, p. 635, 636 ieu permet qu’il se trouve des pauvres dans chaque église. II y en aura toujours parmi nous et le Seigneur place sur chaque membre la responsabilité d’autres. Envers ceux qui sont au milieu de nous, nous devons manifester le même amour, la même sympathie ue le Christ leur témoignerait s’il était à notre place. 3 et de ses malades. IL devrait mettre en valeur les talents qu’elles ont reçus de Dieu. Si une église a une charge trop lourde dans ce domaine, que d’autres viennent à son secours.

Que nos membres d’église fassent preuve de act et de délicatesse, en prenant soin de ces personnes, qui font partie du peuple de Dieu. Qu’ils renoncent au luxe, aux ornements inutiles, afin que ceux qui souffrent de la misère soient secourus. En agissant ainsi, ils suivent les instructions données au chapitre 58 d’Ésaïe et la béatitude renfermée dans ce passage sera la leur. Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 594 es églises qui ont des pauvres parmi elles ne doivent pas s’en désintéresser et compter pour les secourir sur nos établissements sanitaires.

Tous les membres sont responsables devant Dieu de leurs déshérités. Qu’ils portent leurs propres fardeaux. Sil y a parmi eux des personnes malades, qui ont besoin de traitements, ils doivent, s’ils le peuvent, les envoyer dans un établissement. En agissant ainsi, non seulement ils donneront du travail une institution que Dieu a établie, mais ils viendront en aide à ceux qui sont dans le besoin comme Dieu nous le demande. 4 et hospitaliers. Jautres dispositions encore étaient prises pour les pauvres.

Les droits de Dieu mis à part, ce qui frappe dans les lois données par Moïse, c’est l’esprit de libéralité, de compassion et d’hospitalité qui caractérise les ecommandations recom relatives aux pauvres. Bien que Dieu eût promis à son peuple d’abondantes bénédictions, il n’avait jamais dit que la pauvreté y serait entièrement inconnue. Il y aurait toujours, dans le pays, des pauvres et des gens qui feraient appel à la sympathie athie et à la bienfaisance. Comme aujourd’hui, on était sujet au malheur, à la maladie et à des pertes matérielles.

Mais aussi longtemps qu’Israël fut fidèle aux divins préceptes, on n’y vit jamais de mendiants, ni personne souffrant de la faim. Patriarches et Prophètes, p. 517, 518 consécration à Dieu d’une dîme du revenu, soit du verger, soit de la moisson, soit du troupeau, soit du produit du travail des mains ou de l’esprit, la consécration d’une seconde dîme en faveur des pauvres ou d’œuvres de bienfaisance, obligeaient le peuple à se souvenir que tout ce ui existe appartient à Dieu et que le uvent S négliger, coûte que coûte.

Messages à la Jeunesse, Jeunesse p. 303-305 artout où se trouve une église, nos membres sont tenus de faire une œuvre fidèle en faveur des croyants qui sont dans le besoin. Mais ils ne doivent pas s’arrêter là. Il faut qu’ils aident également les autres, quelle que soit leur appartenance religieuse. Comme résultat d’un tel travail, quelques-uns accepteront les vérités relatives à notre époque. Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 91 c est le dessein de Dieu que riches et pauvres soient étroitement unis par des liens de sympathie et d’entraide. Dieu nous invite à nous intéresser tous les cas de misère et de souffrance qui peuvent venir à notre connaissance. Bien des gens qui ne partagent pas notre foi ont soif de l’aide véritable qui constitue les devoirs des chrétiens à leur égard. Si les enfants de Dieu témoignaient à leurs voisins un réel intérêt, beaucoup d’entre eux seraient gagnés aux vérités particulières pour notre temps.

Rien ne donnera ou ne peut donner du caractère à notre œuvre comme le fait de venir en aide aux là même où l’âme défaillante « revêts ceux qui sont nus », « recueille dans ta maison les malheureux sans asile Il nous a donné cet ordre : « Allez dans le monde entier et prêchez l’Évangile à toute la création. » Néanmoins il arrive souvent qu’en voyant l’immensité des besoins et la pauvreté des moyens isponibles notre courage fléchit et notre foi nous abandonne. Comme André en présence des cinq pains d’orge et des deux petits poissons, nous nous écrions : « Qu’est-ce que cela pour tant de personnes ? Trop souvent nous hésitons, craignant de dépenser et surtout de nous dépenser pour dautres. Mais Jésus nous commande : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Jésus-Christ, p. 362 ien des gens préconisent avec enthousiasme l’idée d’une répartition égale des biens temporels. Ce système n’entre pas dans les vues du Créateur. Dieu se sert de la diversité des conditions sociales pour former les aractères. Il entend que ceux qui possèdent des biens terrestres se considèrent comme les économes des nécessiteux. Le Rédempteur sympathise avec les plus pauvres et les plus humbles de ses enfants.

Ce sont ses représentants sur la terre, pour éveiller dans nos cœurs l’amour qu’il ressent pour les infortunés et les opprimés. La pitié et la bienfaisance qui leur sont ont considérées par le besoin, ou de soutenir la cause de Dieu, est une perle que vous pouvez mettre de côté et déposer à la banque du ciel, où elle sera en sécurité. Témoignages pour l’église vol. 3, p. 81 u lieu d’encourager les pauvres à penser qu’ils peuvent être nourris gratuitement ou à pe près, nous devrions veiller à ce qu’ils puissent s’aider eux-mêmes.

Nous devrions nous efforcer de leur procurer du travail, et si cela est nécessaire leur apprendre à travailler. Qu’on enseigne aux membres des familles pauvres à cuisiner, perfectionner et à raccommoder leurs vêtements, tenir le ménage dans un état convenable de propreté. Que garçons et filles apprennent un métier ou se livrent à une occupation utile. Nous devons enseigner aux pauvres à compter sur euxmêmes. Cest un véritable service à leur rendre, ils pourront ainsi non seulement arriver à se suffire mais à venir en aide aux autres.

Témoignages pour l’Église, Vol. 1, p. 443, ‘l’Irl ly a une manière de donner aux pauvres qui leur fait du tort : c’est celle qui leur apprend compter sur les autres. La véritable charité consiste à aider les indigents pourvoir eux-mêmes à leur moyen d’existence. La vraie bienfaisance consiste en autre chose qu’ donner. Elle exige que nou ssions 8 son temps, ses propres forces, sa pensée, c’est bien plus que de donner simplement de l’argent. Mais ‘est là la véritable charité. Rayons de santé, p. 57 ais comment faire pour aider les chômeurs et les sans-asile à se procurer les commodités les plus élémentaires de l’existence ? Telle est la question qui se pose. Si les hommes étaient attentifs aux enseignements de la Parole de Dieu, ils trouveraient une solution à tous ces problèmes. L’Ancien Testament renferme de précieux enseignements concernant le travail et l’assistance aux pauvres. Dieu désirait que chaque famille israélite possédât une maison et eût assez de terre cultivable pour assurer sa subsistance.