Vadémecum poemes du bellay
VADÉMÉCUM Les Antiquités de Rome Joachim Du Bellay (1558) 1ère LES2 Léa Cascio 2 Dans son sonnet 2, Du Bellay se compare aux anciens, le Babylonien, le grec, l’Egyptien : chacun vante les merveilles de son poétique : célébrer le cp or 19 e son projet Ainsi dans son poèm y – • ëse omparaisons : Du Bellay compare les p sept merveilles du m s 7 collines de Rome aux 7 merveilles du monde.
Cinte t de cette comparaison est de dire que Rome est la plus belle, qu’elle vaut les sept merveilles du monde et de s’inscrire dans une tradition poétique. Babylone : les jardins suspendus et les murs Le Babylonien ses hauts murs vantera, Et ses vergers en l’air, de son Éphésienne La Grèce décrira la fabrique ancienne, Et le peuple du Nil ses pointes chantera : La même Grèce encor vanteuse publiera la statue de Zeus par Phidias, le Mausolée, le Labyrinthe en Crète à la place duquel on cite plus souvent le phare d’Alexandrie.
Comparaison : Comparant Les poètes antiques/Les sept merveilles du monde Comparé : Du Bellay/ Rome : ses sept coteaux Intérêt de cette comparaison : Dire que Rome est la plus belle, qu’elle vaut les sept merveilles du monde et s’inscrire dans une tradition poétique « Nouveau venu » généralise le propos et montre que ce ue le poète découvre est vu par quiconque qui vient ? Rome. ? Ces vieux palais » sont ceux des empereurs dont ont voyait les restes imposants sur le Palatin mais aussi les thermes Ulinecz Joséphine Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c’est ce que Rome on nomme. « Ces vieux arcs » sont ceux qui célèbrent les triomphes de Titus, de Septime Sévère et de Constantin Vois quel oreueil, quelle ru pied sur Thétis, l’autre dessous l’Aurore, D’une main sur le Scythe, et l’autre sur le More,
De la terre et du ciel la rondeur compassait : Jupiter ayant peur, si plus elle croissait, Que l’orgueil des Géants se relevât encore, L’accabla sous ces monts, ces sept monts qui sont ore Tombeaux de la grandeur qui le ciel menaçait. Il lui mit sur le chef la croupe Saturnale, Puis dessus l’estomac assit la Quirinale, Sur le ventre il planta l’antique Palatin, Mit sur la dextre main la hauteur Célienne, Sur la senestre assist l’échine Exquilienne, Viminal sur un pied, sur fautre PAventin.
Fait référence à un poème des « Poemata » Chef : la tête = c’est Rome Aurélie Francqueville Qui voudra voir tout ce qu’ont pu nature, L’art et le ciel, Rome, te vienne voir : J’entends s’il peut ta grandeur concevoir Par ce qui n’est que ta morte peinture. Rome n’est plus : et si l’architecture Quelque ambre encor de Rome fait revoir, C’est comme un corps par magique savoir Tiré de nuit hors de sa sepulture. Le corps de Rome en cendre est devalé, Et son esprit rejoindre s’est allé Au grand esprit de cette masse ronde.
Mais ses écrits, qui son los le plus beau Malgré le temps arrachent du tombeau, Font son idole errer parmi PAGF 3 OF lg Rome à un « corps » qui est sorti de sa tombe pendant la nuit Rémy Quentin 6 Ce poème fait l’éloge de la puissance de Rome, en effet : 1 er quatrain=Cybèle, la mère des dieux était honorée sur le Bérecynthe, elle était le symbole de Rome, cela crée une introduction car elle est considérée comme la mère des dieux et donc de Rome. 2ème quatrain— Pendant un temps Rome était la puissance mondiale et sa puissance était telle que l’empire Romain ne peut avoir de successeur. ème strophe= Seule Rome peut être si puissante et prestigieuse, seule sa propre puissance pouvait la conduire à sa fin. 4ème strophe= Personne ne peut se vanter d’égaler la puissance et le courage de Rome qui lui venait des ieux Telle que dans son char la Bérécynthienne Couronnée de tours, et joyeuse d’avoir Enfanté tant de dieux, telle se faisait voir En ses jours plus heureux cette ville ancienne : Cette ville, qui fut plus que la Phrygienne Foisonnante en enfants, et de qui le pouvoir Fut le pouvoir du monde, et ne se peut revoir Pareille à sa grandeur, grandeur sinon la sienne.
