Travail ge o 2015
14mars 2015 Chloé 6g Le pétrole est-il un choix rationnel pour la Belgique ? En Belgique , notre consommation d’énergie primaire rapportée par habitant est très élevée, les Belges figurent parmi les plus gros consommateurs d’énergie au niveau mondial! Les raisons de cette situa- tion sont nombreuses, et tiennent entre autres à notre structure industrielle très énergivore. Pour son approvisionnement énergétique, la Belgique dépend à 39% du pétrole, ce qui cor habitant par an.
La B Iqu la production mondia de • pétrole qu’elle conso Le pétrole, tout com pétrole par nt dépendante de importe 100% du aturel, est une source d’énergie fossile. Cela signifie que tout le pétrole présent sur Terre s’est formé il y a des millions d’années et que les gisements ne sont plus alimentés aujourd’hui. Un jour, ils seront épuisés (vides). Or, l’agriculture, l’industrie, les transports et autres ont grand besoin de pétrole. De plus, La consommation de pétrole dans le monde est passée de 50 millions de barils par jour en 1970 à plus de 80 millions aujourd’hui et elle va continuer à augmenter.
Les hypothèses sur la durée des réserves ‘hydrocarbures varie fortement selon les estimations. En effet, on ne connait pas actuellement la quantité totale de pétrole disponibles. L’échéance pourrait varier de 2040 à 2080 en fonction des réserves à découvrir mais aussi de l’évolution d Swlpe to vlew next page de la consommation. Une chose est sure : a un moment ou l’autre les ressources seront épuisées et l’humanité devra se passer de pétrole Beaucoup pensent que le problème pétrolier réside dans le fait que les réserves ne devraient résister que 45 ans.
En réalité, c’est une approximation. Et puis, surtout, il y a des découvertes qui, chaque année, amènent de nouvelles possibilités de production. Seulement, première difficulté : depuis le début des années 1990, les gisements nouveaux n’arrivent plus à remplacer assez rapidement les anciens. Ensuite, deuxième souci : les capacités de production augmentent moins vite que la demande. Elles sont déterminées par le nombre et l’ampleur des nappes qui permettent un certain degré d’extraction.
En revanche, la consommation augmente avec les besoins économiques généraux. Dans les pays en pleine expansion comme le Brésil, ‘Inde ou la Chine, elle est très forte. Le jour où la production ne pourra plus répondre à cette hausse de la demande approche. On appelle cela le « peak oil » ou en français, le pic pétrolier. En vérité, Il restera toujours du pétrole dans le sol, que nous serons incapables d’aller chercher à un coût énergétique et financier supportable.
Donc dire qu’il reste 100 ans, 500 ans ou 1000 ans de pétrole ne dit absolument rien sur l’avenir de nos sociétés. sera très cher, ou très polluant, ou très long à extraire, ou verra son extraction consommer plus d’énergie qu’il nien ontient. Bref, ce pétrole deviendra inaccessible pour à 99% des habitants de cette planète. Nous ne sommes pas entrés dans une ère d’abondance pétrolière. La dispo habitants de cette planète. pétrolière. La disponibilité en pétrole par habitant est dailleurs en baisse dans le monde depuis les années 1980.
D’après moi le pétrole n’est pas rationnel pour notre pays car l’ensemble de la filière du pétrole est catastrophique du point de vue environnemental ; l’extraction du pétrole libère d’importantes quantité de gaz naturel, pas toujours valorisé, et dont l’effet de erre est 23 fois plus important que celui du gaz carbonique , l’extraction n’est pas sans conséquence sur l’environnement immédiat des sites exploités (fuites sous-marines sur les sites d’extraction offshore) le transport sur de très longues distances, coûteux en énergie et, lorsqu’il s’effectue par bâteau, peut avoir des conséquences catastrophiques sur l’environnement (marées noires, dégazage sauvages des pétroliers, fuites sur oléoducs), le traitement et l’utilisation, qui sont largement émetteurs de gaz à effet de serre et autres gaz polluants.
De plus , la combustion u pétrole libère des particules cancérigènes, suivant le type de carburant/combustible pétrolier De plus, Les pays industrialisés disposent globalement de peu de gisements de pétrole sur le territoires. Ils sont pourtant les plus gros consommateurs de pétrole, car leur développement économique a presque entièrement reposé sur l’utilisation de cette source d’énergie bon marché. Ces pays sont donc devenus largement dépendants du pétrole, et l’économie mondiale l’est aussi. Du coup, si la hausse du coût du pétrole a des conséquences catastrophiques sur de nombreux s Du coup, si la hausse du coût du pétrole a des conséquences catastrophiques sur de nombreux secteurs de l’économie, certains pays et entreprises en profitent aussi largement. Ils ont un pouvoir d’influence majeur sur l’économie mondlale.
