Un texte théatral est il un spectacle pour le lecteur assis dans son fauteuil ?

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Le XVIIe siècle a marqué un tournant dans l’histoire du théâtre fra nçais_ Cest en effet à cette époque que les règles du théâtre classique sont fixées, avec la règ le des trois unités : un jou , un lieu, une action. Surtout, c’est à ce siècle qu’écrivent de grands dramaturges tels que Racine, Corneille et Molière. Le théâtre se distingue des autres ge nres littéraires par son double mode d’existence : il est à la fois texte et spectacle. Un tex te théâtral peutil être un spectacle pour le lecteur assis dans son fauteuil ?

Nous verrons d’ abord que le texte th ors uffit au lecteur pour Sni* to View e le théâtre est tout même un art qui néc uite nous verrons qu I D’abord le théâtral est avant tout un texte et peut très bien suffir e comme tel 1. D’une part, la représentation se fait dans l’imagination du lecteu r. Les avantages de la lecture sont communs à tous les arts littéraires : liberté de s’attar der sur le sens d’un mot, d’une réplique, liberté d’imaginer les éléments d’une représe Nation…

On le voit dans le texte de L île des esclaves de Marivaux, file n’est pas d écrite en détail, libre au lecteur de se l’imaginer comme il le souhaite. ouvements et les gestes des personnages, leurs mimiques et le s intonations. Tout cela permet au lecteur de s’imaginer luimême la pièce comme il le désir. Ainsi qu’en témoigne Les Fourberies de Scapin de Molière, lorsque Sca pin frappe Géronte caché dans un sac, on peut s’imaginer toutes sortes de représent ation.

Force est de constater que le texte théâtral se suffit à luimême. C ependant le théâtre est un art qui demande comédiens et public 1. En premier lieu, dans l’Antiquité, le théâtre était bien autre chos e qu’un divertissement culturel. Pour Aristote, par le biais de la  » catharsis « , il contribuait ? rendre les hommes meilleurs en provoquant en eux la  » terreur  » et la  » pitié  » devant les malheurs qui frappaient des personnages auxquels la plupart pouvait s’iden tifier.

Prenons pour exemple L’ile des esclaves lorsque Cléanthis et Arlequin exp ose les défauts de leurs maîtres respectifs. Les spectateurs peuvent se retrouver da ns les maitres et se rendre compte de ce qu’ils sont. 2. De plus, certaines pièces sont très difficiles à lire, et beaucoup plus simple ? comprendre lorsqu’elles sont jouées. Comme en témoigne Fin de Partie de Beckett, cette pièce est trè *AGF 9 e parce qu’elle est compo