Valmont Cecile Franc Ois Guillaume 1

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Introduction Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos, roman épistolaire publie en 1782, narre manipulations et les actes pervers auxquels se livrent deux libertins de la haute société : le Vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil. Cécile de Volanges est une des premières victimes, innocente, na-lve et sensuelle, elle sera [‘outil des manipulations de la marquise et du vicomte. En effet ce dernier, pour parvenir à ses fins, la manipule et la déshonore. Comment cette relation s’ébauche-t•elle au sein de l’œuvre ?

Que laisse-t-elle transparaître sur l’écrivain des Lumières qu’est Choderlos de Laclos ? l] Une relation dominant – dominé. A- Valmont, maitre d Valmont à l’image d un modèle de référe représente ce mythe de ce libertin dés la I or7 Sni* to ou de Versac est • • nage. Le vicomte ire une conception arquise. Le libertin y clame son credo : « conquerir est notre destin ». C’est un tentateur, un séducteur habile qui cherche seulement le plaisir pour lui et la soumission de l’autre.

Le vicomte adopte une position de dominant dans cette joute qu’est le libertinage et se délecte de ce statut, lettre 4 « que nous ommes heureux que les femmes se défendent si mal Et s’il ne laisse pas place aux sentiments ou à l’émotion, il s’adonne en revanche à la dialectique et s’en sert notamment pour manipuler Danceny. La persuasion est une de ses armes pour obteni Swipe to nex: page obtenir ce qu’il veut, en visant l’affectif, le vicomte parvient par exemple dans la lettre 89 à persuader Cécile de lui confier la clef de sa chambre. Mais c’est également par la raison que Valmont tente de convaincre les pions qu’il utilise.

Il déploie alors tous les pièges dont la rhétorique est le plus efficace de tous. Ainsi orsque Cécile est sur le point d’appeler pour se défendre des attaques du vicomte qui tente d’obtenir des faveurs charnelles, Valmont résonne la jeune fille. Celle-ci est présentée face au libertin de façon sensuelle face à quoi le vicomte agit de façon licencieuse et gagne la chair par des moyens concrets, des gestes qui font toute l’éducation au libertinage de Cécile. On retrouve donc une agressivité marquée dans ce libertinage motivé par le désir de vengeance qui mène à des relations de conflit ou d’agression. ) B) Cécile de Volanges : esclave des manipulations de Valmont Cécile de Volanges est, dans les liaisons dangereuses le stéréotype de la sotte ingénue, comme on peut le remarquer par le ton puéril qu’elle adopte dans ses lettres (1 et 16), ou grâce à la description qu’en fait madame de Merteuil à la lettre 38 : « elle est vraiment délicieuse ! Cela n’a ni caractère ni principe Je ne crois pas qu’elle brille jamais par le sentiment Sans esprit et sans finesse sa figure offre l’image de la candeur et de l’ingénuité ».

Par sa naiVeté, c’est la première candidate ? l’éducation, elle est par ailleurs désignée, non sans ironie, par la arquise de Merteuil comme « l’héroine de ce nouveau roman » à la lettre 2. PAG » rif 7 ironie, par la marquise de Merteuil comme « Phéroine de ce nouveau roman » à la lettre 2. Son manque de finesse lui coûte sa vertu, étant effectivement au cœur des manipulations qu’exercent la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, elle perd le jeu du libertinage qu’elle n’a su percevoir.

Dans la lettre 97, elle raconte à madame de Merteuil sa nuit avec Valmont : bien qu’elle sembla affolée et honteuse, on comprend bien qu’elle n’éprouve pas une quelconque répulsion is-à-vis de Valmont, elle ne peut rien lui refuser : « mais il m’a tout troublé et il y avait des moments où j’étais comme si je raimais c’était comme malgré moi Cest une éducation au vice qu’elle connaît grâce au vicomte et à la marquise, ils la transforment en libertine.

Cette initiation au vice transparait fortement à travers sa manière d’écrire qui devient beaucoup moins enfantine et son changement de confidente, ça n’est plus Sophie mais la marquise qu’elle choisit. Son asservissement s’esquisse déjà, renforcée par le fait qu’elle cède tout lorsqu’elle ubit une pression : lettre 93 : chantage de Danceny qui l’exhorte à accepter la proposition de Valmont.

De plus la marquise affirme à la lettre 38 et 105 qu’elle n’attendait que d’apprendre ce que Valmont l’a incité à faire. Enfin à la lettre 109 elle devient véritablement esclave des manpulatlons : « Je vois bien ce que je croyais un si grand malheur n’en est presque pas un ; et il faut avouer qu’il y a bien du plaisir ; de façon que je ne m’afflige presque plus » On a là une véritable dépravation morale de Cécile PAGF3C,F7