Démarhe de soins alcoolisme

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Alors non de l’époque, verdose) elle décide ve à nouveau dans une situation d’errance. Elle vit alors pendant près de deux ans dans une tente avec un nouveau compagnon. C’est à l’âge de B ans que Madame G boit sa première bière et dit consommer quotidiennement de l’alcool dès page de 13 ans. L’alcool a pour elle une fonction sociale : « Boire permet de faire la manche » mais aussi énergisante car dit que cela la « booste » (buvait plus de 10bières par jour). E a déjà été hospitalisée à l’hôpital Saint André suite à une sur-alcoolisation (3. 2g/l de taux d’alcoolémie dans le sang). A son arrivée sur Bo to next page Bordeaux, elle essaie différentes substances : cannabis, subutex, ocaïne et extasy ; ces consommations ont eu lieu lorsqu’elle ne pouvait pas boire d’alcool. Notons que cette patiente présente un trouble de la marche qui serait lié à une anoxie à la naissance (cordon ombilicale autour du cou) ce qui l’handicape fortement dans ses déplacements (perte d’équilibre, marche peu sécurisante et peu stable) et qui lui cause de nombreuses douleurs.

Elle parle d’ailleurs de la difficulté qu’elle rencontre avec le regard que peuvent porter les gens sur son « handicap » et dit s’alcooliser afin que ceux -ci la perçoivent comme une personne alcoolique et non comme une personne en situation de handicap Y. A cela s’ajoute un comportement impulsif, elle dit « se faire du mal pour ne pas en faire aux autres », s’illustrant par de nombreuses scarifications sur les bras et avant-bras.

Plusieurs tentatives de suicides ont étés aussi relevées notamment l’âge de 15 ans et deux au mois de mai 2014 (par injection médicalement volontaire). Elle sera aussi soumise en 2011 à une injonction de soins avec dix-huit mois de sursis et trois ans de mise à l’épreuve suite à huit coups de couteaux qu’elle aurait porté à un homme, ainsi que six mois de sursis pour violence envers une femme. C’est au début de l’année 2013 que Mme G décide de reprendre contact avec les services du 115 et accepte d’être accueillie par les foyers d’hébergement d’urgence.

En septembre elle finit par intégrer le CHRS Mamré (Bordeaux), qui un mois plus tard décide de l’expulser compte tenu de son 20F 13 de l’expulser compte tenu de son comportement inapproprié envers les professionnels et les autres résidents, causé par ses consommations d’alcool. Elle est alors accueillie dans différents foyers dhébergement (tel que Bourran, Leydet, Trégey… ). Elle est par la suite suivie à [‘Association Nationale de Prévention n Alcoologie et Addictologie (ANPAA) en mars 2011.

Même si elle vient initialement dans le cadre de son obligation de soins, elle réussit très rapidement à dépasser le cadre de cette mesure pour s’inscrire dans de réelles démarches de soins : toutes les semaines elle y rencontre Mr D, son assistant social, ainsi qu’un médecin et une psychologue. L’intégration de Madame G au sein du Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie de Bègles débute le 03 juin 2014 dans le cadre d’une poursuite d’un sevrage alcoolique. Elle a été adressée par l’hôpital Suburbain après avoir éalisé un sevrage alcoolique d’environ huit jours.

Il s’agit d’une patiente investie autant sur le point de vue de sa prise en charge que lors des ateliers ou des tâches quotidiennes. Elle se montre très volontaire et solidaire avec les autres résidents (il en est de même des résidents envers Mme G). Elle est souriante et n’hésites pas à rajouter un trait d’humour sur tout ce qui pourrait paraître « négatif pour le moral Celle-ci s’est fixé différents objectifs avant d’intégrer le centre « Sortir de ce cercle vicieux « « Maîtriser ses consommations » (être à O. 00g/l à 18h 30F 13 centre : Maîtriser ses consommations » (être à O. 0g/l à 18h lors des sorties) « Apaiser ses douleurs physiques et travailler la gestion de celles- « Trouver un logement » A ce jour Madame G pèse 55 Kg et mesure 1 m63 (IMC : 20. 7), elle dest rapidement plaint de douleurs au niveau du genou gauche qui ont nécessitées un diagnostic après radiologie : il s’agirait d’une ostéochondrite. Afin de calmer les douleurs et de veiller à maintenir le meilleur état de posture et de marche de la patiente, des séances de kinésithérapie ont étés prescrites. Celles-ci se sont révélées très douloureuses physiquement pour a patiente qui n’a pas souhaité poursuivre ses consultations.