Rome seule pouvait à Rome ressembler, Rome seule pouvait Rame faire trembler : (5) Aussi n’avait permis l’ordonnance fatale Qu’autre pouvoir humain, tant fût audacieux, Se vantât d’égaler celle qui fit égale Sa puissance à la terre et son courage aux cieux. mbole de Rome : une femme couronnée de tours (Roma turrita) L’empire romain ne peut pas avoir de successeur Seule Rome peut être aussi puissante et prestigieuse rien ne pouvait faire trembler Rome à part sa propre puissance Référence au roi Flament Clotilde 8 Par armes et vaisseaux Rome dompta le monde, Et pouvait-on juger qu’une seule cité Avait de sa grandeur le terme limité par la même rondeur de la terre et de l’onde. Et tant fut la vertu de ce peuple féconde En vertueux neveux, que sa postérité, Surmontant ses aieux en brave autorité, Mesura le haut ciel à la terre profonde :
Afin qu’ayant rangé tout pouvoir sous sa main, Rien ne pût être borne à l’empire romain : Et que, si bien le temps détruit les républiques, Le temps ne mît si bas la romaine hauteur, Que le chef déterré aux fondements antiques, Qui prirent nom de lui, fut découvert menteur. Explications à la bonne compréhension du sonnet • Vers 1 : parle de la grandeur de Rome à l’époque, Rome prend le pouvoir par la force. Lenain Jennifer Le sonnet 9 est un sonnet composé de 4 strophes (de deux quatrains et de deux tercets plus exactement). Il est composé de décasyllabes. Ici Rome est mortelle comme le monde.
Rome est à l’image du monde tout entier qui comme elle, retournera au néant. Du Bellay se pose des questions, en effet il utilise des phrases interrogatives à la ophe. Puis, il y a PAGF s OF lg vers 12 et 13. Astres cruels, et vous dieux inhumains, Ciel envieux, et marâtre Nature, Soit que par ordre ou soit qu’à paventure Voise le cours des affaires humains, Pourquoi jadis ont travaillé vos mains À façonner ce monde qui tant dure ? Ou que ne fut de matière aussi dure Le brave front de ces palais Romains Je ne dis plus la sentence commune, Que toute chose au-dessous de la lune Est corrompable et sujette à mourir
Mals bien je dis (et n’en veuille déplaire À qui s’efforce enseigner le contraire) Que ce grand Tout doit quelquefois périr. Définitions pour une meilleure compréhension du sonnet : Voise : Aille (ancien subjonctif du verbe aller) Corrompable : Souligne, plus que « corruptible la dégradation matérielle. Nature * Ensemble des propriétés fondamentales d’un être ou d’une chose. Ex La nature humaine. * Ensemble du monde physique et des principes qui l’animent. Synonyme univers * Ce qui, dans le monde physique, n’a pas été transformé par l’être humain.
Aristotéliciens : Cl Relatif à la philosophie d’Aristote Partisan ou spécialiste de la philosophie d’Aristote. Néo-platoniciens : Cl relatif au néoplatonisme, doctrine basée sur celle de Platon et influencée par la religion orientale, développée à Alexandrie du Ille au VIe siècle adepte du néoplatonisme Explications de certains termes : Cruels : Cette interroeatio PAGF lg s astres dans le position des contemporains de Du Bellay : la valeur de l’astrologie est soutenue tout autant par les aristotéliciens que par les néo-platoniciens.
