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essay B

« Le Bourgeois Gentilhomme » de Molière. 1) Résumé, acte par acte. ACTE : Dans la maison de M. Jourdain, le maître de musique et le maître à danser discourent de la médiocrité du maître de maison, compensée, il est vrai, par l’ampleur de s bourse ; M. Jourdain n’est certes pas éclairé, mais il paie bien (scènel)! Arrive M. Jourdain, qu ses professeurs, ava ors3 le intention, qui constlt Snipe to ACTE Il : Satisfait de I r sa riche tenue ? composée à son (scène2). pte faire représenter le soir pour une personne de qualité, M. Jourdain commande au maître de musique un concert un soir par semaine, grémenté d’une grosse trompette marine. Au maitre à danser, il demande à apprendre l’acte de faire la révérence devant une marquise (scènel Arrive, pour le cours suivant, le maître d’armes, qui ne tarde pas ? se disputer avec le maitre de danse et de musique, chacun étant persuadé de la supériorité de son savoir (scène2).

Cest maintenant l’heure du cours de philosophie : le maître de philosophie, après avoir prêché la tempérance et la modération, s’offusque que l’on fasse si peu de cas de l’importance de sa science et se jette à bras raccourcis sur les trois autres rofesseurs (scène3). Seul avec M. ]ourdain, le maître de philosophie commence sa leçon. Que souhaite apprendre son élève ? Ni la logique, aux compliquée. MJourdain veut apprendre l’orthographe et se délecte à prononcer les voyelles, à apprendre la différence entre prose et vers avant de demander conseil à son professeur dans la rédaction d’un billet galant (scène4).

Se présente alors le tailleur de M. Jourdain, qui lui apporte son habit de cour, tandis que les garçons tailleurs manifestent leur joie pour les pourboires dont ils ont été gratifiés en dansant le second intermède (scène5). ACTE Ill : en croisant M. Jourdain habillé en gentilhomme, Nicole, la servante, est prise d’un rire incoercible (scène2), tandis que Mme Jourdain, consternée, dit tout net à son mari ses quatre vérités : il est proprement ridicule avec les grands airs qu’il cherche ? prendre (scène3).

Arrive Dorante, un comte dont s’est entiché MJourdain, à qui, il prête régulièrement de l’argent sans jamais être remboursé. Dorante, à la faveur de quelques compliments, soutire encore de l’argent à M. Jourdain et lui annonce discrètement que la marquise qu’il courtise, Dorimène, sera bien présente le soir scène6). Cependant Nicole, qui a écouté en cachette, prévient Mme Jourdain que son mari prépare quelque chose dans son dos. Celle-ci, lasse des toquades irresponsables de son époux, décide de s’occuper elle-même du mariage de leur fille Lucile.

Nicole annonce à Cléante, l’amant de Lucile, que Mme Jourdain est favorable à leur mariage (scène7). Mais CLéonte ne veut pas écouter Nicole, mécontent que Lucile ait feint de ne pas le voir. Après quelques explications en face de Lucile, Cléonte part, plus amoureux que jamais, demander sa main à M. Jourdain. Celui-ci refuse de 3 Lucile, Cléonte part, plus amoureux que jamais, demander sa main à M. Jourdain. Celui-ci refuse de prendre Cléante pour gendre, arguant qu’il n’est point gentilhomme (scènel 2). Arrivent sur ces entrefaites Dorante et Dorimène, la marquise dont s’est épris M. ourdain et que Dorante courtise en son nom propre, feignant de lui offrir lui-même tous les cadeaux que M. Jourdain lui confie. M. Jourdain, venu les accueillir, rate révérences et compliments et ne suscite que raillerie de Dorimène, tandis que les cuisiniers présentent une danse qui constitue le troisième intermède (scène 16). ACTE IV : Dorimène, pendant que M. Jourdain essaie de faire sa cour, remercie Dorante qui se présente tacitement comme l’instigateur du festin (scènel). Mais la fête est troublée par l’arrivée de Mme Jourdain qui réprimande sévèrement tout le monde. Maladroitement, M.

