Tolerance

essay A+

Si ce qui est réprouvé l’est en raison, la vertu humaine ne consiste-t-elle pas à le dénoncer et à le combattre ? AI nous semble que la vocation de l’homme est de lutter contre l’erreur et le mal moral, non de s’en accommoder. Inversement, si ce qui est réprouvé a sa légitimité, il n’ a pas à le tolérer mais à le respecter. Qu’est-ce donc qui peut conduire les hommes à s’accommoder de l’inacceptable ou bien à avoir une attitude condescendante là où le respect serait de rigueur ? Ne faut-il pas admettre que ce sont des principes peu honorables rejetant la tolérance du côté du vice ?

Méthode : Ces questions annoncent la thèse : La tolérance participe davantage du vice que de la vertu. ) Pour autant (Méthode: Ce conteneur logique annonce le renverser tolérance boy aida I parapha 07, 2009 17 pages l’idée de tolérance il ha à la fois l’idée d’une acceptation et consiste-t-elle pas à le dénoncer et à le combattre ? Il nous spire toi vie nées page renversement dialectique et donc l’antithèse : la tolérance participe de la vertu) l’horreur de l’intolérance, les drames du fanatisme, dévoilent la face glorieuse de la tolérance.

L’expérience montre en effet que si le fanatisme met le onde à feu et à sang, les sociétés fondées sur l’institutionnalisation des principes de la tolérance sont des havres de paix et de civilisation. Quels sont donc ces principes et pourquoi la tolérance en ce sens, témoigne-t- elle de la force de l’esprit non de sa faiblesse ? Reste que (Méthode : Cette expression annonce ici le dépassement de l’apparente contradiction) lorsque la tolérance se fonde sur des principes positifs, sommes-nous autorisés à parler de tolérance ? Le mot respect n’est-il pas le mot approprié ?

Au fond il se peut que la tolérance soit reçue comme une vertu houillères est autre chose que ce eue le mot désigne, autrement dit à la faveur d’une confusion ne résistant pas au travail de la réflexion. Car lorsque le mot est approprié, la tolérance semble moins témoigner de la force de l’esprit que de son consentement à sa propre faiblesse. Alors ? La tolérance peut-elle jamais être une grande vertu ? La) La tolérance est un vice. A) Tolérance . Masque de l’intolérance. Seuls sont en situation de tolérer ceux qui sont en situation d’interdire.

Les majorités tolèrent les minorités, pas tolérer ceux qui sont en situation d’interdire. Les majorités tolèrent les minorités, pas l’inverse. Elles s’abstiennent de sanctionner des opinions ou des conçu?tes qu’elles condamnent pourtant. PP : S’il va de soi que ce blâme est parfois légitime, cette attitude fait problème houillères vise une manière de penser ou d’agir dont le seul tort est d’être différente. Par exemple, y a-t-il sens à dire que les édits de tolérance au SUIVI siècle témoignent de la vertu des catholiques ?

Non, car ceux-ci condescendent à admettre sur le territoire français le culte protestant, ils ne reconnaissent pas le droit des protestants à la liberté de croyance. Le tort de la tolérance est ici d’offrir comme un don gracieux de la hérité ce qui est un dû, en vertu du principe de justice. Elle cache sous une façade de tolérance une intolérance foncière consistant à refuser à l’autre un droit égal à la liberté de penser et à la détermination autonome de sa conduite. Cf.. Cours sur la tolérance B) Tolérance : expression de l’impuissance. On tolère souvent ce que l’on n’ pas le pouvoir d’empêcher.

Tolérance vient du latin tolère : endurer , supporter ; souffrir patiemment. Ex : l’état tolère l’usage du haschich pourtant prohibé par la loi. Le citoyen des quartiers où sévit la délinquance tolère la dégradation des locaux ; le bruit la nuit ; es inciviles quotidiennes. La femme battue ; l’enfant martyr tôle nuit ; La femme battue ; l’enfant martyr tolèrent les sévices aussi longtemps qu’ils n’ont pas le pouvoir qu’il en soit autrement. En ce sens stade pouvait dire que « la tolérance est la vertu des faibles La faiblesse, l’impuissance ne sont pas des motifs de vertu.

