Victor hugo

essay A+

Ceux-ci semblent se réfugier sous la capuche de leur ciré jaune, une lanterne à la main, et tentent désespérément de allumer les balises du phare qui menace de défaillir et de faire sombrer tous les navires à l’horizon. Et ces navires, ce sont nos économies développées. Comme toute pérennisation découle de l’analyse que l’on fait d’un événement, il nous faut, avant de présenter les médications que les libéraux défendent, évoquer les origines de la crise.

Pour les étatistes, celle-ci sonne comme une revanche après trente années de traversée du désert. L’OFFICE, Jean-Paul faitouts, thons piécette et autres déniée cône, pour la France, ou encore jambes chenet égalerait (le fils de l’autre), jouées hostilité et dan roderai pour les

états-Unis, se gargarisent ces derniers mois du retour triomphant de la « régulation », et croulent sous le poids des coups de fil de journalistes en victoire auge premier boy maie harpe 16, 2009 10 pages lundi 16 février 2009 Copeau – O message(s) aux principales banques occidentales, des plans de soutien Comme toute pérennisation découle de l’an se que l’on swaps toi vie nixe page quête d’interviews de ces nouveaux oracles. Il y a une analyse des origines de la crise que les libéraux partagent avec les étatistes, au moins en partie [1].

Elle a trait à la corruption des règles classiques de la comptabilité ‘entreprise. Jésus heurte de sot explique ainsi, dans un article issu du Mises instituée, que l’abandon du principe de prudence issu de laça pactole au sève siècle, pour celui de la « juste valeur » des actifs financiers, a engendré un processus circulaire dans lequel la valeur de marché des actions, intégré sans autre forme de procès dans les états financiers des entreprises, a justifié e gonflement artificiel, par sa seule présence, du prix des actifs de ces mêmes entreprises, sur le marché des actions.

jouant enrober rappelle à ce propos que toute réglementation a une guerre de retard. Ici, la règle de la « juste valeur » est issue du scandale enrôler, ainsi que de la loi sardanes-exile de 2002. Les effets pervers de ce mécanisme sont analogues ceux de la réglementation qui suivit en 1720 la crise de la Mer du Sud, par laquelle le Royaume-Uni a retardé d’un siècle la formation libre de la société par actions, et ce faisant la généralisation de la Révolution industrielle l’échelle planétaire.

Sur un sujet connexe, Pascal Salin rappelle que l’abandon du ratio coke (par lequel les banques étaient tenues de garder un volant de liquidité, de ne pas prêter à long terme, ‘équivalent de 8 % de leurs fonds p l’équivalent de 8 % de leurs fonds propres afin de faire face aux impondérables) au profit du ratio mouchons depuis cinq ans a joué un rôle majeur dans le déclenchement de la crise.

Les banques, de par ces décisions politiques, ont cru pouvoir développer l’économie sur le crédit et non sur leurs fonds propres. Elles ont été encouragées dans cet exercice par les états, les états-Unis en particulier, qui il y a peu menaçaient de poursuites les banques qui ne souhaitaient pas accorder des prêts aux personnes désirant accéder à la propriété dans les quartiers pauvres. C’est ici qu’intervient le principal point de divergence entre les étatistes et les libéraux.

Ces derniers considèrent que l’origine de la crise provient de l’intervention étatique, et non d’une insuffisante réglementation (qui n’ d’insuffisante que le nom, enrober rappelle fort à propos que presque 13 000 personnes travaillent aux états-Unis dans la mise au point et l’application de cette fameuse réglementation, avec les résultats que l’ont sait). Le libéraux soulignent le rôle destructeur de la fédéré, qui a fait preuve de laxisme dans le volume de création de la masse monétaire, nonobstant la présence à sa tête du très indien élan égrèneras.

Sélection adverse qui a émoussé voire anéanti le sens des responsabilités, comme Pascal Salin le rappelle. Il ne faut pas oublier par ailleurs qu’une grande partie du Cr responsabilités, comme Pascal Salin le rappelle. AI ne faut pas oublier par ailleurs qu’une grande partie du crédit accordé par les banques provient de la seule création monétaire (et non pas d’une épargne volontaire).

