TDM

essay B

toute relative, à votre apparence. Il est impossible de le nier au vue de la puissance de l’impact médiatique et social à ce sujet. Et puis, nous avons tous au fond de nous cette envie de plaire qui nous tiraille. Mais arrêtons-nous quelques instants pour nous poser quelques questions! Pourquoi avons-nous envie de plaire? Pourquoi la beauté est-elle si importante dans notre société? Qu’est-il caché derrière cela? Qu’est-ce que cela montre? Pourquoi est-il si important pour une femme de se faire belle? Qu’est ce que ça lui rapporte?

Est ce que ça lui apporte vraiment du bien-être, surtout quand on voit tous les efforts qu’elle doit ournir pou TDM Premium gy principeh anpenq ag, 2015 42 pages Introduction Tout d’abord, qu’entendons-nous par « canon »? Dans le dictionnaire Larousse, un canon est un principe servant de règle, un objet prlS comme type idéal. Dés lors, nous comprenons qu’un canon de la beauté féminine est un idéal qui représente cette dernière. Mais avant daller plus loin, comprenons que le thème de la beauté n’a rien de concret et qu’il utilise la subjectivité de chacun.

Donc, les canons de la beauté peuvent varier d’une personne à l’autre, c’est pourquoi nous allons nous intéresser ? ‘idéal de la masse et laisser de côté les particularismes. Swipe to page Pour continuer, pou uni orn sujet? C’est un domai Sni* to View qu’il nous touche tou moi), vous devez sur nt de développer ce , qu’il nous concerne, dividus(y compris aine importance, pour y arriver? Est-ce si bien que cela, pour qu’elle en arrive ? s’en rendre concrètement malade? Mais cela a-t-il toujours été ainsi dans notre culture? Puis tout simplement, que faut-il avoir pour être belle?

Tout autant de questions que nous nous posons parfois mais que ‘évolution des canons de la beauté féminine va nous révéler au cours de six chapitres s’occupant chacun ‘une époque différente, à partir de la Renaissance! Comme vous commencez, petit à petit, à le percevoir, nous allons surtout aborder le sujet d’un point de vue social et psychologique. Par ailleurs, j’ai choisi ce sujet car j’aime l’art et la beauté mais surtout car j’ai un intérêt tout particulier pour la manière de penser et d’aglr des gens, prlS indlviduellement ou pris dans un ensemble.

D’ailleurs l’année prochaine, j’ai ‘intention d’entamer des études en psychologie ou en sociologie. pour mener à bien ce travail, j’ai commencer par lire des livres, des revues ayant un lien vec la beauté et la femme. Ensuite, j’ai profiter de la technologie d’aujourd’hui, en surfant sur internet, puis je suis sorti dehors parler aux gens pour recueillir leurs pensées et finalement échouer dans un bureau d’une agence pour mannequins. J’espère que votre lecture vous paraîtra agréable car au moins nous serons plusleurs à avoir apprécier de faire, sinon de lire ce travail!! Chapitre : le XVIe et la beauté dite révélée 1.

La beauté divinisée Tout d’abord, le XVIe ne bouleverse en rien les modèles médiévaux de la beauté, mais sommes loin de l’appel au détachement du corps, tenu OF es modèles médiévaux de la beauté, mais sommes loin de l’appel au détachement du corps, tenu par l’Égl se. C’est la manière de regarder qui change, c’est le sensible qui prend de l’importance, c’est un intérêt nouveau pour l’esthétique et le plaisir qui se révèle. Bref à l’aube de la modernité, la beauté féminine est au centre d’innombrables dialogues, surtout dans les cours princières où l’apparence, l’étiquette et le maintien sont des mots d’ordre.

En outre, Le sexe qui était plus souvent appelé le « sexe faible gagne un peu plus en terme de « beau sexe thème d’inspiration des artistes. Ce changement d’attitudes renforce le statut de la femme dans une société qui est misogyne. En effet, l’existence de la femme trouve seulement son sens dans ses rapports avec l’homme, elle doit respect et obéissance à son père, puis à son mari. Elle reste durant toute sa vie économiquement dépendante de Ihomme qui contrôle sa vie. Elle ne travaille pas, mais ceci ne s’applique qu’à une femme de l’aristocratie.

