Une Vie De Boy

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EXPOSE SUR UNE VIE DE BOY Exposants: DJIMBY DIAW SECK Sommaire l/ Introduction Il/ Biographie de fauteur IV/ Conclusion NDEYE ANNA SENGH ROSE HOYECK SYLLA MOUHAMADOU MO ABDOULAYE ANTOIN MARIEME BA MARIE DIOUF Mr DEME or 3 ANNEE SCOLAIRE 2014/2014 I/INTRODUCTION À la fin des années 1950, Ferdinand Léopold Oyono publia en langue française trois romans qui ont trait à la vie quotidienne en Afrique à l’époque coloniale et qui, mettant en cause aussi bien l’administration que la police ou l’Église des missionnaires, feront candale dans cette période de décolonisation Une vie de boy, publié en 1959, est centrée sur le personnage de Toundi, boy instruit placé chez le commandant d’un district de la colonie française. Le vieux nègre et la médaille, publié en 1956, se concentre sur la date symbolique du 14 juillet, fêtée dans un district éloigné.

Ce jour-là, Meka, qui a donné du terrain aux missionnaires pour mises en garde de son père. Ces œuvres qui associent des registres variés, avec des pages drôles , grinçantes ou émouvantes, ont marqué les esprits dans ette période où s’esquisse la décolonisation et Ferdinand Oyono n’a pas exploré d’autres sujets en cessant d’écrire des romans depuis 1960. 11/310GRAPHlE Né en 1929 à Ebolowa, dans la Région Sud du Cameroun, Ferdinand Léopold Oyono poursuit au lycée de Provins, en France, des études commencées au lycée de Yaoundé. Il réussit ensuite des études supérieures de droit à la Sorbonne avant d’entrer à l’École nationale d’administration (ENA) de Paris en section diplomatique.

Il décède le 10 juin 2010 àYaoundé au Cameroun. Il débuta en 1959 une carrière de haut fonctionnaire avant de devenir ambassadeur du Cameroun dans divers postes (auprès des Nations unies à New York, en Algérie, en Libye, en Grande- Bretagne et en Scandinavie). À partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires étrangeres ou la Culture. Il est enterré à Ngoazip. IV/CONCLUSION Décédé en 2010, Ferdinand Oyono a laissé avec Une Vie de boy un important témoignage sur la vie coloniale et sur les rapports e pouvoir, de domination et de fascination réciproque qui unissaient colons et colonisés.

Décrivant son Cameroun natal à travers les yeux d’un jeune garçon, Toundi, Oyono signe une œuvre satirique (qui ne dit pas son nom) en se jo yeux d’un jeune garçon, Toundi, Oyono signe une œuvre satirique (qui ne dit pas son nom) en se jouant de la perception infantilisante des Blancs vis-à-vis des Noirs. Dans le quotidien de la vie coloniale D’inspiration largement autobiographique, l’histoire du jeune Toundi débute par le départ du logement familial pour rejoindre a Mission catholique Saint-Pierre de Dangan. Comme pour mieux placer le lecteur dans le schéma habituel, cet incipit se construit autour de la fuite d’un monde brutal et sauvage, incarné par un père violent, vers un monde rassurant et civilisé (l’Eglise).

Mais au fil des pages, Oyono s’amuse à déconstruire cette vision sainte pour nous présenter un univers colonial oppressant (même SI la vie y est décrite comme douce). Le père Cllbert qui l’accueille est visiblement un Homme bienveillant, généreux, que l’enfant dmire et révère. Mais il perpétue les rapports inégalitaires et en fait son boy. La mort du missionnaire et le départ vers la « Résidence la ville des Blancs plongera définitivement le garçon, que l’on appelle Joseph depuis son passage chez les Catholiques, dans un rapport de soumission vis-à-vis de l’administration coloniale. L’intérêt de ce roman réside justement dans cette description slncère d’un monde agréable mais inégalltaire, où les Noirs sont toujours perçus comme des êtres ignorants.