Une Organisation Est Un Groupe D
ntroduction Une organisation est un groupe d’individu structuré qui mènent durablement une action collective afin d’atteindre un objectif commun. C’est par les multiples liens que nous entretenons dans des contextes organisés que nous participons à la vie collective. Pour ce faire, elle a besoin d’un bon management qui est la façon de la diriger et la gérer. Etant donné l’importance qu’ont les organisations dans la société moderne, plusieurs chercheurs ont depuis le début du xxe siècle proposé différentes théories ayant pour but de mieux comprendre ce qu’elles sont.
Ces théories permettent next page e décrire et de comprendre les entrep décennies, les théori champ d’études com 2 nombreuses disciplin biologie, histoire… Le ne doivent pas être c autres. rises. Dans les dernières devenues un pruntent à de , mathématique, ion sont multiples et sives les unes des pour avoir une vue d’ensemble de ce champ d’études, cet exposé propose une synthèse des différentes théories qui constitue et permet de répondre aux questions suivantes : Qu’appelle t-on théorie des organisations et quels en sont les écoles de management ?
Quelles sont les composantes des différentes théories des organisations ? La théorie des organisations et les courants de pensée 1. Qu’est ce que la théorie des organisations La théorie des organisations est un ensemble de concepts, de méthodes et d’outils constitué, regroupant plusieurs courants de pensée dont chacun offre une approche différente de l’entreprise. C’est un ensemble d’outils utiles à l’analyse de la structuration de l’entreprise et à l’identification de ses problèmes ou facteurs de succès. 2.
Les différentes écoles de management Plusieurs auteurs qui ont écrit sur l’évolution des organisations, ont identifié trois périodes distinctes correspondant aux trois ?coles de management, il s’agit : a) L’école classique ; b) récole des relations humaines ; c) Et l’école moderne. Il. Les composantes des différentes théories des organisations 1. récole classique ou l’école de la gestion scientifique Marquée par l’exode rural au xxe siècle, l’école classique est une école fondée sur la pensée empirique qui se réfère à la pratique des dirigeants d’entreprise.
Elle développe deux différents axes ? sa savoir : Porganisation Scientifique de Travail (OST) de Frederik Winslow Taylor et l’Organisation Administrative de Travail (OAT) Henri FAYOL. ) Frederik Winslow aylor (1856-1915) Il est considéré comme le père du management scientifique pour avoir insisté sur les méthodes et techniques scientifiques pour résoudre les problèmes de gestion entraînés par la production de masse. Voici les principes de management de Taylor : 1. ?tudier scientifiquement chaque tâche pour trouver la meilleure façon de l’exécuter ; 2. Trouver le meilleur homme pour la tâche et développer la meilleure méthode pour le former ; 3. Collaborer étroitement et cordialement avec les ouvriers de façon à avoir la certitude que la tâche s’exécute conformément ux principes scientifiques 22 de lui. ((*)1) En dehors de ces quatre principes, TAYLOR a ajouté quatre mécanismes de gestion efficace ci -après : 1. Cétude de temps ; 2. La normalisation des outils et des instruments de travail ; 3.
L’emploi de règles à calculer et d’autres instruments permettant d’économiser le temps ; car le temps c’est de l’argent ; 4 Le paiement dune prime lors que la tâche est correctement accomplie. Les limites du Taylorisme Grand succès du Taylorisme, adopté dans tous les pays. L’accroissement de la production dans le monde s’explique en artie par la mise en place du Taylorisme. Cependant, le Taylorisme est trop scientifique. Ily a eu une déshumanisation du travail, un absentéisme, des pannes provoquées. Le système s’est avéré trop contraignant psychologiquement et physiquement. ) Henri FAYOL (1841-1925) et la gestion administrative du travail Ce français est classé parmi les rares européens à avoir étudié les organisations formelles pendant la période du management scientifique. Il est considéré comme l’un de grands classiques de management à cause de son oeuvre « Administration Générale et Industrielle » publier en 1916. Henri Fayol met son accent sur les tâches du manager alors que TAYLO privilège le bénéfice immédiat sur la productivité à partir des principes déduits de l’étude des tâches du travailleur.
I divise les activités d’une organisation en six catégories principales a savoir : – Les activités techniques : production, fabrication, adaptation – Les activités commerciales : achat, vente, les échanges – Les activités financières : recherche du meilleur usage du capital – Les activités de sécurités : production des biens et des personnes Les activités de comptabilité activités de sécurités : production des biens et des personnes – Les activités de comptabilité : inventaires, bilans, dépenses, statistique. – Les activités administratives : planification, organisation, commandement, coordination et contrôle.