La femme populaire, elle, travaille mais est payée moins qu’un homme et une grande partie de son argent revient à son mari!! De plus, une certitude accompagne cette évolution : celle de ‘existence de la perfection, signe d’un aspect surnaturel et céleste. Le genre féminin aurait été créé par Dieu pour mieux faire supporter aux hommes les désagréments de ce monde. Ce dernier aurait uni dans le corps de la femme, tout ce qu’il y a de plus remarquable, de plus merveilleux, de plus admirable, de plus beau… dans l’univers. Bref, les mots ne se tarissent p merveilleux, de plus admirable, de plus beau… dans l’univers.

Bref, les mots ne se tarissent pas pour flatter la beauté féminine. par exemple, selon François Ier, Jeanne d’Aragon serait le sujet de nombreuses « apothéoses poétiques » ou encore, elle erait « issue d’une race divine plutôt que d’une souche humaine »1 ! Par ces appellations, une limite au niveau du langage, des mots est discernable. Cependant, nous pouvons percevoir chez les gens de l’époque, un besoin de mettre un mot sur ce qu’ils percevaient, ce qu’ils ressentaient et surtout le fait que la notion de beauté débarque dans le quotidien, confirmant l’importance du sensible qul grandit au cours de ce siècle. . une hiérarchie par le haut Maintenant, rapprochons-nous du corps féminin. Il est à peine décrit, esquissé comme effacé dans son ensemble. Il serait le ésultat d’un empilement de divers composants, et c’est dans la fluidité de cette association que réside la beauté, la perfection. En fait, la société du WI appose un regard sur l’apparence qui limite la beauté à seulement certaines zones du corps, provoquant la hiérarchisation de l’anatomie. Aussitôt, un nouveau critère s’impose : celui du découvert et du caché.

Le premier, trône même de la beauté, reprend les parties hautes du corps(à partir de la taille), les parties nobles. Le deuxième, simple soutien du premier, reprend les parties basses,les parties grossières. 3. Le découvert ou les critères physiques Dans les traités de beauté, le visage est le siège même de la beauté par sa proximité avec les sphères éthérées. Dans beauté, le visage est le siège même de la beauté par sa proximité avec les sphères éthérées.

Dans une couleur blanche mêlée de tons roses, il doit avoir une forme ovale mais surtout être bien symétrique(c’est la quête du nombre d’or censé être le reflet d’une harmonie céleste. En effet certains peintres comme Léonard de Vinci ou Dürel, prônent une beauté par la géométrie. Il définissent des fractions idéales en s’aidant de mesures hysiques : par exemple, la tête doit faire un huitième de la hauteur de l’ensemble du corps). Selon les anatomistes de l’époque, les yeux sont les phares, les guides du corps. Ils ont un pouvoir propre et sont la représentation du scintillement du ciel, du solell…

Les lignes du buste doivent s’affiner petit à petit à mesure qu’on descend et l’ensemble de la poitrine a la forme d’une poire renversee. La main aussi joue un rôle dans l’importance du haut. Elle révèle ce qui est caché, habituellement, par l’habit. pour la taille et la silhouette, c’est la légèreté et la finesse qui dominent. Quand il en est question, il est courant de parler « d’embonpoint c’est-à-dire, l’équilibre entre la maigreur et la grosseur. C’est ainsi, que les femmes multiplient les régimes pour être en « bon point », mangeant des pistaches, de la chair de perdrix,…

