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@ Gérald MERCIER – 2007 HORACE – Corneille ACTE • Scène 1 : Sabine etJulie Sabine est triste. Elle souffre. La guerre entre Albe et Rome s annonce. Sabine est devenue Romaine en épousant Horace. Or elle garde un certain attachement à Albe. Ces trois frères font partis de armée d Albe. Sabine craint cette guerre. Début inmediasres d Sabine avec le cham douleur. La bipolaris coeur et le sang. Choix Cornélien (? ) 5 Swip next page lit très vite entre le « Lorsqu entre nous et toi je vois la guerre ouverte, Je crains notre victoire, autant que notre perte. – Sabine Face à elle, Julie s’interroge, surprise Le conflit Albe-Rome couvant depuis bien longtemps, Julie pensait que Sabine s était rangée du coté des intérêts de son maris (Horace). « J admirais la vertu qui réduisait en vous Vos plus chers intérêts à ceux de votre époux, » – Camille Sabine garde espoir d une paix malgré de « légers combats ». Faisant semblant d être triste pour Rome, elle maquillait sa joie en faveur de ses frères en pleurant. Camille était Incertaine. Aujourd hui c est le contraire.
Camille se satisfait, par la « joie », du conflit Albe-Rome et de la quasi victoire des Romains. Inquiétude de Sabine qui craint que Camille ne quitte son frère amant) pour Valière. Cette dernière s étant réjouie du conflit annoncé et ayant eu un « doux entretien » avec le Chevalier Valière. Sabine demande à Julie de se renseigner sur ce point • Scène 2 : Camille et Julie Camille se déclare aussi souffrante que Sabine. « À mes tristes discours je mêle moins de pleurs 7′. Elle nie l’opportunité de quitter Curiace pour Valiére, lui renouvelant ainsi sa fidélité.
Concernant son « doux entretien » avec le chevalier Romain, Camille s explique : Après avoir consulté les Oracles qui lui prédirent la paix entre Albe et Rome ainsi que son HORACE – corneille age 1 sur 10 C Gérald MERCIER 2007 union avec Curiace, Camille se laissa entraîner à la rencontre de Valiére. Ces doux mots lui « semblait’ ceux de Curiace. Camille rêvât du massacre entre Albe et Rome. Bien qu un songe s’interprète en sens contraire, Camille est revenu à la réalité : L approche d un massacre Albe-Rome. • Scène 3 : Camille, Julie et Curiace Curiace exprime tout son amour à Camille.
Conciliant I intérêt pour sa ville et son amour pour Camille, il veut croire ispensable pour la IS amour. « je soupirais pour vous en combattant pour elle ; Je combattais pour elle en soupirant pour vous. – Curiace Julie, croyant en la Paix, réussit à convaincre les deux amants que le sort d Albe et de Rome, villes sœurs, est commun. La guerre est pour elle inutile ; seul I union est solution. Sa parole réconforte Camille. ACTE II • Scène 1 : Horace et Curiace Horace se résigne au combat. « Qui veut mourir ou vaincre est vaincu rarement. – Horace Même s il meurt pour son pays, Curiace réussit à surprendre Horace en lui annonçant qu il pleurerait sa mort. • Scène 2 : Horace, Curiace et Faviant Flaviant, envoyé par le roi d Albe annonce à Curiace que lui et deux de ses frères ont été choisis pour ombattre face aux trois Horaces. Curiace se résigne à servir son pays malgré « l amitié, I alliance et I amour »‘. Flaviant répète : WVous et vos frère ». le simple messager fait un effet tragique en croyant apporter une simple nouvelle. • Scène 3 : Horace et Curiace ndignation de Curiace et d Horace sur leur sort.
Leur malheur est grand et est au plus haut point. « Je vois que votre honneur demande tout mon sang, Que tout le mien consiste à vous percer le flanc, » – Curiace Curiace souffre d’avoir été choisi, tandis qu’Horace en est fier. La faiblesse sentimentale de Curiace face à Horace annoncerait riste et fier honneur m émeut sans m ébranler. J aime ce qu il me donne, et je plains ce qu il m ôte » page 2 sur 10 – Curiace Cependant, Horace considère que la gloire de recevoir de tels commandements doit étouffer tous autres sentiments.
