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Sous la grande vague au large de Kanagawa La Grande Vague de Kanagawa Kanagawa-oki nami-ura? , littéralement Sous la vague au large de Kanagawa), plus connue sous le nom de La Vague2, est une célèbre estampe japonaise du peintre japonais spécialiste de l’ukiyo-e, Hokusai, publiée en 18303 ou en 1831 Note 1 pendant l’époque d’Edo. Cette estampe est l’œuvre la plus connue de Hokusai et la première de sa fameuse série « Trente-six vues du mont Fuji »Note 2, dans laquelle l’utilisation du bleu de Prusse renouvelait le langage de l’estampe japonaise.
La composition de La Vague, synthèse de l’estampe japonaise traditionnelle et de la « perspective » occidentale, lui valut un succès immédiat au Japon, puis en Europe, où el Impressionnistes. Plusieurs musées en le musée Guimet, le Museum, ou encore 2 p g ‘inspiration des ires, tels que f Art, le British de France ; ils proviennent généralement des grandes collections privées d’estampes japonaises constituées au XIXe siècle. En France, les expositions consacrées aux estampes japonaises attirent toujours un public nombreux.
Estampe : Image à caractère artistique, Imprimée, le plus souvent ur papier, par le moyen d’une matrice* traitée en relief (gravure sur bois, sur linoléum), en creux (sur métal : taille-douce) ou à plat (lithographie, sérigraphie http://www. ac-paris. fr/portail/jcms/pl 4581 56/1a-grande-vague -de- Swige to vie' » next page kanagawa *Une matrice est, en gravure et en technique d’imprimerie traditionnelle, une planche de bois (xylogravure), linoléum (linogravure), zinc ou cuivre (aquatinte, eau forte, taille douce), gravée, utilisée directement pour l’impression d’une estampe, ou d’une page d’un livre.
Elle ne doit pas être confondue avec a matrice typographique, qui sert à mouler un caractère, et non à imprimer directement. Cest la forme d’impression la plus ancienne. S’il est possible en impression artisanale de poser différentes couleurs sur une même matrice, cela ne peut être fait de façon très précise. L’encre doit être posée relativement rapidement et l’impression doit également être effectuée dans les minutes qui suivent, selon le type d’encre, avant que celle- ci ne sèche. Les encres à l’huile ont un temps de séchage plus élevé que les encres à l’eau.
Pour placer différentes couleurs, on imprime donc en plusieurs étapes. La célèbre estampe de Katsushika Hokusai, La Grande Vague de Kanagawa par exemple, utilise 7 planches distinctes. La grande vague de kanagawa : exposée au Grand Palais Du 01-10-2014 au 21/11/2014 et du 30/1 1/2014 au 18-01-2015 1. http://efsd-hda. blogspot. fr/2011 /03/la grande-vague-de -kanagawa. html 2. http://wmu. katsushikahokusai. org/biography. htm 3. http://wwv/. oeuvres-art. com/kanawaga. html 4. e 21 et le 30 novembre 2014. 5.
Né en 1760 dans un village près de Tokyo, Hokusai était un artiste très doué en dessin, qui montra des dons exceptionnels dès l’âge de 6 ans. Il commença très jeune à travailler dans l’atelier de Katsukawa, un célèbr 20F 12 exceptionnels dès l’âge de 6 ans. Il commença très jeune ? travailler dans l’atelier de Katsukawa, un célèbre graveur sur bois. Plus tard, il réalisa de nombreux dessins et des estampes sur des thèmes fort divers: visages d’acteurs de théâtre Kabuki, de lutteurs de sumo, de nobles seuls ou en famille, de courtisans et courtisanes, de paysages (ponts, cascades, champs etc. , de petites gens au travail, etc. Il dessina de nombreux sujets satiriques et comiques, dans des cahiers qu’il appela « mangas », hème qui tomba en désuétude plus tard, et qui ne fut repris dans ce sens que récemment. Il réalisa plusieurs séries d’estampes sur des sujets variés, comme les fleurs, les animaux domestiques, les animaux marins, des scènes érotiques, et surtout, entre 1830 et 1834, une série demeurée célèbre, celle des trente-six vues du mont Fuji. Il en fera encore dix autres sur ce thème, ce qui porte leur nombre à quarante-six.