Mais cela pouvait aller trop loin jusqu’à provoquer un dessèchement du corps. Cest dans ce culte de l’amincissement que l’usage du corsage fait son entrée dans les modes. Le corset donne une bonne forme au buste, amincit la ligne, mais son mode d’emploi est délicat. De fait PAGF s OF une bonne forme au buste, amincit la ligne, mais son mode d’emploi est délicat. De fait, quelques-une de ses utilisatrices se sont évanouies car elles l’avaient serré trop fort. Il était même questlon de savolr comment un corps pouvait tenir là-dedans. ar exemple, Montaigne, dans Essais (1580) publié dans La Pléiade, critique les femmes qui « souffrent, guindées et sanglées à tant de grosses croches sur les côtés, jusques à la chair vive. Oui quelques fois à en mourir » 2. 4. Le caché, l’étranger par contre, les parties basses ne sont pas sujets à beaucoup de conversations car il sont souvent ignorés. De plus la mode de l’époque avec ses vertugadins ne leurs facilite pas l’affaire, les ransformant en piédestal et effaçant toutes leurs formes par l’évasement de la tenue, ce qui met en valeur les parties hautes, plus ajustées au corps.

Cependant, il existe bien une « beauté du bas » car tout ce qui est caché exerce toujours un certain pouvoir d’attraction, attisant la curiosité. 5. La recherche de la beauté pure Abordons maintenant un autre aspect, celui de la recherche, visible à travers le teint. Mais il est important de noter ceci d’abord : nous sommes dans une culture adoptant la théorie des humeurs, principe qui dit que le corps est constitué de quatre éléments. C’est, par exemple, l’équilibre entre ces éléments qui fait la bonne santé d’une personne.

Et le teint montre visuellement, ce qui est caché à l’intérieur, la pureté du corps étant liée à une pureté des humeurs. Par conséquent, le teint se doit d’être le plus blanc possible, ét 6 OF liée à une pureté des humeurs. Par conséquent, le teint se doit d’être le plus blanc possible, étant donné que la couleur blanche est le symbole de la pureté. Donc, une blancheur de peau signifie une blancheur de l’âme. par ailleurs, notons aussi que la blancheur du teint a des connotations plus sociales.

En effet, elle révèle une appartenance à une classe aisée car elle traduit un certain goût pour les choses raffinées( c’était souvent voir seulement, les nobles qui portaient du blanc car c’est une couleur très salissante. Il était donc inutile pour le pauvre petit paysan d’en porter vu que son travail était la plupart du temps très salissant et que l’hygiène de l’époque était à déplorer) et sous-entend qu’on est de bonne compagne, tandis que les rougeurs révèlent une activité physique qui n’était percevable que chez les dames de basse condition.

Cest dans le but d’atteindre ce teint d’ivoire que les femmes sent de beaucoup de cosmétiques pour s’embellir. Cependant, il était évident que bon nombre de ces derniers étaient loin d’être recommandables ne serait-ce que pour la santé, car certains de leurs composants, comme le mercure, garantissaient bel et bien un teint blanc mais seulement, ils étaient aussi très corrosifs et nocifs pour la peau. L’ironie du sort fait qu’ils pouvaient même provoquer l’apparition de taches, de sillons et d’autres conséquences divergeant de leur but initial.

Excepté le fait de vouloir atteindre la perfection, l’usage de cosmétiques résulte d’un désir de cacher le vieillissement car une ois que les rides apparaissaient, 7 OF cosmétiques résulte d’un désir de cacher le vieillissement car une fois que les rides apparaissaient, une femme n’était plus si désirable. En outre, d’autres procédés étaient en vogue, toujours pour garder une blancheur éclatante. Cest comme ça que des régimes alimentaires à base de lait d’ânesse, par exemple, sont apparus.

De surcroît, les femmes évitaient le plus possible tout contact avec le soleil, s’abritant en dessous de longs parasols ou derrière des masques. C’était bien sûr des privilèges principalement réservés aux riches qui pouvaient se permettre de dépenser de ‘argent pour ça. Par ailleurs, une femme de basse condition n’avait pas le choix car la plupart du temps, elle travaillait toute la journée dehors. Cependant, une idée médiévale religieuse associant l’usage de cosmétiques à l’impureté, subsiste encore.

