454554

essay A+

Concurrence Page d’aide sur l’homonymie Pour les articles homonymes, voir Concurrence (homonymie). Deux enseignes de restauration rapide concurrentes côte à côte ? Paris. La concurrence désigne en économie la présence de plusieurs acteurs qui souhaitent accéder à une ressource limitée ou localement limitée, par exemple des agents économiques utilisant simultanément une même matière première, ressource naturelle ou humaine ou présents simultanément sur un même marché.

Elle correspond à un et la demande sur un Sommaire ontation entre l’offre Sni* to View 1 Les différentes vision de la concurrence 1. La position libérale 1. 1. 1 Les aspects positifs 1. 1. 2 Les divergences entre libéraux 1. 2 Le catholicisme libéral 1. 3 Les courants opposés à la concurrence 2 La concurrence dans l’histoire de la pensée économique 2. 1 La notion de concurrence chez les économistes de l’école classlque 2. 2 Montée des monopoles et concurrence pure et parfaite 3 Les analyses micro-économiques de la concurrence 3. La concurrence pure et parfaite d’inspiration walrassienne 3. 1. 1 Les conditions 3. 1. 2 Utilisation 4. 1 L’entreprise structure alternative au marché et à la concurrence 4. 2 Stratégies des entreprises Les politiques de la concurrence 5. 1 Les fondements 5. 1. 1 Quel « efficiency-mix » pour les politiques de la concurrence ? 5. 1. 2 L’école de Harvard 5. 1. 3 L’école de Chicago 5. 2 La politique de la concurrence aux États-Unis 5. 2. 1 Organisation et textes fondateurs 5. 2. 2 Les grandes phases 5. 3 Les politiques de la concurrence dans l’Union européenne 5_3. L’organisation 5. 3. 2 Les grands axes de la politique européenne de la concurrence[52] 5. 3. 2. 1 Les ententes et les cartels 5. 3. 2. 2 Les abus de position dominante 5. 3. 2. 3 Les aides d’État 5. 3. 2. 4 Les services d’intérêts économiques généraux . 3. 2. 5 Les concentrations [58] 5. 4 La France et la concurrence 5,4. 1 État de la concurrence 5. 4. 2 La question de l’ouverture à la concurrence des infrastructures essentielles 5. 4. 2. 1 Les solutions retenues 5. 4. 2. 2 Les appositions en France 5. 4. 3 La concurrence dans la loi sur les nouvelles régulations économiques 5. Les critiques adressées aux politlques de la concurrence 5. 5. 1 La critique de certains libéraux 5. 5. 2 La critique antilibérale 6 Concurrence et commerce international 7 Notes et références 8 Voir aussi 3 Liens externes 10 Bibliographie Les différentes vision de la concurrence La position libérale Les aspects positifs Pour les libéraux une situation de « concurrence économique » est souhaitable, car : Les clients potentiels peuvent choisir entre les différents produits proposés et accessibles et avoir un plus grand choix de produit à mellleurs prix.

La concurrence favorise l’adaptation permanente entre offre et demande : les agents économiques peuvent utiliser leur raison. « La concurrence est ce qui oblige les gens à agir rationnellement. »l Elle est la source du juste prix : c’est la concurrence qui met un juste prix aux marchandises, et qui établit les vrais rapports ntre elles » (Montesquieu2). D’autres écoles insistent sur la concurrence comme processus d’innovation (Friedrich Hayek3) ou de destructlon créatrice Ooseph Schumpeter).

Les divergences entre libéraux À partir de la fin du XIXe siècle, des économistes — pourtant acquis à l’économie de marché — ne vont plus voir la concurrence comme dépendante d’un état de nature : « pour les libéraux d’ancienne observance, la liberté est pour l’homme l’état de nature. Pour le néolibéral, au contraire, la liberté est le fruit, lentement obtenu et toujours menacé, d’une évolution institutionnelle… ? l’opposé de Rousseau, il pense que la grande majorité des hommes est née dans les fers, dont le progrès des institutions p ir….

Libéraux et néo- PAGF 3 spontanée…. alors que les seconds veulent la faire éclore, croître et se développer, en la rendant acceptable et en écartant d’elle les entreprises qui tendent constamment à l’annihiler4. » Il s’agit d’une vue totalement différente de l’évolution des sociétés humaines que Jacques Rueff appelle un « marché institutionnel »[réf. nécessaire], fait de normes juridiques dépendantes de théories économiques (lois et économie) que des organismes uasi-judiciaires de contrôle sont chargés de faire respecter dans le cadre de politiques de la concurrence.

Ils veillent en particulier à éviter les ententes entre entreprises (notamment en cas d’oligopoles), de sorte à maintenir les prix les plus bas possibles et à éviter des prix de monopole. Le catholicisme libéral Plutôt que de rechercher la confrontation avec un autre individu dans le but d’être le plus fort, l’entraide, l’association, la coopération peuvent constituer des méthodes plus souhaitables, sinon plus efficaces.

