Travail Final M Thodologie

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RÉSUMÉ Cette présente étude vise principalement d’examiner l’influence de l’âge, des habiletés cognitives et des caractéristiques de l’agression sexuelle sur la quantité d’informations obtenues dans la déclaration d’une agression sexuelle, en fonction du type de questlons posées par fintervieweur. Il est important de souligner que l’étude fût conduite en milieu naturel. Les résultats obtenus permettront d’élaborer des stratégies d’entrevue plus efficaces afin d’obtenir de meilleures déclarations d’agressions sexuelles par des enfants.

L’hypothèse des chercheurs repose sur le fait ue l’âge et les habiletés verbales seront positivement reliés à la quantité d’informations rapportées par les enfants. Cependant, to View ils ne sont pas positi l’agression sexuelle s la littérature est asse mt • pour réaliser cette ét PACE 1 org ctéristiques de ion obtenue puisque ont été interrogés par un intervenant social l’aide de deux types de questions soit ouvertes et fermees.

Les informations retenues ont ensuite été codifiées par des étudiants et ont été définies en unité de mots identifiant ou décrivant les individus, les objets ou les événements reliés à l’agression sexuelle. Les caractéristiques de l’agression sexuelle ont été divisées en trois catégories soit la présence de pénétration, la fréquence de l’agression sexuelle ainsi que l’identité de l’agresseur. En réponse à l’hypothèse formulée par les chercheurs, les quest Swipe to vlew next page questions ouvertes ont obtenues plus d’information de la part des enfants que les questions fermées.

De plus, l’âge, comme prévu, est significativement associé à la quantité d’informations données pour les deux types de questions posées par l’intervieweur soit ouvertes et fermées. Bref, plus les enfants ont avancés en âge, plus ils communiquent de l’information. Ensuite, seules les habiletés verbales sont positivement liées ? la quantité d’informations données pour les questions ouvertes seulement. Plus l’enfant démontre de bonnes habiletés verbales, plus il rapportera d’information.

Finalement, en ce qui a trait aux caractéristiques de l’agression sexuelle, seul le lien entre la victime et Pagresseur est significativement corrélé avec la quantité d’informatlons obtenues en réponse aux deux types de questions. Bref, les enfants ayant subis une agression sexuelle provoquée par une figure parentale sont moins enclins ? divulguer de l’information à propos de leur agression. Pour ce qui est des autres caractéristiques, elles ne sont pas en lien avec la quantité d’informations obtenues de la part de l’enfant.

Finalement, les enfants présentant des difficultés intellectuelles rapportent moins d’informations que ceux dont le QI est moyen en réponse aux deux types de questions. Cette étude a finalement permis d’établir la conclusion suivante • « le nombre d’informations obtenues en réponse à une question ouverte s’accroît à mesure que l’âge et les habiletés verbales de l’enfant augmentent et lorsque l’agression sexuelle n’a pas été erpétrée par le père ou le beau-père. Il serait donc lorsque l’agression sexuelle n’a pas été perpétrée par le père ou le beau-père.

Il serait donc important de trouver des moyens favorisant une meilleure déclaration de la part de jeunes enfants, des enfants présentant des dlfficultés langagières et de ceux ayant un QI faible. DESCRIPTION DE LA MÉTHODE Les chercheurs ont demandé la collaboration de quarante-neuf enfants québécois francophones qui seraient des présumées victimes d’agression sexuelle. Ces enfants proviennent des Centres jeunesse de la région de Montréal, Lanaudière et du Centre-du-Québec.

Cependant, seuls trente-sept enfants ont pu finalement participer à l’étude puisque sept des quarante parents ont refusé de laisser participer leurs enfants. De plus, trois enfants ont été retranché de l’échantillon puisqu’ils n’ont communiquer aucune information durant l’entrevue d’investigation. Tous les enfants sont âgés entre six et douze ans et proviennent d’une famille ayant pour revenu annuel moyen 36 000$ CDN. L’étude s’est déroulée en deux ans et dix mois soit de janvier 2002 à octobre 2004. En premier lieu, soit un intervenant social soit un policier ont procédé à l’entrevue avec les enfants.

Au total, douze intervieweurs, qui avaient en moyenne années d’expérience, ont eu cette tâche. Les questions des intervieweurs étaient regroupées en deux catégories soit les questions ouvertes qui nécessitent que les enfants développent sur ce qu’ils ont vécus ainsi que les questions fermées qui demandent une réponse courte et spécifique de la part de l’enfant. Ce type de question se subdivise en deux autres catégorie soit la part de l’enfant. Ce type de question se subdivise en deux autres catégorie soit les questions directives spécifiques (par exemple, «À quel endroit ça s’est passé? ?) et les questions roposant un choix (par exemple, «Est-ce arrivé avec ton père ou quelqu’un d’autre? »). La méthode qu’ont utilisés les chercheurs a été d’enregistrer chaque entrevue et de les retranscrire, par la suite, afin de les codifier. La codification des entrevues fût effectuée par deux des trois coteurs étudiants préalablement formés au NICHD. Pour ce qui est de la codification des caractéristiques de l’agression, elles ant été codifiées par un des auteurs de cet article à partir de la transcription de l’entrevue.

Elles ont ensuite été vérifiées par un intervenant social ou un pollcier en charge du dossier. Les informations données par l’enfant ont été définies en unité de mots décrivant l’agression sexuelle. Seules les nouvelles informations ont été prises en considération. Environ un mois après l’entrevue d’investigation, un psychologue a évalué les habiletés cognitives de renfant à l’aide de trois sous-tests du WISC-III (connaissance, blocs et vocabulaire).

CRITIQUE DE LA MÉTHODE Dans cette étude, la variable dépendante est la quantité d’informations obtenues par les enfants lors de la déclaration dune agression sexuelle. Cette variable a deux niveaux soit la quantité d’informations obtenues pour des questions de ype ouverte et la quantité d’informations obtenues pour des questions de type fermée. Le but de cette recherche de voir s’il existe un lien entre rage, les habiletés cognitives et les caractéri de cette recherche de voir s’il existe un lien entre l’âge, les habiletés cognitives et les caractéristiques de l’agression sur la quantité d’informations obtenues.

Bref, chaque élément énuméré cl-haut constitue une variable indépendante. En d’autres mots, les chercheurs veulent connaître l’influence qu’à l’âge, la variable indépendante, sur la quantité d’informations pour les questions uvertes, la variable dépendante et Vinfluence qu’à l’âge, la variable indépendante, sur la quantité d’informations pour les questions fermées, la variable dépendante. Il en est de même pour les habiletés cognitives et les caractéristiques de l’agression qui constituent chacune une variable indépendante.

La variable habiletés cognitive contient trois niveaux soit le vocabulaire, les connaissances, et les blocs. De plus, les caractéristiques de l’agression sexuelle contiennent également trois niveaux soit la présence de pénétration, le lien victime-agresseur, ainsi que le nombre d’événements. Il s’agit donc d’une étude corrélationnelle puisque, premièrement, il n’y a aucun groupe contrôle et les chercheurs tentent d’établir une corrélation entre, par exemple, l’âge et la quantité d’informations recueillies.

De plus, les variables sont impossibles à manipuler. Cette étude ne peut être une recherche quasi-expérimentale puisque les sujets n’ont subis aucun traitement. La validité externe se définit comme la possibilité à laquelle les résultats obtenus peuvent être appliqués à d’autres personnes et à d’autres situations que celle de l’étude. Elle comprend deux types soit la validité de l’échantillonnage e