Jourdain se défend d’être à l’origine de ces réjouissances : il n’aurait fait que prêter sa maison Resté seul, M. Jourdain reçoit la visite d’un homme – en fait le valet de Cléonte, Covielle, déguisé – qui prétend le connaitre. Cet homme lui annonce que le fils du Grand Turc souhaite épouser sa ille Lucile et qu’il compte, pour l’occasion, anoblir M. Jourdain en le faisant Mamamouchi (scène3). Arrive alors le fils du Grand Turc, qui n’est autre que Cléante déguisé, pour présider à la solennelle cérémonie d’anoblissement, sous l’œil complice de Dorante que Covielle a fait entrer dans le jeu.

Cet anoblissement de M. Jaurdain selon les coutumes turques constitue le quatrième intermède (scène5). ACTE V : M. Jourdain oppose à sa femme qui se moque de so 53 le quatrième intermède (scène5). ACTE V : M. Jourdain oppose à sa femme qui se moque de son costume de sa nouvelle dignité Mamamouchi (scènel De son côté, Dorante persuade Dorimène de se prêter au jeu pour favoriser le mariage de Cléonte. Dorimène accepte et se donne elle-même en mariage à Dorante (scène2). Dorante et Dorimène viennent alors présenter leurs congratulations à M.

Jourdain (acène3) et leurs respects au fils du Grand Turc (acène4). Lucile arrive à son tour, qui refuse à grands cris le mariage… jusqu’à ce qu’elle reconnaisse Cléonte dans le fils du Grand Turc (scèen5). Mme Jourdain, d’abord farouchement opposée à ce mariage, donne son approbation dès qu’elle a été mise dans la confidence ar Covielle. La journée se termine par un triple mariage : Cléante va s’unir ? Lucile, Dorante à Dorimène et Covielle à Nicole ! Un ballet célèbre la joie générale et achève la comédie. ) Un titre pour chaque acte ACTE 1 : L’aspiration de MJourdain ACTE 2 : Les « leçons de M. Jourdain ACTE 3 : Les folies du Bourgeois ACTE 4 : ce Bourgeois dupé ACTE 5 : L’échec du Bourgeois Présentation des personnages : ACTE PREMIER, SCENE PREMIERE : Les maitres de musque et de danse discourent du personnage de M. Jourdain, qu’ils décrivent comme naïf, crédule, mais à la bourse fournie ! Ceci est une intro indirecte ; de personnaees secondair ar le biais d’une conversation traduit le personnage 3 d’un noble, gentilhomme, alors qu’il n’est qu’un bourgeois fortuné. ) Biographie de Molière : Molière (1622-1673), de son vrai nom Jean Baptiste Poquelin est un dramaturge et comédien français qui marqua de son empreinte le théâtre français. Molière est né le 15 Janvier 1622 à Paris d’une famille issu de la bourgeoisie (charge de tapissier royal) et dont la famille fréquentait aussi toute la haute aristocratie parisienne. De ses années d’enfance et d’études, on ne sait que peu de hoses, les témognages furent assez contradictoires. C’est vers l’âge de 21 ans qu’il se mit au théâtre en prenant le nom de scène de Molière.

Un nom lui aussi à l’origine incertaine. Il fonde la compagnie de l’Illustre-Théâtre en 1643. De 1648 à 1659, Molière parcourt la France avec sa troupe et ne laisse que peu de traces de ses représentations. Les débuts sont difficiles et la vie précaire. Le premier vrai succès, Molière Pobtient en 1659 en faisant jouer, avec lui-même dans la distribution, les précieuses Ridicules. Le succès est immédiat et il fait publier en urgences son texte pour ?viter le plagiat. C’est ainsi que commence fascension fulgurante de Molière à la fois comme acteur et comme dramaturge.