Cet aspect est extrèmement problématique pour les pays très consommateurs, et mène fréquemment à des conflits géopolitiques qui dégénèrent. La Belgique devrait envisager de trouver une alternative au pétrole comme Les gaz de schiste, le charbon et la biomasse gazéifiés, les hydrates de méthane, le biogaz, puis ‘électro-méthane ENR (quand son coût de production aura assez baissé pour devenir compétitif) car ils ont vraiment de l’avenir. Le méthane convient à tous les types d’usages: avions (GTLJet Fuel), bateaux, camions, tracteurs, voitures (GNV) etc. Il permet aussi de chauffer les maisons et d’alimenter les centrales thermo- électriques servant, tout comme Ihydro modulable, de back up ? la production éolienne et solaire…
En Belgique , nous avons des réserves de charbon, ces réserves fossiles, dont l’exploitation a été abandonnée pour des raisons ?conomiques, seront sans doute utilisées un jour ou l’autre, avec des technologies encore inconnues aujourd’hui. Considérant que les réserves de charbon sont nettement plus importantes à l’échelle planétaire que celles du pétrole, du gaz et d’uranium, leur utilisation semble difficilement évitable. C’est la raison pour laquelle on ne peut refuser les recherches sur les centrales ? charbon propres et la séquestration du carbone. Nous pouvons même souhaiter que notre pays soit à la pointe en la m PAGF séquestration du carbone. Nous pouvons même souhaiter que notre pays soit à la pointe en la matière.
Il faudra attacher une importance particulière à l’encadrement de cette production et en tenir compte dans le bilan global des émissions de gaz à effet de serre. Rappelons à titre d’exemple que la production de carburant liquide au départ de charbon devient rentable lorsque le baril de pétrole dépasse les 100 dollars. Les ressources en énergies renouvelables en Belgique et dans les zones voisines de notre pays. Dans un rayon de 1000 kilomètres autour de la Belgique, des ressources considérables en biomasse, en hydroélectricité et surtout en énergie éolienne sont valorisables. Notre économie étant particulièrement ouverte, il faut bien évidemment penser notre futur approvisionnement énergétique en conservant une capacité importante d’importation.
Actuellement, la Belgique importe près de de son énergie. La fin du pétrole ne va pas ramener cette proportion à zéro. Mais il faut aussi être attentif au fait que l’indépendance énergétique de l’Europe des 28, qui est bien plus avantageuse que celle de la Belgique, se dégrade aussi suite au tarissement des gisements de pétrole et de gaz sur son propre territoire. Nous pourrions aussi songer à isoler nos batiments pour ne lus consommer autant d’énergie. Rappelons simplement que nos bâtiments sont de véritables passoires énergétiques. En moyenne, ils sont isolés de la même façon que dans les pays méditerranéens, alors que le climat est nettement moins favorable !
Il existe aussi des solutions qui so méditerranéens, alors que le climat est nettement moins Il existe aussi des solutions qui sont en préparation : La production de gazole de synthèse par une nouvelle génération de bactérie est aussi en développement pour un coût estimé ? mains de 50 dollars le baril. Chimiquement homogène, le gazole insi obtenu est de très grande qualité avec un indice de cétane supérieure à 100, contre environ 55 pour celui raffiné à partir de pétrole aujourd’hui distribué à la pompe. Très facilement inflammable, il devrait donc permettre d’améliorer encore le rendement des moteurs diesel qui l’utiliseront, et notamment leur puissance spécifique.
Tout cela pourrait sembler trop beau pour être vrai, mais l’implication de nouveaux investisseurs tels qu’Audi contribue largement à crédibiliser un procédé qui pourrait changer le secteur de l’énergie dans les années à venir. Pour conclure, nous sommes capable de nous acquitter de la dépendance que nous avons au pétrole en choisissant d’autres alternatives. Cela ne se fera pas du jour au lendemain mais la Belgique est capable s’en sortir sans le pétrole. Sources : http://samuel. benoit. online. fr/fr/petrole-avantages -inconvenients-pollution-reserves-dependance-conflits-guerres http://fr. wikipedia. org/wiki/Énergie_en_BeIgique http://www. avenir-sans-petrole. org/2014/12/il-reste-1000-ans-de -petrole_html http://lejournaldusiecle. com/2012/1 0/03/une-solution -revolutionnaire-a-lapres-petrole-est-deja-la/ http://www. etopia. be/IMG seain01. pdf