213 Moliere Les Fourberies De Scapin 1
wv ». comptoirlitteraire. com André Durand présente « Les fourberies de Scapin » (1671) comédie en trois actes et en prose de MOLIÈRE pour laquelle on trouve un résumé et un commentaire Bonne lecture ! Résumé or 8 Sni* to View Acte : Les deux pères reviennent de voyage quand on ne les attendait pas. À Naples, le jeune Octave, bouleversé à la nouvelle que son père, Argante, est près de débarquer avec le seigneur Géronte dont il devra épouser la fille, dit son inquiétude à son valet Sylvestre (scène 1).
La raison de ce désespoir tient au fait qu’ Argante, ? son départ, avait chargé Sylvestre de surveiller la conduite d’Octave, comme Géronte confiait à son valet Scapin son propre fils, Léandre. Or, en l’absence des deux pères, Léandre est tombé mal conduit encore (scène 1). Aussi Géronte accueille-t-il froidement son fils : devant son trouble, il devine qu’il y a en effet une intrigue sous roche (scène 2).
Le jeune homme s’imagine alors que Scapin l’a trahi et veut lui faire confesser sa faute : le valet, ne comprenant pas ce qu’on lui reproche, avoue trois tours u’il a joués à Léandre, mais se disculpe aisément de la trahison qu’on lui impute, n’ayant pas encore revu Géronte (scène 3). Coup de théâtre : Carle annonce à Léandre qu’il va perdre celle qu’il aime, Zerbinette, s’il ne l’achète sans délai à ses bohémiens. Scapin, vexé d’avoir été injustement soupçonné, fait d’abord des difficultés pour régler l’affaire ; il promet enfin d’extorquer aux pères l’argent dont les deux fils ont un égal besoin (scène 4).
En premier lieu, Argante : Scapin lui expose qu’il aurait intérêt ? rompre le mariage d’Octave sans recourir aux tribunaux, en versant une indemnité à certain brave de métier, un «spadassin», frère de la charmante Hyacinte (scène 5). Le père proteste contre l’énormité de la somme exigée, mais l’allure du terrible frère (c’est Sylvestre qui s’est déguisé en spadassin) le décide à confier deux cents pistoles à Scapin (scène 6).
Au tour de Géronte : en lui racontant qu’Octave est captif sur la galère d’un Turc, Scapin lui arrache, non sans peine, cinq cents écus (scène 7). Le valet distribue son butin aux jeunes gens : en récompense, ls l’autorisent à se venger de Géronte qui, involontairement, l’a contraint à confesser ses tours pendables (scène 8). Acte 3 : Tout s’arrange pour tout le monde. Hyacinte et Zerb confesser ses tours pendables (scène 8).
Hyacinte et Zerbinette méditent sur leur triste situation, quand Scapin, malgré les prudents conseils de Sylvestre, leur annonce son intention de se venger de Géronte (scène 1). Il fait croire au vieillard que le frère de Zerbinette et ses amis, tous gens d’épée, le recherchent pour le tuer. Géronte, pris de panique, accepte e s’introduire dans un sac que l’excellent valet doit porter en lieu sûr : Scapin, déguisant sa voix, feint la rencontre de divers spadassins et bâtonne copieusement le sac, jusqu’au moment où le vieillard sort la tête et s’aperçoit qu’il est joué (scène 2).
Moulu de coups, il entend, pour comble d’ironie, Zerbinette lui conter, dans un long éclat de rire, la bonne histoire du Turc et de sa galère (scène 3). Zerbinette comprend trop tard à qui elle vient de parler (scène 4). Après une brève scène où Sylvestre jure ? Argante qu’il ne trempe en aucune façon dans les machinations e Scapin (scène 5), les deux pères comparent les tours que Scapin leur a joués à l’un et à l’autre (scène 6). La nourrice Nérine avoue à Géronte qu’elle a marié Hyacinte à Octave (scène 7).
Celui-ci refuse d’épouser la fille de Géronte… mais reconnaît en elle, quand on la lui présente, celle-là même à qui il voulait rester fidèle : il est alors heureux de concilier son amour et l’obéissance filiale (scène 10). Tout aussi à propos, grâce à un bracelet donné par les bohémiens, Argante retrouve en Zerbinette sa fille volée à l’âge de quatre ans (scène 11). ? ce moment, on apporte Scapin Zerbinette sa fille volée à l’âge de quatre ans (scène 11). ? ce moment, on apporte Scapin mourant, le front bandé : il a, dit- on, reçu sur la tête un marteau de tailleur de pierre. Argante et Géronte, comptant bien qu’il vit ses derniers instants, lui pardonnent ses fourberies… et d’un bond, Scapin, triomphant, ressuscite et s’invite au souper (scènes 12-13). Commentaire On peut imaginer l’ambiance de cette comédie à l’italienne que Molière a écrite à la fin de sa vie alors qu’il voulait retourner à ses remières écritures, s’inspirer de nouveau des personnages et des canevas de la «commedia dell’arte».
Au pied du Vésuve éteint, dans une Naples de fantaisie, illuminée du brûlant soleil méditerranéen, les mâts des vaisseaux oscillent paresseusement au rythme des vagues alanguies, et des garçons attendent nonchalamment l’occasion de combiner une intrigue grosse en profits. L’un d’eux qui, étendu, se repose avec délices, soudain s’anime quand an lui offre une aventure a courir, des machinations à inventer, d’autant plus qu’il s’agit de porter ecours à des jeunes gens qui s’aiment.
Quel régal que de façonner une ruse sous les yeux d’un public ravi ! Scapin, valet des plus fourbes repris par le génie de l’aventure, est tenté par le désespoir d’Octave : l’enthousiasme le saisit, il ajoutera un tour encore à «cent tours d’adresse jolis», menant le plus étourdissant des jeux grâce à son génie de l’intrigue et à sa ruse qui sont inépuisables. De cette aventure merveilleuse (un naufrage, des bohémiens, une galère turque, des déguisements, des coups de bâton sur le sac où u PAGF