Comme le dit Henri Lacordaire : «Entre le ort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maitre et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la Loi qui libère » D’un point de vue plus large et universel, la notion de concurrent à battre peut engendrer un processus d’exclusion, alors que l’entraide – et si possible l’entraide de tous- tend vers un effort d’inclusion. Les courants opposés à la concurrence Thomas Hobbes constate que l’état de nature est une sorte de « guerre de tous contre tous et reprend le mot de Plaute : « Lhomme est un loup pour l’homme »5.

Selon le mot de Fichte, la concurrence serait un état de guerre ntre les individus, la « guerr 3 de Fichte, la concurrence serait un état de guerre entre les individus, la « guerre des acheteurs et des vendeurs » : La concurrence dans l’histoire de la pensée économque Article connexe : Histoire de la pensée économique. La notion de concurrence chez les économistes de l’école classique Adam Smith dans la Richesse des Nations insiste sur deux aspects de la concurrence : sa plus ou moins grande intensité a une influence sur le prix6, elle contribue à faire baisser les profits. ? L’accroissement des capitaux en augmentant la concurrence, doit écessairement réduire les profits7. » Il reproche aux politiques mercantilistes en vigueur de son temps : de restreindre la concurrence dans certains secteurs en empêchant l’entrée de concurrents (c’est ce que nous appelons de nos jours les barrières à l’entrée) de trop aider certains secteurs et dy augmenter ainsi de façon non justifiée économiquement le nombre d’acteurs.

Smith pense notamment aux aides données à certains enseignements qui conduisent selon lui à un trop grand nombre d’ecclésiastiques et de gens de lettres8. Pour George Stigler9 la position des économistes classiques peut ?tre ainsi résumée . « Chaque propriétaire d’une ressource productive cherchera à l’employer dans un secteur où il espère que le retour sur investissement (return) sera le plus élevé. Il en résulte qu’avec la concurrence chaque ressource sera distribuée dans tous les secteurs de telle sorte que le taux de retour (ou profit) sera le même partout. ? Cela conduit John Stuart Mill à écrire en 1848 «qu’il ne peut y avoir deux prix sur le même marché 10. » Les économistes classique as réellement PAGF s 3 avoir deux prix sur le même marché 10. » Les économistes classiques ne se sont pas réellement réoccupés de donner une définition plus précise de la concurrence car, à l’époque, les cas de monopoles sont relativement rares. Harold Demsetz n’a trouvé chez Adam Smith que peu de pages dédiées aux monopoles et une seule dans les Principles of Political Economy de John Stuart Mill IO.

Montée des monopoles et concurrence pure et parfaite À partir du dernier tiers du XIXe siècle, avec Hémergence des très grandes entreprises, notamment dans les chemins de fer, l’acier, etc. , les économistes vont être conduits à préciser ce qu’est la concurrence 11. Augustln Cournot 1 1 -dès 1838 – donne une éfinition précise non de la concurrence mais de ses effets : « il y a concurrence quand le prix approche le coût marginal de la firme 12. » En 1871, William Stanley Jevons introduit la notion de connaissance parfaite des conditions de l’offre et de la demande.

Francis Ysidro Edgeworth est le premier économistell à définir de façon rigoureuse ce que peut être une concurrence parfaite. Pour George Stigler 13, la longue liste de conditions énoncées peut se réduire à deux : un nombre important de concurrents (déjà énoncée par Augustin Cournot), et l’information parfaite déj? aperçue par William Stanley Jevons. La particularité d’Edgeworth réside peut-être dans l’importance qu’il donne aux contrats.

John Bates Clark 13 introduisit en 1899 la notion de mobilité des ressources et finalement c’est Frank Knight qui en 1921 dans son ouvrage Risk Uncertainty and Profitl 1 énonça les cinq conditions de la concurrence pure et parfaite que nous connaissons aujourd’hui (atomicité (aucun acte 6 3 conditions de la concurrence pure et parfaite que nous connaissons aujourd’hui (atomicité (aucun acteur n’est assez puissant pour contrôler les prix), transparence, homogénéité, libre entrée dans le marché et libre clrculation des facteurs).

La concurrence pure et parfaite est un élément central pour que, dans la théorie néoclassique telle qu’elle a été développée par Léon Walras, Alfred Marshall, Vilfredo Pareto, l’économie puisse permettre à chacun d’obtenir une satisfaction maximale. Toutefois, ces auteurs raisonnent dans le cadre d’une économie stationnaire. Les choses changent avec l’introduction par Joseph Schumpeter de la notion d’innovation qui devient l’essence de la concurrence en régime capitaliste et se trouve être porteuse du redoutable double effet qu’il qualifie de « Destruction créatrice. ? Cependant, le concept de concurrence pure et parfaite demeure central en économie théoriquell : Malgré les tentatives d’Israel Kirzner, d’ Harold Demsetz et de John Maurice Bates Clark ; Même les théoriciens des courants néokeynésiens et néoclassique — à travers la « concurrence imparfaite » — analysent les écarts entre la réalité de la concurrence et le modèle de la concurrence pure et parfaite. D’où les recherches en termes de situations d’asymétrie d’information, de monopoles naturels, d’organisation de l’économie publique, etc.