Les taux pratiqués par la fédéré ont ainsi été artificielles bas, ce qui a convaincu es banques de la nécessité à contracter un maximum d’emprunts en faveur de personnes pourtant eu solvables, comme le rappelle réfection Fo a rotation Nation, dont nous traduisons un article dans cette livraison. Jonc B. Taller rappelle, quant à lui, comment le gouvernement américain a créé la crise financière. L’action étatique, comme l’article consacré à l’auteur sur câblerai le rappelle, a créé, amplifié et prolongé la crise par une suite de décisions inappréciées sensées atténuer la crise.

Il faut aussi rappeler que la spéculation immobilière américaine, point de départ de la crise, a été vivement encouragée par l’état. Les crédits hypothécaires bénéficiant ‘une garantie publique (par les banques froide mach et fanon âme), les banques ont prêté et les emprunteurs se sont endettés au-delà du raisonnable. L’état a donc faussé le marché, comme nous le rappelions dans notre précédent dossier. Face à une telle analyse, il est pour le moins surprenant que la plupart des économies développées (exception faite de l’aise) s’orientent vers le dirigisme et la relance par la demande.

Concentrons-nous un instant sur ces famé dirigisme et la relance par la demande. Concentrons-nous un instant sur ces fameux plans de relance, à l’instar de celui que l’administration abîma ‘apprête à lancer aux états-Unis. Nous prétendons pour notre part que cette solution est à la fois illusoire et inefficace. Illusoire, car elle repose sur un présupposé maintes fois contredit par les faits : que l’économie mixte serait plus performante que l’économie privée.

Or on sait bien, en France en particulier, et encollais Baverez le rappelle dans son article, que dans les secteurs pourtant stratégiques de l’éducation, de la santé, des transports, chaque euro investi n’accroît pas la performance de l’économie, loin de là. Inefficace, car la doctrine kinesthésie, plongée dans le orme depuis 1936, tient en ces quelques mots : l’argent investi par les pouvoirs publics serait plus efficace que celui investi par les entreprises et les particuliers. C’est le fameux mécanisme du multiplicateur chiennes, qui est l’économie ce que râle est à la raison.

Robert barra, dès les années 1 970, et comme l’article reproduit ci-dessous le rappelle, pousse le raisonnement chiennes jusqu » l’absurde : si le multiplicateur marche vraiment, et bien il faut, à l’instar des stocks, creuser des trous et les reboucher avec l’argent public, car nous serons de la sorte ans cesse plus riches. Ce qu’on voit, pour paraphraser friperie Bastiat, c’est l’emploi créé par les trous creusés et rebours paraphraser friperie Bastiat, c’est l’emploi créé par les trous creusés et rebouchés.

Ce qu’on ne voit pas, c’est l’argent prélevé sur le contribuable (ou plus exactement, de nos jours, sur les générations futures par le déficit et la dette) par cet investissement public. L’état n’est pas meilleur que le marché pour allouer les ressources, c’est même le moins que l’on puisse dire. barra a ainsi démontré que le multiplicateur, loin d’être supérieur à un (et donc enfuie), est en réalité égal à… Zéro.

Ce qui signifie, comme gué sermon le rappelle, que tout euro investi par l’état est en réalité soustrait au secteur privé. Or, en général (dirais-je pudiquement), les investissements publics sont moins productifs que les investissements privés. Il faut marteler sans cesse les errements causés par une relance financée non seulement sur le dos des contribuables d’aujourd’hui, mais surtout sur ceux de demain. Chaque année, le déficit public vient alourdir le poids de la dette publique, qui atteint des profondeurs proprement abysses.