Cette ascension connaître un point d’orgue en 1662 lorsqu’il multiplie les représentations de ces pièces devant le roi Louis XIV en personne qui prend la troupe sous sa protection. Il détient le record de 24 représentations en 5 mois. L’année 1 662 est celle aussi du succès de l’Ecole des Femmes. IJn succès auprès du public qui lui vaudra une querelle d’un an avec les autres troupes de théâtre et les tena PAGF s 3 du public qui lui vaudra une querelle d’un an avec les autres roupes de théâtre et les tenants de la moralité qui voient dans la pièce de Molière un satyre inacceptable.

Un succès littéraire et une querelle du même type, Molière devient alors connu de tous et reconnu. 1 664 est une grande année pour Molière qui vit tout d’abord l’interdiction de faire jouer sa dernière pièce artuffe, qui faisait une critique acerbe des dévots qui polluaient la cour royale et que le roi Louis XIV n’aimait pas non plus. Cette interdiction sera levée un an plus tard et, comme tout ce qui est interdit, la pièce connaitra un succès immense, certainement le plus grand de Molière. Dom Juan est une des autres grandes pièces de Molière.

Toutefois, la pièce ne fut jouée de son vivant en 1665 que peu de fois. Un succès notable dès le début mais une fois arrivé à la relâche pour les fêtes de Pâques, la pièce ne fut jamais rejouée après. Molière dut la sacrifier pour permettre le retour de Tartuffe. Dom Juan est la troisième pièce à scandale de Molière qui put porter alors malgré tout le titre de Troupe du Roy. Roi des farces et des comédies, il a connu aussi des périodes moins fastes, et lorsqu’il s’essaie à la tragédie avec Dom Garcie de Navarre, le public le boude.

Il collabore de nombreuses années avec Lully et Beauchamp pour mettre en musique et en danse ses comédie-ballet ; il a été le premier à mêler les arts de la comédie avec ceux de la musique et de la danse. 17 Février 1 673, la quatrième représentation du Malade Imaginaire est interrompue à cause de la santé de Molière qui meurt quelques heures plus tard des su 6 3 meurt quelques heures plus tard des suites de ses difficultés respiratoires dues, sans certitude absolue à une pneumonie ou une pleurésie. Bien que comédien, il parvient finalement à se faire enterrer en erre consacrée de par sa célébrité.

Bibliographie de Molière : La Jalousie du Barbouillé Le Médecin volant L’Étourdi 1654 Dépit amoureux 1 656 Précieuses ridicules 1659 Sganarelle 1660 Dom Garcie de Navarre 1661 L’École des maris 1661 Les Fâcheux 1661 L’École des femmes 1 662 Critique de PÉcole des femmes 1663 L’Impromptu de Versailles 1663 Le Mariage forcé 1 664 La Princesse d’Élide 1 664 Tartuffe 1664 Dom Juan 1665 L’Amour médecin 1 665 Le Misanthrope 1666 Le Médecin malgré lui 1 666 Méliterte 1666 Pastorale comique 1 667 Le Sicilien 1667 Amphitryon 1 668 Georges Dandin 1 668 L’Avare 1668

Monsieur de Pourceaugnac 1 669 Les Amants magnifiques 1 PAGF 7 3 modèle antique gréco-romain (V et IVe siècle av. J-C). Le mot « classicisme » n’est apparu dans la langue française qu’au XIXe siècle pour désigner « l’ensemble des caractères propres aux œuvres littéraires et artistiques de l’Antiquité et du XVII siècle’ Dans l’histoire de la littérature française, on emploie de nos jours le mot pour désigner essentiellement la production littéraire des années 1660 à 1685.

Le classicisme prend sa source en Italie avec Annibal Carrache qui revient aux sources de l’art antique et invente une nouvelle onception idéalisée de la beauté qu’il applique notamment au genre du paysage. Le classicisme, mouvement culturel qui s’est imposé dans la peinture, la sculpture, l’architecture, la littérature et la philosophie, est étroitement lié au règne de Lous XIV : il réunit des écrivains qui ont un idéal commun, celui d’atteindre la beauté des œuvres antiques.