Cest pourquoi, le fard a longtemps été dénigré car il transgresse la beauté qui se doit d’être naturelle. Il est bien vrai ici qu’il y a une étrange ambiguité : Si la beauté est absolue, si elle est confiée par Dieu, elle ne peut donc être recherchée et donc l’usage de fard est paradoxal. En fait, des changements se sont opérés au cours de ce siècle. Ce n’est pas l’usage d’artifices qui est dénoncé mais leur utilisation abusive. D’ailleurs, dans La femme silencieuse de Ben Jonson, le visage de la femme du capitaine est décrit comme « abominable face » reformée par des « fards au mercure » 3. . La beauté moralisée Au XVIe, l’esthétique physique ne suffit pas à elle seule pour déterminer la « vraie » beauté. Elle ne saura ne suffit pas à elle seule pour déterminer la « vraie » beauté. Elle ne saurait être parfaite sans le concours d’une bonne moralité. La beauté s’étend donc aussi, des bonnes manières jusqu’à la açon de se mouvoir(encore une fois, les valeurs mondaines sont très présentes avec leurs règles de conduites… ). Cela révèle, une nouvelle fois, à quel point la beauté féminine(et la femme) est soumise, sinon dominée à cette époque, par des règles.

Il est question d’ « air », de « gentillesse », mais plus souvent de « grâce Cette dernière fait référence au charme, c’est ce que dégage la femme. Mais tout chez elle doit être modéré, mesuré pour mieux témoigner de sa splendeur. Elle ne fait pas de mouvements inutiles, même sa demarche par exemple, doit ous-entendre de la pudeur et de la fragilité. De ce fait, dans le but de conseiller, Anne de France(la sœur de Charles VIII) dit à sa fille, Suzanne de Bourbon : « vous gardez, quelque privauté où vous soyez, de faire nulles lourdes , . ar il est très mal séant,mêmement à filles contenance . nobles, lesquelles, en toutes choses doivent avoir des manières plus pesantes, douces, et assurées que les autres. » D’autre part, la beauté est synonyme de bien, comme la laideur est synonyme de mal. Vieille superstition religieuse qui prête le beau à l’œuvre de Dieu et le laid aux machinations du Diable. Selon les traités de beauté, il était rare de voir une personne belle et méchante à la fois. Cest une vision utopique confirmant la naiVeté présente à l’époque.

Mais alors que dire de ces belles femmes pourtant belle au PAGF OF confirmant la naiVeté présente à l’époque. Mais alors que dire de ces belles femmes pourtant belle au regard, mais ne se conformant pas à cette morale? Dès lors, suivant l’éthique, il se dégage trois catégories dites de fausses beautés, selon Gabriel de Minut dans son Traité de beauté de 1 587 4. La première, « la beauté séditieuse » est celle qui cherche ? laire, à séduire, et c’est dans cette démarche qu’elle se fait du tort. Elle se caractérise par la prostituée ou l’amante.

La seconde, « la beauté mignarde » est plus innocente que la première mais cherche à séduire d’une manière moins flagrante. Elle ne se contrôle pas, tantôt dynamique et tantôt grave. Elle se caractérise par la mignonne du village qui joue avec les garçons de son âge. La troisième et dernière, « la beauté religieuse » est celle qui réunit les qualités morales (la sagesse, la prudence,… ) mais qui ne serait pas autant belle à l’extérieur. Elle est dites religieuse ? ause de la superstition citée quelques lignes plus haut reliant le bien à la beauté.

Cest donc une beauté incomplète. 7. L’idéal mesuré Nous pouvons conclure que l’idéal est une femme à la peau très blanche, ayant le visage symétrique, fine en la taille et ses seins ont la forme de poires renversées. Elle a souvent les cheveux blond vénitien, couleur d’or. Elle ne se lave pas, elles se maquillent beaucoup, porte un corset et des robes qui sont très évasées vers le bas. Celle qui plait, en plus d’être mesurée et douce, doit avoir des bonnes manières et elle est tenue de ne pas faire de gestes inutiles ni bru