Il ne (re)connait plus Curiace : « Albe vous a nommé, je ne vous connais plus ». « Je vous connais encore, et c est ce qui me tue ; » « Avec une allégresse aussi pleine et sincère, Que j épousai la soeur, je combattrai le frère. » – Horace • Scène 4 : Horace, Curiace et Camille Camille est au courant du malheur. Horace met en garde sa sœur. S il meurt au combat, Curiace ne devra être pris comme le meurtrier d un frère ; si Curiace trépas, il ne devra être pris pour le meurtrier d un Amant. Seul le Sort est responsable du malheur. Il faut oublier les morts ! ?? Scène 5 : Curiace et Camille Camille et Curiace s entretienne un moment. Elle essaye de le dissuader d aller au combat. Q un autre prenne ça place ! .Mais le choix de Curiace et déjà fait. Voulant ainsi honorer sa vertu et prouver la fidélité à Albe. Camille se sent trahie. Elle verse quelques larmes. « Plus je suis votre Amant, moins je suis Curiace. » – Curiace Curiace veut se défaire de I amour qu il a avec Camille. Une situation incompatible avec la I Etat qu Albe à fait de lui. Camille décide de soutenir Curiace et non Horace. « Hélas ! étais aveugle en ourd hui, 4 OF IS soutenir Curiace et non Horace. « Hélas Ij étais aveugle en mes vœux aujourd hui, J en ai fait contre toi, quand j en ai fait pour lui. » – Horace • Scène 6 : Horace, Curiace, Camille et Sabine Sabine arrive avec Horace. Curiace pense que arrivée de Sabine est négociée par Horace pour lui briser une nouvelle fois le cœur. Sabine réclame la mort auprès de son frère ou de son mari. Elle ne veut pas assister au massacre de I un d ux et plus particulièrement à la victoire « sordide » de un d eux : « Quoi ? e réservez-vous à voir une victoire, . Elle justifie sa requête par « Enfin, je vous veux faire ennemis légitimes ». « Vous êtes ennemis en ce combat fameux, Vous d Albe, vous de Rome, et moi de toutes deux. » – Sabine Etonné, Horace ne comprend pas le point de vu de sa femme et I attaque qu elle lui fait. II souhaite tout de même encore au fond de lui défendre sa vertu. II est fier de la mission qul lui a été conféré. • Scène 7 : Horace, Curiace, Camille, Sabine et Le Vieil Horace Le Vieil Horace s en vient prodiguer la bonne parole à son fils et on gendre. our lui, le combat et la vertu sont incompatibles avec le coeur. « Prêts ? verser du sang regardezvous des pleurs ? , Fuyez, et laissez-les déplorer leurs malheurs ». Sabine ne tiendra tête au Vieil Horace. Elle préfère, dit-elle, avec sa belle sœur, mourir. page 3 sur 10 « N appréhendez rien d eux, ils sont dignes de Page 3 sur 10 C Gérald MERCIER – 2007 « N appréhendez rien d eux, ils sont dignes de vous, Tigres allez combattre, et nous, allons mourir. » – Sabine • Scène 8 : Horace, Curiace et Le Vieil Horace Horace et Curiace s en vont rejoindre leurs frères.
Curiace fait ses Adieux au Vieil Horace ui y est sensible. ACTE III • Scène 1 : Sabine Monologue de Sabine. Dans un premier temps, Sabine tend ? vouloir prendre parti pour I un ou I autre, afin de reprendre le dessus sur ses malheurs : « Songeons pour quelle cause, et non pour quelles mains, ». En vain. Elle ne réussit pas : « Flatteuse illusion » » Et tiens à toutes deux par de si forts liens, Qu on ne peut triompher que par la mort des miens. C est là donc cette paix que j ai tend souhaitée ! » – Horace • Scène 2 : Sabine etJulie Julie annonce à sabine que le combat n a pas eu lieu.
Les deux camps ont dans un élan sentimental séparé les deux partis. Les deux camps désavouent le choix de leur chef. Mais les Horaces et les Curiaces s’obstinent à vouloir combattre. « Qu alors qu on les déplore, ils s estiment heureux, Et prennent pour affront la pitié qu on a d eux. » Le désordre et les désaccords dans les rangs militaires, poussent le roi Tulle à se tourner vers les grands Dieux et « la Ma•esté sacrée » (sacrifice) afin de connaître la volonté des 6 OF nouvelle et espère ce qu elle désir. ?? Scène 3 : Sabine, Julie et Camille Sabine apporte la « bonne nouvelle » à Camille. Camille, dont I optimisme n aveugle pas, ne croit pas en une fin heureuse. Pour elle le malheur et retardé. Elle ne compte plus sur le Ciel et les Divinités. » Le Ciel agit sans nous en ces événement, Et ne les règle point dessus nos sentiment. » Julie, qui reste optimiste, tente de la convaincre que la fin de la journée sera heureuse. Sabine et Camille, dans le même malheur ont une nouvelle fois des réactions contraires. Sabine espère ; Camille n’espère plus. age 4 sur 10 « Sabine : J ose encor I espérer. Camille : Moi, je n espère plus rien. » • Scène 4 : Sabine et Camille Camille ne pourra être accepté ni par Dialogue entre Sabine et Camille. Elle évaluent chala famille ‘Horace, ni par celle de cune leur malheur. Sabine estime son malheur plus Curiace. Elle a tout à craindre et rien à souhaiter. grand que celui de Camille (car mariée). Camille s oppose aux propos de sa belle sœur : N étant qu Amante de Curiace, son cœur est abandonné par sa famille et point récupér re époux.
