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essay B

Beaumarchais est né en 1732 et mort en 1799, c’est un dramaturge du XVIIe siècle. Il est associé au mouvement des Lumières car il partage leurs préoccupations et leurs valeurs. Dans Le Mariage de Figaro, tout va très Vite : Figaro doit épouser Suzanne (avant que le Comte Almaviva n’exerce son droit de seigneur) et se soustralre au désir qu’a Marceline de l’épouser. La journée multiplie intrigues secondaires et rebondissements.

Dès l’acte l, Figaro fixe une stratégie et l’infidélité du Comte favorise ses projets : la Comtesse qui veut reconquérir son époux malgré son inclination pour Chérubin, seconde les fiancés : les deux ntrigues se nouent à la fin de l’acte Il. L’acte Ill paraît consacré au procès intenté par Marceline to page à Figaro, mais avant dispositions (scènes avances, il forcera cel ci grand d’Espagne lui c l’emmènera à Londr or 4 mte prend ses Figaro de ses ‘ (son statut de ique) ; sinon, il épêchesi’_ puis il convoque son valet « pour le sonder ».

Mais celui-ci entend la fin du monologue  » .. slil est instruit ou non de mon amour pour Suzanne » et se prépare, en aparté, à la joute : « Nous y voilà ». Dès lors, chacun va mesurer son adversaire et l’attaquer pour mieux frapper. PROBLEMATIQUE ET ANNONCE DU PLAN. du texte. – La rivalité amoureuse Les deux apartés résonnent comme une déclaration de guerre, annoncent le projet de chaque perso personnage, chacun cherchant à entraîner le public de son côté (implication du public).

Déjà on pressent la supériorité de Figaro (rappelons qu’au début de la scène il a entendu les dernières phrases du Comte). Le Comte ouvre le duel par un détour, feignant de traiter Figaro en confident, il tente d’élucider l’épisode du cabinet. En effet nous admirons Ihabileté rhétorique de Figaro : Antithèse et parallélisme opposent les manifestations extérieures de la relation conjugale (cadeaux… à l’authenticité des sentiments.

Figaro révèle l’écart entre la générosité, le luxe ‘ superflu  » et la réalité du délaissement de la femme par l’époux, le  » nécessaire  » étant l’amour vrai. Cette franche dénonciation se fait habilement par le biais de la généralisation (pronoms  » on ‘ qui et invite le comte à un examen de conscience. S’ensuit un crescendo de la violence verbale : Nouvelle attaque • le comte reproche à Figaro sa trahison, évoque une période de connivence révolue :  » autrefois tu me disais tout La réponse de Figaro est immédiate et cinglante : elle reprend terme à terme la réplique du comte.

Figaro manifeste ainsi sa vivacité d’esprit et sa virtuosité verbale, habile à détourner les propos de son maître pour les réutiliser contre lui. Nous retrouvons les mêmes procédés dans six répliques sulvantes: A l’accusation plus violente du comte (antiphrase méprisante  » cette belle association répond du tac au tac une réplique de Figaro également construite en parallèle avec la reprise de la même tournure sythaxique. Le changement de pronoms renforce le reproche : Fig PAG » OF d reprise de la même tournure sythaxique.

Le changement de pronoms renforce le reproche : Figaro se plaint de l’ingratitude ‘un maître qu’il a auparavant servi avec dévouement. Là encore on admire le virtuosité de Figaro, capable de saisir au vol des attaques pour les inverser et les retourner contre son expéditeur. ll- L’affrontement social l’affrontement individuel prend une dimension collective : contraste entre le  » tu (phrases du comte) et le  » on  » employé par Figaro. n’humilions pas  » : impératif présent à valeur de précepte valable de tout temps, et première personne du pluriel, donc généralisation. De plus Figaro emploie des termes génériques pour établir une distinction entre  » l’homme  » et  » un alet et pour valoriser la nature humaine au détriment de la condition sociale susceptible de dégrader l’individu : les défauts ne s’expliquent plus par la naissance… c’est la fonction de valet qui crée le coquin, le voleur… Les trois accusations suivantes du comte contre Figaro révèlent une escalade dans la violence : on note en effet une gradation des termes empruntés au champs lexical de la tromperie, de la dissimulation : c’est l’image traditionnelle du valet fourbe, retors. Les ripostes de Figaro elles aussi prennent de l’ampleur et visent, à travers le comte, toute le noblesse.

On révèle l’opposition entre le pronom personnel  » je  » et les  » seigneurs  » qui exprime une catégorie indistincte : Figaro exprime ici sa supériorité morale par rapport aux nobles. Il remet en cause la considération due aux biens nés (nobles de naissance). Ce passage propos Il remet en cause la considération due aux biens nés (nobles de naissance). Ce passage propose enfin, par la bouche de Figaro, une véritable peinture du tiers-état avec une prise de position évidente : la défense des humbles, des petits écrasés par les puissants.

Accumulation de verbes d’action empruntés au champs lexical e la rivalité pour exprimer toutes les violences qui s’exercent sur la foule anonyme des roturiers (représentées par le pronom indéfini  » on Les victimes les plus touchées par cette effroyable compétition sociale sont même réduites par l’expression péjorative  » le reste Par cette phrase Beaumarchais dénonce la grande inégalité dans la course à l’ascension sociale : la nécessiter de lutter pour quiconque est prlvé des privilèges liés ? la naissance.

Conclusion : *Dans cette scène de pause, des hommes se mesurent, et révèlent plus profondément leur personnalité. Cette joute verbale prend l’ampleur d’un affrontement entre le tiers-état et la noblesse, avec un rapport de forces qui tourne ? l’avantage de Figaro, doté d’un talent supérieur. hangement de point de vue dramatique correspond à une mutation sociale et historique : la pièce, jouée cinq ans avant la révolution française, affirme les droits du tiers-état, puisque Figaro dépasse son intérêt personnel et devient le porte-parole des roturiers et fait valoir leurs droits. *La distinction établie entre l’homme et sa condition correspond bien par ailleurs à l’esprit de Lumieres.