Le Fuji est un élément majeur des paysages japonais, même aujourd’hui. Hokusai se retira sur ses vieux jours dans la péninsule de Miura, puis il revint travailler à Tokyo. Malheureusement, un incendie détruisit les oeuvres terminées et en cours. Il mourut dans des conditions très médiocres. Il existe plusieurs grandes catégories d’estampes, comme celles qui servaient d’affiches pour le théâtre kabuki, pour les grands acteurs, les lutteurs de sumô, puis les plus belles courtisanes.
Pour être complet, il faut aussi citer les activités amoureuses des couples, montrées sans fard et de façon autant na’lVe qu’immodeste si l’on se réfère a 30F 12 couples, montrées sans fard et de façon autant naiVe qu’immodeste si l’on se réfère aux dimensions des organes eprésentés. es spécialistes de la création des estampes ont été très nombreux au Japon, et depuis le XVIème siècle. Les artistes réalisaient des dessins sur des feuilles de papier fin et donnaient ces dessins à des artisans graveurs sur bois.
Ces derniers représentaient en creux le dessin de l’artiste, dans des planches de bois de cerisier. ne laissant subsister que les lignes ou les surfaces à colorier. L’oeuvre était le résultat d’applications successives des traits et des pigments colorés sur des surfaces soigneusement délimitées. L’application des couleurs suit un ordre bien précis. Les couleurs des différents tirages de cette « Grande Vague » peuvent être très différents les uns des autres, suivant les pigments employés et suivant l’usure ou le renouvellement des plaques de bois utilisées pour l’impression des images.
Le papier employé, le washi, est spécial: il est fabriqué ? Echizen, dans la Préfecture de Fukui, où l’eau est très propre, avec de la moelle de mûrier kôsô, et de la colle d’un végétal local. La grande Vague, qui ouvre la série, donne même une vision littérale de ce terme et en constitue une métaphore : Hokusai saisit l’instant même où la vague gigantesque, écumante, menace e déferler sur les embarcations et d’engloutir les vulnérables pêcheurs, dont rexistence éphémère est soumise au bon vouloir de la nature. En même temps, Hokusai, par une subtile alchimie du trait et de la couleur, où dom 4 2 la nature.
En même temps, Hokusai, par une subtile alchimie du trait et de la couleur, où domine le bleu de Prusse, récemment introduit au Japon, rend sensibles les quatre éléments et plus particulièrement Feau pour créer un espace complexe à la composition particulièrement soignée. Hokusai fait preuve d’une habileté révolutionnaire pour intégrer ? son savoir faire oriental les techniques de la perspective occidentale et construire une illusion spatiale, une profondeur de champ, inconnues jusqu’alors. Vers 1830, Hokusai s’empare de la montagne sacrée, associée ? une divinité du feu, et refuge de sanctuaires shint01Stes.
A l’égal d’un dieu, il l’approche, en état de grâce et de méditation, lui rendant un véritable culte. Trois ans plus tard, de cette fervente et poétique intimité naît le chef-d’œuvre, les Trente six vues du mont Fuji, qui place le maître au sommet de son art. Ses dessins ont bouleversé les Impressionnistes, sa Grande ague est devenue la Joconde de l’art japonais, les jeunes lecteurs dévorent les mangas dont il a popularisé le nom. Hokusai, à la manière d’un Picasso, possédait une énergie sans limite, la volonté de sans cesse se renouveler et un regard original, parfois non dénué d’humour, sur le monde.
Lui qui a changé d’identité des dizaines de fois est désormais présent dans l’histoire de l’Art sous un seul nom : Hokusai, « le vieillard fou de dessin Ce tableau de la « Grande Vague » est un symbole de la façon dont les Japonais ressentent la fragilité de leur pays, qui est soumis aux gressions de la nature: séismes, typho 2 ressentent la fragilité de leur pays, qui est soumis aux agressions de la nature: séismes, typhons, tsunamis, tempêtes, glissements de terrains, inondations, etc….