Opposition de prés d un Hymen, I Amant que donne un père Nous est moins qu un époux, et non pas moins qu un frère – camille L hymen n efface point ces profonds caractères, pour aimer un mari on ne hait pas ses frère. – Sabine Je le vois bien, ma soeur, vous n aimâtes jamais, » – Camille ?? Scène 5 : Le Vieil Horace, Sabine et Camille Dans cette scène, seul LVH et Sabine Le vieil Horace annonce à Sabine et Camille que leur s’expriment. Le silence de Camille apparaît comme évocateur (? ) hommes combattent. Les Dieux en ont décidés ainsi. Sabine considère, par sa constance face à un tel malheur, LVH comme lâche.
Sabine est émue et le revendique. Son désespoir laisse place à la colère (contre LVH) puis à I émotion. » Nous pourrions aisément faire en votre présence De notre désespoir une fausse constance, Mais quand on peut sans honte être sans fermeté, L affecter au-dehors c est une lâcheté : L usage d un tel art nous le laissons aux hommes, » – Sabine LVH comprend I émotion de Sabine. II justifie sa constance par la différence des liens qui I unissent aux Curiaces : « Sabine comme sœur, Camille comme Amante, Je puis les regarder comme nos ennemis, ».
Soutenant ses fils, LVH est fier de leur vertu et de leur gloire. II avoue qu il aurait souhaité, qu au cours des péripéties précédentes, que d autres combattants eurent été nommés. LVH est sûr de la victoire e de son camps : « Nous LVH est sûr de la victoire et du triomphe de son camps : Nous pourrions voir tantôt triompher les Horaces ». Il souhaite réconforter Sabine et Camille par le besoin de générosité et la félicité du bonheur public lié au combat, ainsi que par le fait qu elles sont Romaines et qu elles le resteront.
Scène 6 : Le Vieil Horace, Sabine, Camille et Julie Page 5 sur 10 Julie apporte des nouvelles du combat : Rome est sujette d Albe. Pis encore, deux des frères Horaces sont morts et un (I époux de Sabine) a pris la fuite face aux trois Curiaces. pour LVH son nom est a ses yeux bafoué par son fils qui n a pas combattu jusqu au dernier soupir. Honte ! Pour LVH, le cœur de abine se console facilement. Point le sien. Le malheur touche directement LVH. Préférant que son fils mourût, LVH promet une vengeance. J atteste des grands Dieux les suprêmes Puissances Qu avant ce jour fini, ces mains, ces propres mains Laverons dans son sang la honte des Romains. » – LVH ACTE IV • Scène 1 Le Vieil Horace et Camille Camille demande au Vieil Horace d excuser le manque de vertu apparent de son fils. LVH ne veut rein entendre. Scène 2 : Valère, Camille et Le Vieil Horace Valère n a pas le même point de vu que LVH. Pour lui sa fuite est « glorieuse en cette occasion » et aussi her qu est un fils pour son ère il doit à ses yeux garder sa place dans le c H est confus et ne père, il doit à ses yeux garder sa place dans le cœur de LVH.
LVH est confus et ne comprend pas. Curiace, amant de Camille, est le premier a périr des mains d’Horace. « Vous redoublez ma honte et ma confusion. [.. J – LVH Quelle confusion et quelle honte à vous D avoir produit un fils qui nous conserve tous, » – Valière Ses propos montrent à Valère que L VH ne connaît pas la fin de I histoire. Rome triomphe grâce à Horace qui a su par ça fuite déstabiliser et diviser les trois frères Curiaces déj? battus pour mieux les combattre; Diviser pour mieux régner.
Il les a ainsi combattu un par « Trop faible pour eux tous, trop fort pour chacun d eux » LVH est fier de son fils, de sa vertu et de son sang. Il s excuse de I erreur de jugement qu il a eu envers lui. • Scène 3 : Le Vieil Horace et Camille VH parle à Camille qui ne dit mot. Pour lui la gloire de son fils donnera à sa fille un autre amant. Un Romain tout naturellement. « Après cette victoire il n est point de Romain Qui ne soit glorieux de vous donner la main. » LVH Page 6 sur 10 Il n accepte pas sa tristess 0 5 r son sang la gloire de