Sa posture (haut du corps de plus en plus penché en avant et Jambes plus raides) et ses douleurs rendent ses déplacements de plus en plus difficiles, Mme G sent son état de santé se dégrader et cela l’inquiète (trouble du sommeil). Elle dit « je me vois dans un fauteuil roulant d’ici 1 an De plus, elle présente un strabisme, une hypermétropie et a subit au cours de sa vie la pose d’une broche au niveau de la hanche gauche à l’âge de 7 ans (elle n’a pas plus le matériel en place à ce jour) et une pose de plaque et de vis au niveau du tarse gauche 5 ans (matériel d’ostéosynthèse toujours en place).

Pour finir, la sérologie effectuée auprès de Mme G a révélé que celle-ci était positive à l’Hépatite C. Sur le plan familiale, Madame B n’a plus aucun contact avec ses frères, ni avec son père (la famille a été touchée aussi par de 4 3 aucun contact avec ses frères, ni avec son père (la famille a été touchée aussi par des problèmes d’addiction), cependant sa mère lui envoie régulièrement des lettres dans lesquelles elle lui donne des nouvelles de tous et elles ont fréquemment des échanges téléphoniques.

Son petit ami quant à lui a été accueilli à la Communauté de Barsac dans le cas aussi d’un sevrage alcoolique, elle l’a souvent au téléphone et a pu le voir sur deux sorties à la journée. Sur le plan psychologie et/ou psychiatrique, celle-ci a déj bénéficié d’un suivi psychologique pendant l’enfance ainsi que dans un centre médico-psychologique (CMP) de 2002 à 2004 paris. Sur le plan administratif, celle-ci est couverte par la Couverture Maladie Universelle complémentaire (CMU-C) et perçoit à ce jour l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).

A ce jour, Mme G a pu effectuer trois sorties en week-end et deux sorties à la journée en semaine : deux des sorties en week-end t les deux sorties en semaine ont révélées que la patiente avait consommé de l’alcool (moyenne de deux bières sur l’ensemble de ces sorties), ce qui rend la patiente de plus en plus vulnérable face à sa volonté de poursuivre le sevrage (celle-ci ressent beaucoup de remords face à ses re-consommations). Cette patiente suit les traitements suivants .

Médicament Posologie(matin, midi, soir, coucher) Classe médicament Effets secondaires Surveillance infirmier Risperdal CPR 2mg 1-0-0-1 Neuroleptique atypique Insomnie, agitation, anxiété, maux de tête, somnolence, fatigue, vertiges, difficulté d 3 ertiges, difficulté de concentration, troubles digestifs, troubles de la vision, prise de poids Surveillance des effets secondaires Surveillance de la compliance, tolérance et efficacité du traitement médicamenteux CPR 50mg 1-0-0-0 Médicament du sevrage alcoolique Insomnie, anxiété, nausées, vomissements, fatigue, douleurs articulaires ou musculaires, maux de tête Surveillance et transmission des effets positifs Surveillance et transmission des effets indésirables Seresta CPR 50 mg 1/2-1/2-1/2-0 + 1 si besoin dans la journée Anxiolytique Sensation d’ivresse, maux de tête, ralentissement des idées, atigue, sensation de faiblesse musculaire, baisse de la libido, Surveillance des effets secondaires.

Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de 15 jours. Problèmes et risques Dépendance alcoolique (al 6 3 nique) liée à sa situation entrainant des dommages physiques, psycho-sociaux ou affectifs ou comme une véritable addiction à l’alcool (perte de liberté vis à vis de la consommation d’alcool). Comme toute addiction, il engendre une dépendance physique, psychologique et un phénomène de tolérance (la personne augmente les quantités pour ressentir les mêmes effets). La consommation excessive d’alcool est définie par une consommation supérieure à 2 verres par jour chez la femme et 3 verres par jour chez l’homme.