Les règles & techniques • En littérature : prime la pureté pureté morale dans la recherche de la clarté et de la raison , pureté formelle avec le respect d’une langue fixe et de certaines conventions comme celle, au théâtre, des «trois unités » (temps, ieu, action).

En peinture : La composition du tableau est claire et ordonnée : la scène se déroule entièrement à Pintérieur du cadre contrairement au baroque où les personnages et motifs sont hors cadre) L’art des proportions et de la perspective : l’espace du tableau est structuré en plans successifs ; les diagonales et les spirales caractéristiques des Œuvres baroques sont evitées. Le tableau est construit selon une harmonie mathématique : la symétrie e 8 3 baroques sont évitées.

Le tableau est construit selon une harmonie mathématique : la symétrie et le respect des proportions sont primordiaux. Le respect de la bienséance : l’artiste peut représenter des scènes de violence, de cruauté, mais il doit bannir la vulgarité de l’horreur. Il s’agit d’éviter toute fascination pour le morbide et d’inviter le spectateur à éprouver de la pitié pour les victimes. Les contours des personnages et des motifs sont nets ; la pâleu de la chair assimile les personnages à des statues antiques.

La lumière : elle est vive car le classicisme aspire à un idéal de clarté. De fait chaque motif a une couleur définie, ce qui évite la présence de contrastes violents et permet de mettre davantage en valeur les formes. Les poses : les personnages adoptent des attitudes sobres ; la grandeur des personnages est représentée par des poses stables, statiques qui inspirent le respect. Ainsi, le classicisme est une esthétique à la recherche d’un idéal de perfection, à travers le respect des proportions, de l’équilibre et de l’ordre.

La monarchie française s’appuie sur ce mouvement culturel afin de se représenter au sommet de sa puissance aux yeux de toute l’Europe. 5) Courants opposés au classicisme La succession des mouvements dans l’Histoire : Les grands mouvements littéraires et culturels se succèdent dans le temps, elon des périodes que l’on eut dater : l’Humanisme au milieu du XVIe siècle (1530-1570) ers 1570-1650 ; le de 1720 à 1770 ; le Romantisme de 1820 à 1850 (pour la France) ; le Réalisme et le Naturalisme de 1830 à 1890 ; le Surréalisme vers 1920-1940.

Le Naturalisme, qui prolonge le Réalisme dans les années 1870-1890, succède effectivement au Romantisme : Zola conteste à Hugo le droit d’incarner le siècle après la fin du Romantisme. L’école naturaliste, vers 1880, ne règne pas seule sur le monde des lettres : chaque époque, plusieurs sensibilités, plusieurs tendances coexistent. L’opposition des mouvements : L’histoire des mouvements littéraires est faite de conflits, de querelles parfois vives ; chaque nouvelle esthétique, pour se faire reconnaître, doit souligner sa différence.

Le Baroque est le mouvement littéraire qui débute en 1 560 et se termine un siècle plus tard. Il se caractérise par la prédominance de l’imagination, de la fantaisie et du refus des normes classiques. Le Classicisme s’affirme comme école du bon goût et du naturel. Il est le mouvement considéré comme l’apogée de la littérature française par la qualité de la langue et du style, la justesse des bservations et l’exactitude des propos.

Elle est d’autant plus célèbre qu’elle se veut simple, refusant les invraisemblances, la vulgarité et la preclosité, opposée aux excès et aux artifices du Baroque. Le Romantisme oppose la liberté et l’imagination aux principes classiques. Courant littéraire apparu au XVIIIe siècle, privilégie le sentiment à la raison et explore des thèmes comme le rêve, le fantastique, le mystère ou encore la mort. Il ne faut donc pas reduire une grande œuvre au mouvement dont elle serait Pillustration : un auteur pe