corpus théâtre

essay B

Nous sommes en présence de trois textes de genre théâtral d’époques différentes, mais évoquant chacun le thème du crime. Le premier texte est un extrait de la pièce Horace, de Pierre Corneille, écrite en 1641. Le deuxième texte est la scène 11 de l’acte IV de Lorenzaccio, pièce publiée par Alfred de Musset en 1834. Enfin, le troisième texte est un extralt d’Electre, de Jean Giraudoux, publiée en 1937. Ces pièces mettent en scène des personnages qui ont commis des crimes.

Comment les dramaturges rendent•ils compte de la violence de ces crimes ? Tout d’abord, les meurtriers, qui sont Horace (Corneille), Lorenzo (Musset) et Clytemnestre et Egisthe (Giraudoux), ne commettent pas leur crime pour les mêmes raisons. Chez Corneille, Horace a tué Curiace, un gue « Rome, à qui vient t de Lorenzo (Musset) Duc afin de libérer FI et détesté par tous I or 2 Sv. ige to view me pour Rome : mant !

Le meurtre souhaite tuer le ence est craint Enfin, Clytemnestre et Egisthe assassinent le roi Agamemnon atin de prendre le pouvoir : « usurper le pouvoir « guet-apens Une certaine violence physique app Swlpe to vlew next page pparaît sur scène, décrite pas des didascalies. « Horace, mettant l’épée à la main » (Corneille), « II le frappe » (Musset), « grands coups de pied », « il plongea l’épée » (Giraudoux). De plus l’épée, un objet lié au meurtre est présente dans les trois pièces.

La réaction des personnages victimes permet de s’imaginer la violence de la pièce : le cri de Camille chez Corneille, « il m’a mordu au doigt » (Musset), « elle sursautait toute, la tête muette sursautait » (Giraudoux). La violence est également exprimée au niveau sonore. On a des sons violents dus aux meurtres : les cris de Camille Corneille), « notre tapage » (Musset), les cris d’Agamemnon « il cria » (Giraudoux). Ils s’accompagnent d’un vocabulaire brutal . njures et imprécations de Camille dans Horace (« barbare « Puissent tant de malheurs accompagner ta vie »), « les assassins » (Giraudoux). La façon dont sont racontés les crimes par les dramaturges donne également vie à la scène : les imprécations de Camille sont sur un mode exclamatif et Corneille utilise également des anaphores Rome « Que « Voir »), répliques exclamatives de Scoroncolo dans Lorenzaccio Ah ! Mon Dieu l), phrases longues dans le récit du mendiant.