Il nous permet de mieux comprendre le sentiment d’impermanence qui est l’une des caractéristiques de la sensibilité et de la mentalité des Japonais. Le Chemin de fer est un tableau réalisé par le peintre Édouard Manet au début des années 1870. Dimensions : 93 cm x 1,12 m Période : Impressionnisme Sujet : Gare de Paris-Saint-Lazare Support : Peinture à l’huile création : 1873 Historique de l’œuvre Il s’agit du dernier portrait du modèle fétiche de l’artiste, Victorine Meurent, sans doute réalisé en hommage à leur longue relation artistique et amoureuse. ? côté d’elle se trouve la fille dAIphonse Hirsch. Cest la dernière fois que Manet peint son modèle préféré des années 1860, Victorine Meurent, ici à gauche. On sait, qui plus est, à quel point le portrait est fidèle en le comparant à celui peint en 1862. Surtout, tant sur le fond que sur la forme, cette oeuvre condense plusieurs choses qui font le coup de pinceau de Manet. Description : La toile dépeint une dame parfaitement respectable tenant ompagnie à une petite fille, devant la gare Saint-Lazare.
Cette œuvre, marquée par le symbole de la grille en fer, semble tirer un trait sur le passé avec une certaine amertume, et le chat inquisiteur d’Olympia laisse place à un petit chien sagement endormi. Manet, dès cette époque, commençait à souffrir dune santé précaire. Ah, la vie moderne ! Manet veut nous montrer qu’il est un peint 6 2 souffrir d’une santé précaire. Ah, la vie moderne ! Manet veut nous montrer qu’il est un peintre contemporain, de la vie moderne.
Ainsi, Victorine porte une robe dernier cri, celle de la mode parisienne en cet automne 1873. Le chapeau, orné d’un bouquet de fleurs, est en quelque sorte le « must have » des jeunes femmes branchées cette année-là. L’arrière-plan témoigne lui aussi de cette volonté de s’inscrire dans son époque : on y voit le chemin de fer de la gare Saint- Lazare, mais, surtout, on y devine le pont de l’Europe (à droite) tout juste inauguré et que les médias présentent comme une prouesse technique formidable pour l’époque.
C’est ce même pont en fer que l’on retrouvera, trois ans plus tard, en motif à part entière chez Gustave Caillebotte. À l’arrière-plan toujours, Manet s’assure de placer un autre étail qui fait sens à ce moment-là : ce qui pourrait à nos yeux passer pour la banale façade d’un bâtiment montre en réalité le visage flambant neuf d’un nouveau quartier planifié par le baron Haussmann. Tout à fait à gauche, on voit la porte et la fenêtre de l’atelier de Manet, sis 4, rue de Saint-Pétersbourg.
Le peintre nous plonge ici dans la vie du début des années 1870. La déconnexion Dernier élément, et non des moindres, qui fait la signature de Manet : le décalage. On voit un personnage de face, un autre de dos. Une rousse en habits sombres d’automne, une blonde en obe d’été. Deux figures sans rapport, soit un grand classique chez Manet. On pense au Déjeuner sur l’herbe (tiens, encore Victorine ! ) Ou aux nombreux portraits dan Manet.
On pense au Déjeuner sur Iherbe (tiens, encore Victorine l) Ou aux nombreux portraits dans lesquels, comme ici, un personnage nous happe, nous force à entrer par le regard dans l’espace de la toile, mais sans nous regarder vraiment. Victorine nous voit-elle ? Ou voit-elle à travers nous ? Dans ses tableaux En bateau et Le Chemin de Fer, il (Manet) utilise des méthodes propres aux artistes japonais tel qu’Hokusai u Ando Hiroshige qui sont suppression de Fhorizon, sujets coupés par les limites du cadre et intrusion de plan verticaux. spiration de Hokusai pour les impressionnistes : de Hokusai, de Hiroshige les peintres Impressionnistes trouvent des voies d’exploration qui bouleversent l’ordre académique établi : de nouvelles conceptions se présentent pour les couleurs et la lumière, les lignes, la composition et la perspective mais aussi pour les sujets. HOKUSAI : Description simplifiée de l’œuvre . La forme: •Le paysage est composé de trois éléments: la mer agitée par la empête; trois bateaux; une montagne •ll est complété par la signature nettement visible en haut et ? gauche. ??La composition comporte quatre plans: au premier plan une vague s’amorce sur la droite,’ au deuxième plan, une vague plus grande s’élève, écumante; au troisième plan, une vague immense commence à déferler; le mont sacré n’apparaît qu’en arrière plan, comme élément central et décoratif, il est légèrement excentré vers la droite, enneigé il contraste avec un ciel dhorizon nuageux. Le sens •Ecumante et menaçante, la grande vague ressemble à un tsu B2