07 La Psychanalyse

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Université de M’Sila 2014 / 201 5 Département des lettres et langue française Niveau . 1ère année LMD Enseignant : M. MOUNES Module : Sciences Humaines et Sociales Cours NO 7 LA PSYCHANALYSE 2. La théorie freudienne La psychanalyse, méthode thérapeutique et étude théorique des processus psychiques inconscients. La psychanalyse représente l’une des théories les plus influentes de la moderne, dont la mé domaines.

La théorie de la psyc technique psychanal PACE 1 or 5 Sni* to View s de nombreux artie de la été développées par Sigmund Freud. Son œuvre, alimentée par sa pratique de la sychothérapie et proposant une interprétation de la structure et du fonctionnement psychiques, a connu un immense retentissement, tant scientifique que pratique. a. L’inconscient Cest en 1878 que le terme « inconscient » fait son apparition dans le dictionnaire de l’Académie sous la forme d’un substantif.

Jusqu’à la découverte de Freud, il reste, en effet, marqué par le sens privatifl qu’il semble toujours avoir eu en philosophie et dans la psychologie naissante de la seconde moitié du XIXe siècle, ? savoir tout ce qui échappe à la « soit l’observation de ce qui achoppe2, de ce qui ?chappe, bute, défaille chez tout un chacun en brisant d’une façon incompréhensible la continulté logique de la pensée et des comportements de la vie quotidienne : lapsus, actes manqués, rêves, oublis, et plus généralement les symptômes compulsionnels du névrosé, dont il découvre la signification paradoxale dans la clinique de l’hystérie » (Joël Dor). L’hypothèse freudienne de l’inconscient instaure, de fait, la dimension d’une « psychologie des 2 Privatif, se dit de certains préfixes qui marquent la privation, l’absence, comme « in » dans incapable. Achopper, Faillir, échouer, buter sur. rofondeurs » (Freud) Une telle hypothèse permet de comprendre certains processus pathologiquesl irrationnels fréquents concernant l’existence du sujet. b. Le rêve Cette découverte du mode de fonctionnement spécifique de l’inconscient, permit une meilleure compréhension de beaucoup de phénomènes psychiques qui sont restés jusque-l? énigmatiques voire même impénétrables, Parmi eux le rêve. S. Freud a montré que le processus psychique qui est en œuvre dans le rêve diffère sensiblement de celui qui régit l’état e veille. Ce « processus primaire » se caractérise par de rapides déplacements de masses d’énergie et d’émotions et présence de pulsions sur d’autres sujets substitutifs.

Les pulsions et les pensées inacceptables Ole contenu latent du rêvec sont ainsi transformées en un contenu manifeste, en un événement conscient, théorie qui fut prouvée par les nombreuses études cliniques et de laboratoire sur la nature de cette activité, ces études en démontrés que les rêves sont plus perceptuels que conceptuels : «Les choses sont davantage vues et entendues que pensées, ‘expérience visuelle est présente dans presque tous les rêves, l’expérience auditive dans 40 ? 50 % et le toucher, le goût, l’odorat et la douleur dans une proportion relativement faible c. Les trois instances de l’appareil psychique Toute vie tend vers la mort, dans son livre « Au-delà du principe de plaisir » paru en (1 920), S. Freud développe un nouveau dualisme : « la pulsion de vie » qu’il appela Eros et « la pulsion de mort » qu’il nomma Thanatos, ces deux forces élémentaires qui s’affrontent pour l’éternité sans cesse ni relâche, aussi S.

Freud annonce dans cette eme œuvre son remaniement de l’appareil psychique par un souci de clarification de ses découvertes complexes de l’exploration psychanalytique, le modèle freudien définitif comporte trois instances : le « ça », le « moi » et le « surmoi » La première instance est le « ça » qui est insaisissable et si profondément enfouit que le seul moyen connu de l’atteindre indirectement, reste l’étude de l’erreur, du rêve, etc. Le « ça » représente les tendances sexuelles et agressives, S. Freud appelait ces tendances « pulsions » et non pas « instinct », pour indiquer leur caractère inné. Ces pulsions écla ces tendances « pulsions » et réclament une satisfaction Pathologique, relatif à la pathologie qui est une partie de la médecine qui traite des causes et des symptômes des maladies. /3 immédiate, le « ça » est ainsi dominé par le principe de plaisir, qui pousse l’individu à accéder immédiatement à ses désirs. La deuxième instance le « moi » ou « ego », est un terme désignant l’élément central de la structure de la personnalité qui est chargé du rapport à la réalité et aussi appelé à apporter les moyens de la satisfaction ; il est le domaine des fonctions de la ensée, de la perception et du contrôle moteur, sa formation commence à la naissance, dès les premières confrontations avec le monde extérieur des humains et des choses, il est en relation avec les forces extérieurs agit sur elles, les reçoit, les réinterprète et organise l’esprit.

Le « moi » apprend à modifier son comportement en contrôlant les pulsions socialement interdites, car il doit remplir sa fonction de ces mêmes pulsions instinctives émises par le « ça », dès lors il développe des mécanismes de défenses afin de résister aux pulsions socialement nacceptables, mais il reste malgré cela une instance partiellement inconsciente, il n’est donc pas seulement la pensée raisonnée, même si elle en fait partie. Une pulsion du « ca » peut d ptable ou interdite si la interdits que les autres Oen particulier les parents0 imposent à l’individu. L’ensemble de ces demandes et de ces interdits constitue la majeure partie de la troisième instance, à savoir le « surmoi » ; selon la théorie psychanalytique, le « surmoi » se développe au fur et à mesure que l’enfant renonce inconsciemment à ses désirs ?dipiens, tout d’abord, et qu’il intègre par la suite, les exigences de son environnement social. Pour la psychanalyse freudienne, le « surmoi » comprend le « moi » positif (image de soi ou idéal du « moi ») et une instance critique.

Il détient par conséquent une fonction de contrôle du « mol » dans le cadre des normes intériorisées qui sont imposées par la flgure parentale, il est essentiellement négatif, punitif et il est en soi une source de culpabilisation, car si les injonctions du « surmoi » sont ignorées, l’individu peut se sentir honteux ou coupable. d. Le complexe d’Œdipe Freud fait du complexe d’Œdipe le pivot de sa théorie pulsionnelle devenant ainsi le concept-clé de la psychanalyse et de ses courants dérivés. L histoire du complexe d’Œdipe est en effet associée à la théorie freudienne ainsi qu’à l’histoire de la psychanalyse dans son ensemble. Le concept a également motivé nombre de critiques de différentes natures, internes à la psychanalyse comme issues d’autres disciplines. Ces critiques se concentrent essentiellement en deux points : la remise en cause de l’universalité du complexe ; la contestation de son existence même.