Les seuls à s’être le plus éloignés de la théorie de la concurrence ure et parfaite sont l’école autrichienne et la théorie des marchés contestables qui gagne actuellement du terrain et se fonde sur l’analyse du phénomène de barrière pouvant faire obstacle à l’entrée et/ou à la sortie d’une activité. 7 3 phénomène de barrière pouvant faire obstacle à l’entrée et/ou ? la sortie d’une activité. Les analyses micro-économiques de la concurrence Article détaillé : micro-économie.

La concurrence pure et parfaite et l’équilibre général dans lequel elle s’insére sont au centre du clivage entre économistes hétérodoxes et orthodoxes. Delfavard 14 distingue dans le omaine de la microéconomie deux grandes familles : La famille des modèles de concurrence parfaite dont la vocation est depuis Walras idéaliste. Ils construisent les échanges sociaux de sorte que chaque indlvidu obtienne ce qui naturellement lui revient..

La famille des modèles de concurrence imparfaite dont la vocation est depuis Augustin Cournot réaliste. Malgré son idéalisme la concurrence pure et parfaite a un fort pouvoir normatif alors que la concurrence imparfaite est plus utile pour les agents dans leur vie quotidienne : Elle est étudiée plus spécialement par la branche de la microéconomie nommée ?conomie industrielle . La concurrence pure et parfaite d’inspiration walrassienne Article détaillé : équilibre général.

Le modèle walrassien de concurrence pure et parfaite démontre qu’il existe au moins un ensemble de prix qui permet d’atteindre l’optimum dit de Pareto, c’est-à-dire un état dans lequel « on ne peut pas améliorer le bien-être d’un individu sans détériorer celui d’un autre La démonstration de l’existence de cet équilibre général (ou pour parler comme au XVIIIe siècle du meilleur des mondes économiques possible) a été faite dans les années inquante par Kenneth Arrow, et Gérard Debreu15 en ajoutant aux cinq conditions suivantes d’autres hypothèses 16 .

Arrow, et Gérard Debreu 1 5 en ajoutant aux cinq conditions suivantes d’autres hypothèses 16 : Chaque ménage dispose d’une dotation inltiale qui lui permet de suNivre sans échanger, Les préférences sont convexes Absences de coûts fixes Les conditions Article détaillé : Concurrence pure et parfaite. Un marché de concurrence pure et parfa’te est un marché qui satisfalt 5 conditions . atomicité des agents : il y un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs qui empêchent toute coalition entre acteurs conomques homogénéité des produits : les produits sont semblables. ransparence de l’information : toutes les caractéristiques du marché sont connues des acteurs. libre entrée et libre sortie libre circulation des facteurs de production. La modélisation mathématique proposée ne fonctionne que dans le cadre posé ci-dessus comme référence : Celui-ci se révèle être assez restrictif et constituer une simplification de la réalité. Pour répondre à la question de la fixation des prix, les néoclassiques ont développé dans la théorie de l’équilibre général Vidée d’une convergence progressive des prix vers e prix d’équilibre.

Léon Walras introduit un mécanisme de tâtonnements. Le concept est différent de la main invisible d’Adam Smith17, et semble plus proche de la notion d’ordre que l’on trouve chez Malebranche18. Utilisation Si le modèle de concurren cupe une place aisée. ce que les situations d’équilibre définies correspondent à des optima mathématiques, dont il est possible d’assurer certaines propriétés d’efficacité allocative (efficacité selon Pareto). ce que ‘hypothèse de concurrence pure et parfaite est également mobilisée dans la démonstration des deux théorèmes du bien-être. ??noncé À partir des propriétés néoclassiques de la concurrence, on démontre que le prix en concurrence parfaite est égal au coût marginal : «(Cm)» et qu’à long terme, le profit économique est On introduit pour cela l’hypothèse supplémentaire que chaque entreprise a pour objectif de maximiser son profit, « (n) » où « (n) » est défini comme : la différence entre la recette totale (ou chiffre d’affaires) « RT = p. q » et le cout total « CT ». Chaque entreprise peut jouer sur la quantité produite « q » mais elle est « preneuse » du prix de vente « p » donné par le marché.

Mathématiquement, trouver le maximum d’une fonction correspond à annuler la dérivée de la fonction de profit : man Leftrightarrow q} = = ueftrightarrow – CTHd (P. q)} (d q} – Cm O p = Cm À l’équilibre, le prix est donc égal au coût marginal. À court et moyen terme, s’il y a un secteur économique bénéficiaire, où « », l’hypothèse de transparence de l’information doit faire que cette information est largement diffusée. Selon l’hypothèse de libre entrée, ces profits vont inciter : de nouveaux entrants à venir produire sur ce marché les acteurs déjà présents à dévelo er leur production.