Et définit cinq fonctions principales La planification L’organisation , Le commandement ; La coordination , Et le contrôle. Après avoir observé et analysé les facteurs qui influencent l’efficacité des organisations, FAYOL élabore 14 principes de l’administration 1. La division du travail ; 2. L’autorité et la responsabilité ; 3. La discipline ; 4. L’unité de commandement ; L’unité de direction ; 5. 6. La subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général ; 7. La rémunération 8. La centralisation ; La hiérarchie 9. 10. L’ordre ; 11. Céquité ; 12. La stabilité du personnel ; 13.
Cinitiative 14. Cunité du personnel. ((*)l) Cet auteur français a passé pratiquement toute sa carrière à Decazeville de 1860 à 191 8 (successivement ingénieur et directeur général). 1. Les fonctions Tableau 1 : Analyse des fonctions dans l’entreprise FONCTION OBJECTIF Technique 22 – Fonction administrative La fonction administrative est diffusée dans toute l’entreprise, moins en bas de la hiérarchie, plus en haut de la hiérarchie. La fonction administrative (fonction de direction) est chargée de cinq tâches : 1. Prévoir : anticiper l’évolution de l’entreprise ; 2.
Organiser : mettre en place les moyens afin d’atteindre les objectifs ; 3. Commander : gérer les hommes, donner des ordres ou des directives ; 4. Coordonner : harmoniser pour faire converger vers les mêmes 5. Contrôler : vérifier si l’entreprise ne s’écarte pas de l’objectif fixé. Critiques : L’analyse des fonctions est un rapport essentiel. Cependant, Fayol a ignoré certaines fonctions importantes dans l’entreprise aujourd’hui, comme la recherche-développement. De plus, il a suffisamment mis l’accent sur le facteur commercial dans l’entreprise. Un autre auteur de cette école, c’est le sociologue Allemand MAX WEBER (1864-1920).
Il met son accent sur la bureaucratie qu’il définit comme étant la forme idéale de l’organisation et en définit sept principes : a) Toute organisation doit reposer sur une structure rationnelle et une division du travail en précisant l’autorité et la responsabilité , ) La hiérarchie de l’autorité doit être basée sur la chaîne de commandement ; c) Le recrutement des employés doit reposer sur leur qualification ; d) La nomination des cadres, mais non pas leur élection ; e) La rémunération des managers (cadres) par heures déterminées en tenant compte du profil de carrière ; f) La préférence d’engager les cadres qui ne sont pas propriétaires des entités qu’ils ont à gérer 2) Le comportement du ca oumis au respect strict gerer ; g) Le comportement du cadre doit être soumis au respect strict des règles et procédures, de la discipline et de la maîtrise de soi.
MAX WEBER a identifié trois types d’autorité dans une structure organisationnelle Il parle de l’autorité rationnelle ou légale qu’occupe la personne dans la structure de l’organisation , • De l’autorité traditionnelle qui provient de la légitimité de la personne ; Et de l’autorité charismatique basée sur la confiance et la foi que les employés ont en ceux qui les dirigent. Existence et possibilités d’avancement. Avantages – Le système de fonctionnement sécurisant ; e système comporte une certaine rationalité. Inconvénients – La bureaucratie requiert un environnement stable ; Rigidité du système par rapport à l’environnement ; – Pauvreté des relations interpersonnels : déshumanisation ; – Rejet de la nouveauté et de l’innovation. Pour lui, l’autorité c’est l’aptitude à faire observer volontairement des ordres, alors que le pouvoir, c’est la possibilité de forcer l’obéissance.
Tout leadership cherche à légitimer sa domination. IL distingue trois types d’organisation : charismatique, traditionnelle et rationnelle légale : – Cautorité charismatique est fondée sur les qualités personnelles du leader (exemple : Henry Ford, Marcel Dassault, Francis Bouygues, Bill Gates) ; Cautorité traditionnelle résulte du statut social dont à hériter le leader ; – Le troisième type d’organisation est l’autorité résultant de l’organisation bureaucratique rationnelle légale (repose sur des dispositions juridiques formalisées) ; POSTULANTS PRINCIPES 6 2 HOMMES Etre logique et raisonnable. Nécessité du contrôle : temps passé au travail et temps prévu.
L’homme est naturellement paresseux Coordination imposée par le haut de la hiérarchie. Sa motivation est essentiellement économique. Délégation d’autorité. Il recherche la sécurité et une définition claire de son travail. ?? Mise en place d’une forte division du travail avec restreint (parcellisation). Cette division du travail est objective et impersonnelle. Système équitable de rémunérations. Il assimile bien les tâches simples et faciles. ENTREPRISE Système fermé et statique. One best way. Système rationnel. On peut faire abstraction des facteurs humains. La productivité. Le profit est la mesure de la performance. 1. 3. 2.