A tel enseigne que plusieurs ouvertement, c’est le cas en France par exemple, empruntent pour rembourser non seulement leur dette, mais même les intérêts de leur dette, et sont donc entrés dans un cercle de paupérisation absolument irréversible. Laïc aubade rappelle ainsi, fort à propos, que toute hausse de la dette publique ou, ce qui revient au même, du déficit public, engendre une hausse corrélative de la dette publique ou, ce qui revient au même, du déficit public, engendre une hausse corrélative de l’épargne des ménages.

Ces derniers s’attendent en effet, et ils ont évidemment raison, à une baisse de leurs revenus causée toi par la hausse des impôts, soit par l’inflation, qui seules permettent de renflouer une dette devenue exponentielle. C’est ce qu’on appelle en économie l’équivalence née ricanement. Dans ce schéma de poing à l’échelle planétaire, il faudrait injecter pour assainir l’économie quelques 7100 milliards de dollars, soit 8 fois plus que le plan abîma, ce qui en relativisé l’éventuelle efficacité.

Le vrai risque à terme, et les 1200 milliards de dollars pompés par la fédéré en sont la preuve, c’est l’inflation, voire la déflation. Le bloc thé libérations rappelle ainsi, fort repos, que l’inflation entraînera mécaniquement une hausse des taux courts, fixés par les banques centrales. Cette hausse des taux rendra plus difficile le recours au crédit pour les entreprises, et prolongera donc la stagnation économique, ou l’accentuera encore. Mais il y a pire : une deuxième bulle immobilière est malheureusement à prévoir.

En effet, les emprunteurs solvables ayant emprunté sur des taux variables ou révisables auront du mal à se référence car leur patrimoine vaut très peu, à présent. Additionné à celui de l’inflation, ce risque fait courir aux économies développées laque chose d’analogue à l’Argentine au début du axe risque fait courir aux économies développées quelque chose d’analogue à ‘Argentine au début du axe siècle, époque où elle était l’économie la plus développée du continent américain [2].

Cela ne signifie évidemment pas qu’il ne faut rien faire. Nous vous proposons en quelques lignes un petit évade- mèche des réformes libérales qu’il faudrait, à nos yeux, adopter. Il faut tout d’abord que les actionnaires rejouent le rôle qu’ils jouaient au sexe siècle, époque à laquelle ils décidaient vraiment du sort de l’entreprise. Aujourd’hui, les attisa présidentiels imposés par les pouvoirs publics, déconnectés des fonds propres des entreprises, gênèrent des effets pervers auxquels il convient de remédier.

Ils sont la porte ouverte à l’exigence de retour sur investissement déconnecté des réalités financières de l’entreprise AI faut ensuite abandonner l’idée des fonds de défiance, et remettre sur le marché les dérivés toxiques, comme an sécheras le propose. Le marché en fixera le juste prix. Certaines institutions financières feront sans doute faillite, mais cela vaut toujours mieux que le gel indéfini du crédit. Il faut par ailleurs argument réduire les impôts, ce qui permettra d’accroître l’épargne, pour relancer l’investissement privé, seul véritable producteur de richesses.

AI faut réduire dramatiquement les dettes publiques, et plus encore les déficits budgétaires, donc les dépenses dans un contexte de baisse des recettes fiscale les déficits budgétaires, donc les dépenses dans un contexte de baisse des recettes fiscales, lequel est causé la fois par la contraction de l’activité économique et par la baisse des impôts que nous prônons. On peut aussi, plutôt que de relancer la consommation par es déficits, la relancer par une baisse des impôts assis sur la consommation, la DIVA en particulier.

L’expérience anglaise montre qu’une telle mesure n’est pas inintéressante en soi, en complément des points évoqués plus haut. Le véritable ennemi d’une telle politique de relance, non par la soi-disant demande, mais par l’offre, c’est le pouvoir de l’état. gué sermon rappelle fort à propos que c’est Jean- clause tricher qui nous protège du délire inflationniste. encollais sarraus doit le détester comme abondante détestait Benjamin Constant et sa bande, qu’il appelait avec épris les « économistes Rien n’ vraiment changé depuis.