C) Tolérance : expression de l’indulgence. On tolère souvent parce que l’on fait preuve d’une grande compréhension à l’égard des faiblesses et des vices des hommes. AI y a dans cette facilité à accepter les fautes des autres, sans doute beaucoup de commisération pour notre assurable condition mais aussi un brin de complaisance. Cette motivation est très ambiguë. Qualité des grandes âmes, souvent sévères avec elles-mêmes mais indulgentes aux autres ; elle peut aussi caractériser des êtres peu exigeants, enclins à flatter chez les autres les vices qu’ils s’autorisent. Qu’est-ce que la tolérance ? Disait volontaire ; c’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesse et d’erreur. Pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est a première loi de la nature ». Dictionnaire philosophique. D) Tolérance : expression de la lâcheté. Ne pas tolérer c’est toujours prendre parti, s’engager, combattre ce que l’on condamne et cela ne va pas sans risque. Ne pas tolérer la délinquance c’est, dans certains quartiers s’exposer aux représailles. Ne pas tolérer c’est, dans certains quartiers s’exposer aux représailles.

Ne pas tolérer l’intolérance musulmane, c’est pour les intellectuels musulmans et les autres prendre le risque d’une fatal appelant les fidèles à les assassiner. Cela demande du courage or le courage n’est pas la chose du monde la mieux partagée. Beaucoup ferment les yeux par peur, pour ne pas s’exposer aux dangers qu’implique la hutte contre l’intolérable. Ex : minimum en 1938. E) Tolérance : expression de l’indifférence. Lorsque l’on a perdu le sens des différences, lorsque l’inertie spirituelle fait que pour les hommes, tout se vaut, on se croit tolérant là où en réalité on est indifférent.

étrange tolérance qui ne coûte rien et qui est vidée de toute substance puisque seul peut se sentir tenu de tolérer des convictions différentes des siennes, celui qui en a de fermes. Cf.. Cours sur la tolérance Conclusion transition : Si c’est l’intolérance, l’impuissance, la lâcheté ou l’indifférence qui fondent une attitude tolérante, il n’ a Eure de sens à la célébrer. Si c’est la compréhension, le pardon, elle nous redevient sympathique mais où tracer la frontière la séparant de la complaisance voire de la complicité ?

il a beaucoup de vertu dans la personne magnanime mais enfin, la tolérance consiste dans le premier cas à nier le droit des autres et dans les autres s’accommoder de ce qui fait injure à l’humanité, l’erreur dans les paroles, la faute de autres à s’accommoder de ce qui fait injure à l’humanité, l’erreur dans les paroles, la faute dans les conduites et cela fait problème. Alors comment comprendre que la tolérance hisse jouir d’un tel prestige et que contrairement à notre première analyse elle puisse revêtir le visage de la vertu ?

Suffit-il de dire qu’elle permet aux hommes de vivre en paix ? Mais que vaut une paix si c’est la paix de la peur, de la lâcheté et de la démission spirituelle ? C’est ailleurs qu’il faut chercher et il semble bien que la tolérance se soit imposée comme une vertu parce qu’elle est le contraire de l’intolérance et là, pas d’ambiguïté possible, c’est bien le pire des vices. La tolérance est une vertu. A) Analyse du fanatisme ou de l’intolérance. L’étymologie nous rappelle que le mot vient de « faune » : e temple.

On appelait « fanatisés » les prêtres de certaines divinités (sis, cabale, belon) qui entraient dans une sorte de délire sacré, pendant lequel ils faisaient couler leur sang. Par extension on appelle fanatique, toute personne animée d’un zèle aveugle, d’un enthousiasme proprement délirant pour une idée, une cause à laquelle elle adhère sans recul. D’où une manière de s’investir totalement, d’être possédé par une certitude au point d’ perdre toute forme de liberté et consentement toute capacité de reconnaître l’altérait en tant que telle.