Mme G, depuis le début de sa prise en charge au sein du centre consomment de l’alcool lors de ses sorties et ce en petite quantité (environ deux bières) en plus du traitement spécifique donné dans le cas du sevrage (contrairement à lorsqu’elle était en errance où elle consommait plus de 8 bières par jour). Actions Rôle prescrit : Contrôle de la prescription médicale – Préparation et administration du traitement 0 Revia 50 mg Rôle propre : Surveillance de la prise, de Yefficacité du traitement, des effets indésirables (insomnie, nausées, maux de tête) Faire souffler le patient dans l’éthylotest à chaque retour au centre et pratiquer un bilan sanguin régulièrement afin de mesurer la bonne prise du traitement et prévenir les effets sur l’organisme Mettre en œuvre une relation d’aide et de soutien pour la patiente afin de la maintenir dans sa démarche d’abstinence.

Aider à trouver un fonctionnement personnel satisfaisant Evaluation du « craving » (échelle) Résultats Traitement pris tous les matins avec signe d’envie de consommation qui peuvent appara onsommation qui peuvent apparaître (surtout à l’approche d’évènements « stressants » ou de sortie de centre) Dosage adapté dans le cas où Mme B reste au sein du centre pas d’effets indésirables rencontrés La patiente a remodulée ses objectifs (est passé d’un objectif d’abstinence à une gestion de ses consommations) Douleur liée à son ostéochondrite, aux séquelles possibles des coups reçus par son ex-conjoint, à sa mauvaise posture (dos et jambe) se manifestant par une EVA à 4 augmentée lors des mobilisations Objectif Mme G aura une EVA inférieure à 3 Informer le médecin et voir pour une prescription systématique u Dafalgan Réévaluer son EVA avant et après mobilisation après la prise du Dafalgan Installer confortablement en recherchant avec elle des positions antalgiques La mobiliser de manière à ne pas lui faire mal du coter de sa douleur au genou (gauche) et au reste du corps et veiller l’amplitude de ses articulations Suggérer une ré-intervention du kinésithérapeute Voir avec psychomotricien pour réaliser des exercices afin de faire vivre et faire ressentir son corps au patient autrement qu’ travers la douleur De par son trouble de la marche, Mme G est en perpétuel appui sur ses articulations qui lui provoquent des douleurs et aintien une mauvaise posture ce ui ne peut arranger l’état de bien-être physique de I s consultations chez 8 3 chez le kinésithérapeute ont réveillés chez cette patiente d’autres douleurs : brûlures au niveau des cuisses par exemple. Les antalgiques permettent de réguler ces sensations de douleurs et le travail menée par la psychomotricienne pendant les ateliers de relaxation notamment permettent petit à petit à Mme B de ressentir son corps autrement qu’à travers la douleur.

Anxiété liée à Paltération de l’état général, au non maintien de l’abstinence, au sentiment de régression se manifestant par des roubles du sommeil et des appréhensions quant à son devenir Objectif : Madame G se sentira apaisée et dormira mieux Argumentation Canxiété est un trouble psychique caractérisé par la crainte de la survenue d’un danger réel ou imaginaire. C’est un état affectif permanent d’inquiétude qui ne s’accompagne pas de signes physiques. La patiente présente depuis peu des troubles du sommeil qui se rattacheraient à une forte appréhension concernant la dégradation de son état psychique. Le fait d’avoir de plus en plus de mal à marcher, de se sentir sédaté (seresta) et d’avoir consommé de l’alcool met la patiente dans une situation ‘anxiété.

Ecoute Susciter l’expression Observation des variations émotionnelles Se montrer disponible Proposer des activités (ateliers) Evaluer la qualité du sommeil Proposer une consultation avec un s chologue Etablir une relation de con me G: l’inciter à exprimer ce qu’elle pense d’elle et comment elle se perçoit, l’inviter à poser des questions sur ses problèmes de santé les traitements les progrès, corriger les idées erronées (distorsions cognitives) qu’elle entretient peut-être sur elle-même, sur ses soins Rechercher et mobiliser les sources de soutien possibles (famille, mis) Mme G rentre facilement dans féchange avec l’équipe, n’hésitant pas à solliciter chacun des professionnels pour exprimer ses ressentis ou ses difficultés. Elle s’endort tard depuis quelques jours mais arrive à dormir tout le restant dans la nuit sans se réveiller. Son petit ami l’a soutien beaucoup par téléphone également. Celle-ci à retrouver le sourire et une forme physique depuis que son traitement anxiolytique a été diminué (voir traitement).