Mais ici l’apostrophe aux astres est mêlée ? d’autres, ce qui lui fait perdre de sa force. Aventure ; A l’aventure : suivant le hasard qui domine, pour Aristote, le monde subliminaire ; par ordre : suivant la providence chrétienne à laquelle se joint la pensée stoïcienne qu’exprime Lucain. Contraire : Ici Du Bellay s’oppose à la conception aristotélicienne en manifestant son attachement au christianisme qu’il proclame nettement ici, puisqu’il fait allusion ? l’Apocalypse. ‘k Rome (Italie) : * Colisée (aujourdhui) : * Aristote (philosophe Grec 384 av. J. C- 322 av J-C) : * Lucain (Lucain (en latin Marcus Annaeus Lucanus), né le 3 novembre 39 à Cordoue, en Espagne ultérieure, et mort le 30 avril 65 (à 26 ans), est un poète latin) * Platon (philosophe de la Grèce Antique) . Gosselin Emeline 10 Nous avons ici un sonnet qui parle de la guerre, il fait référence ? certains personnages de la mythologie Grecque et Romaine. Plus qu’aux bords Aetéans le brave fils d’Eson, Qui par enchantement conquit la riche laine, Des dents d’un vieux serpent ensemençant la plaine N’engendra de soldats au cham de la toison, mythologie grecque, fourrure du bélier ailé Chrysomallos.
Cette ville, qui fut en sa jeune saison un hydre de guerriers, se vit bravement pleine De braves nourrissons, dont la gloire hautaine A rempli du Soleil l’une et l’autre maison : Mais qui finalement, ne se trouvant au monde Hercule qui domptât semence tant féconde, D’une horrible fureur l’un contre l’autre armés, Se moissonnèrent tous par un soudain orage, Renouvelant entre eux la fraternelle rage Qui aveugla jadis les fiers soldats semés. Ce sonnet insiste sur la destruction du temps.
Dans le deuxième vers on a une description de la ville de Rome, on apprend que c’était une ville guerrière et Du Bellay dit que la gloire triomphait sur la ville. Dans le troisième vers on apprend que finalement il y a de la terreur entre les deux armées. On assiste ici à la dlsparition d’un empire, les conquêtes n’ont boutit à rien car Rome s’autodétruit. L’histoire antique de Rome disparait et laisse place à des ruines. Sandrine Deruelle 12 Ce sonnet raconte une guerre des Titans contre les dieux pour but de conquérir les cieux.
Les titans, trop orgueilleux ont perdu la guerre. Cette légende est utilisée ici comme une comparaison avec les romains, trop orgueilleux, qui conduisirent à la perte de Rome. Tels que l’on vit jadis les enfants de la Terre Plantés dessus les monts pour échelier* les cieux, Combattre main à main la puissance des dieux, sserre* : Et Jupiter contre eux, qui s foudres desserre* Les deux derniers vers oncernent les dieux de la légende d’Ovide, qui n’auront plus ? craindre ce genre d’erreur du monde.
L’humanité a pris conscience de son erreur et Du Bellay aussi. Les 2 quatrains • Légende d’Ovide Le sizain : Référence à Rome Echeller : Gravir/grimper Desserre : Ici lâcher/ faire tomber Squadrons : Groupe de soldats Tels ores : Ainsi aujourd’hui puis tout soudainement renversés du tonnerre Tomber deçà delà ces squadrons* furieux, La Terre gémissante, et le Ciel glorieux D’avoir à son honneur achevé cette guerre : Nom donné aux Géants et Titans Référence à Ovide, Métamorphose
Tel encore on a vu par-dessus les humains Le front audacieux des se ains Comme on voit les couards animaux outrager(2) Le courageux lion gisant dessus l’arène,(3) Ensanglanter leurs dents, et d’une audace vaine Provoquer l’ennemi qui ne se peut venger : (1) : avait l’habitude de (2) : blesser (3) : sable Et comme devant Troie on vit des Grecs encor Braver les moins vaillants autour du corps d’Hector : Ainsi ceux qui jadis soulaient, à tête basse, Du triomphe romain la gloire accompagner, Sur ces poudreux tombeaux exercent leur audace, Et osent les vaincus les vainqueurs dédaigner rappelle la puissance de l’empire romain
Utilisation de l’imparfait qui montre son aspect répétitif Ici il ya une référence a OVIDE qui est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l’Empire romain. Allusion à la fable du lion devenu vieux Référence à Homère qui raconte comment les grecs s’approchent du cadavre d’Hector et lui portent des coups. Jacopo Sannazzaro est un poète italien de la Renaissance. KUBRA-NUR ALPTEKIN DU BELLAY, dans ce sonnet, explique comment passer le torrent de Rome sans danger. Pâles esprits, et vous ombres poudreuses, Qui jouissant de la clarté du ‘ou Fîtes sortir cet orgueilleux paGF Iq