Le fanatisme procède d’un rapport perverti opacité de reconnaître l’altérait en tant que telle. Le fanatisme procède d’un rapport perverti à la vérité. Le fanatique ne cesse de s’en réclamer mais il ne va pas au vrai par arguments et démonstrations. Son adhésion est affective, émotionnelle. D’où la violence de sa conviction. Elle relève d’une logique passionnelle dont les effets sont redoutables. Elle interdit toute possibilité d’échange serein avec l’autre.

Celui-ci a tort par principe dès lors qu’il ne partage pas la même croyance, et comme on ne peut pas se sentir possesseur de la vérité sans vouloir l’imposer aux êtres, la violence de la conviction débouche sur la violence tout court. La est partageable ou rien. Le sacrifice de l’autre ou le sacrifice de soi. Le EX siècle a payé un lourd tribut la folie meurtrière du fanatisme et le renouveau du fanatisme religieux en ce début de SOI siècle n’invite pas l’optimisme. A la différence des démarches rationnelles les engagements passionnels ont le redoutable avantage d’être contagieux.

Ils se constituent alors en force sociale capable d’investir e pouvoir d’état afin de disposer des moyens de s’exercer comme entreprise de domination des personnes et des consciences. Propagande ; conditionnement ; terreur). On comprend que confrontés aux effets délétères du fanatisme, les hommes en aient appelé à la tolérance. La question est alors de savoir quels sont les principes qui la constituent comme attitude positive, difficile, est alors de savoir quels sont les principes qui la constituent comme attitude positive, difficile, morale au sens fort du terme.

B) La vertu de tolérance. I) Analyse de la notion de vertu « Vertu, disait allant, n’est assurément pas renoncement par impuissance mais plutôt renoncement par puissance… Ce qui est vertu est pouvoir de soi sur soi ». Houillères n’est pas vidée de sa substance, la tolérance est effort sur soi-même. Il n’est pas naturel pour un homme d’admettre ce qui dans les termes de sa conviction, est une erreur ou une faute. Cela suppose la capacité de relativiser son point de vue, de suspendre ce qu’il y a de potentiellement violent dans les croyances.

Il y a là une conquête qui, tant à l’échelle des individus qua’ à celui des collectivités requiert des sociétés ouvertes où un espace de délibération publique permet à chacun de prendre la mesure de la pluralité humaine et de découvrir qu’elle n’est pas illégitime par principe. Il est difficile ‘obtenir des hommes cette force d’âme sans instruction publique et sans liberté politique. Cette vertu est donc liée à un haut niveau de civilisation.

En effet, ce qui permet d’en faire l’enjeu d’un devoir, ce sont deux grands principes dont on va comprendre qu’ils ne vont pas de soi. Les hommes ont dû lutter pour les faire reconnaître, et dans certains espaces culturels ils n’ont pas encore d’effective. 2) Les pris certains espaces culturels ils n’ont pas encore d’effective. Les principes fondateurs de la vertu de tolérance. Ai) Premier principe. Ces celui de l’égale dignité des personnes et l’affirmation eue la liberté est leur droit naturel.

Sous réserve qu’une liberté n’empiète pas sur l’exercice d’une autre liberté l’intolérable) chacun doit être garanti dans l’expression de sa liberté. Ce principe constitutionnel nous fait obligation, non pas de respecter les convictions et les conduites des autres, mais de les admettre au nom du respect dû à la personne humaine. Tel est le principe fondateur de l’état de droit. Avec cette construction juridique, conquise de haute lutte, l’association politique cesse d’être assise sur des contenus dogmatiques ayant prétention à la vérité. Le lieu du pouvoir est génétique.