Ecole des relations humaines ‘école des relations humaines s’oppose systématiquement à l’école classique de management en reconnaissant que les besoins de sécurité, d’appartenance et de reconnaissance sont lus importants pour le com ortement des travailleurs et pour leur productivité que les c igues de l’environnement augmentation de l’éclairage entraine l’augmentation de la production. Il prend en considération le travailleur, le considère comme une partie importante de l’entreprise plutôt qu’un individu isolé appelé à exécuter des tâches données. Roethiberger et Dickson, avec l’oeuvre « Management and worker » publiée en 1 936 qui marque le début de l’école des relations humaines.
Les méthodes d’organisation du travail I a proposé ces méthodes avec un double objectif Eviter le mécontentement : les facteurs de mécontentement peuvent être facilement identifiés et éliminés ; pour lui cela fait partie des revendications normales de salariés. Il faut veiller à la qualité des conditions de travail et à un système de rémunération motivant. – Provoquer la satisfaction par l’élargissement et l’enrichissement des tâches : la taylorisation a appauvri le contenu du travail. Il faut enrichir le travail : 1. Élargissement des tâches : il s’agit de regrouper sur un même poste de travail des tâches élémentaires, auparavant réparties entre plusieurs opérations . Enrichissements des tâches : il s’agit de restaurer les tâches qui visent à donner un contenu plus qualifié au travail et à donner plus de responsabilité. y a une amélioration de la satisfaction des salaires sans réduire la productivité de l’entreprise. Apports et limites de l’école des relations humaines ECOLE CLASSIQUE RELATIONS HUMAINES Décision Plutôt centralisée Une certaine décentralisat Autorité Confiance Fonction du supérieur Représentant de l’autorité Attitude vis -à – vis du travail Contrôle extérieur et quasi permanent Appel à la responsabilité (autocontrôle) Certaine inefficacité opérationnelle (exemple : contrairement ? l’armée) ; – Méconnaissance du rôle de la technologie (exemple : d’où, échec de certaines tâches) ; – Négligence du poids de l’environnement (l’entreprise ne doit pas être une structure fermée) ; – Psychologie trop simplifiée.
L’école classique et l’école des relations humaines sont encore d’actualité. 1. 3. 3. Ecole moderne de management Les auteurs du management classique n’ont pas perçu le côté social et humain du travail. Ils ont ignoré les différences individuelles et l’influence du groupe sur les structures rganisationnelles. Les auteurs de l’école des relations humaines sont allés dans une direction opposée en concernant leur attention sur les individus sans accorder beaucoup d’importances à l’organisation. Mais les auteurs de l’école moderne, eux vont reconnaître l’influence des individus sur l’organisation et vont jusqu’au-del? des facteurs humains de l’organisation.
Ils utilisent les méthodes quantitatives pour résoudre les problèmes et tiennent compte de l’influence de la technologie, de la taille de l’organisation et de l’influence de l’environnement sur l’organisation. Trois approches distinctes font émer er cette école moderne de management. Il s’agit de : basées sur l’exemple japonais et sur l’excellence. 1. 3. 3. 1. Llapproche scientifique L’approche scientifique n’est pas le management scientifique au quel on se réfère pour désigner l’école classique de management mais, elle implique plutôt des méthodes quantitatives à la recherche opérationnelle pour résoudre les problèmes de gestion.
Elle est aussi appelée « approche quantitative » parce qu’elle utilise les méthodes quantitatives pour résoudre les problèmes. L’approche scientifique est caractérisée par • Une concentration sur la résolution des problèmes ; – Une orientation rationnelle ; – une utilisation des méthodes et techniques mathématiques pour résoudre les problèmes ; – Et un recours aux ordinateurs dans la prise de décision. Cette approche scientifique était surtout utilisée dans le domaine de la production et de la planification. Actuellement, elle est de plus en plus d’application dans l’analyse financière, dans l’étude du marché et dans la sélection du personnel. 1. 3. 3. 2.
L’approche systémique Chaque organisation est un système dont les différentes composantes sont liées et fonctionnent de manière nterdépendante. Tout changement dans une composante peut influencer toute organisation. Signalons aussi que les composantes d’un système peuvent opérer de manière fermée et on parle d’un système fermé ou en relation avec d’autres en dehors de leur propre système : c’est le système ouvert. Cette théorie s’oppose à celle de l’école classique qui examine les travailleurs et les autres composants de l’organisation de manière isolée et particulière. 1. 3. 3. 3. Capproche de la contingence La contingence vient du mot contingent qui signifie « dépendance La théorie de la continge 0 2