TD4 Ethique
La prudence est une vertu intellectuelle, dianoétique. Il faut distinguer raison pratique et prudence. On a ici la problématique des fins et des moyens, le rôle de la prudence vis à vis des vertus morales. C’est celui qui a l’intelligence du comportement dans une situation donnée et c’est ainsi au service d’une bonne finalité. Aristote dit «Si vous possédez l’intelligence du comportement mais qu’elle s’est mise au service d’un fin perverse, on est simplement habile». La prudence c’est l’habilité de l’homme vertueux.
C’est cette vertu particulière qui permet de bien se diriger dans une perspective de justice. La prudence ne porte pas sur les choses éternelles, immuables comme la Sofia, elle porte que sur les choses contingentes sur domaine pratique. 0 Il faut bien savoir qu’ a u or 8 intellectualisme. Aris e to nextggge sur des choses néces quelques fin à attein ellectualisme. ans un certain délibère jamais e comporte pas ‘un savoir, Aristote parle d’un savoir tenantiel qui d signe ce genre particulier de connaissance. Ce n’est jamais la connaissance d’une norme ranscendante.
Il faut savoir aussi que la prudence n’est pas uniquement la vertu des affaires privées, mais elle désigne aussi la vertu par excellence de l’homme politique, du législateur. La juste mesure exprime toujo page toujours l’intérêt général. (L’intérêt général n’est pas au service d’une catégorie particulière de personnes dans la société. ) La prudence est toujours en collaboration avec les vertus morales. Aristote soutient la thèse d’une interdépendance réciproque, mutuelle, entre les vertus morales (vertus du aractère) et la phronesis comme vertu intellectuelle.
La droite raison est identifié en la personne du phonimos (de l’homme prudent). Qu’est ce que cela veut dire? Imaginons une cité de grecque en état de guerre, et imaginons le courage du dirigeant. Aristote dit que le courage n’est pas autosuffisant, il est lul- même l’effet de la prudence. Il ny a pas de vertu morale sans prudence et il n’y a pas de prudence sans vertu morale: il y a une interdépendance entre les deux. (Aristote). On a une relation d’inter comp émentarité, c’est la question de l’adéquation des fins t des moyens.
L’habilité devient la prudence qu’avec le secours de la vertu morale. Les néo aristotéliciens vont tirer cet enracinement des vertus intellectuelles dans les vertus morales: ce sera une manière pour les contemporains de d’éloigner des Anciens. Il n’y a pas de vertus morales sans vertus intellectuelles. Toute la théorie de Aristote sur la prudence est solidaire d’une cosmologie de la contingence. pour Aristote le monde sublunaire, humain, est inachevé, le monde céleste est caractérisé par ce caractère achevé.
Si le monde n’était pas contingent Aristote n’aurait jamais livré la théorie de la pru achevé. Si le mande n’était pas contingent Aristote n’aurait jamais livré la théorie de la prudence. C’est cette ambigüité du monde sublunaire qui va rendre non seulement possible mais Slgniflcative l’action humaine, la praxis. La prudence n’aurait pas raison d’être. Dans un monde avec une cosmologie nécessaire et non pas une cosmologie de la contingence, d’incertitude et d’ambigulté le sage serait une œuvre d’art.
CYun côté on ne eut pas nier qu’il y a une dévalorisation de la contingence qui n’est pas divine, mais de l’autre côté il rend hommage ? cette contingence parce que c’est par elle qu’il va penser une certaine dignité aux affaires humaines. Cest un point qui va trouve un prolongement dans la Politique d’Aristote. Il y a un lien entre l’idée de la contingence et la société délibérative dans une démocratie. Cest cette indétermination qui caractérise l’assemblée délibérative dans une démocratie.
Toujours sur cette idée de la contingence, il y a un sous élément e la contingence, la question de la temporisation: L’Éthique Aristotélicienne est une éthique située. Le fait d’être temporel c’est le fait d’être situé dans la temps. Ily a un passage de la politique qui permet de bien comprendre cet élément. Aristote va se concentrer sur un sujet: est il possible de modifier les lois? Est- il possible de changer les lois traditionnelles quand il en existe des meilleurs? Si c’est légitime en vertu de quoi c’est légitime? Ou faut il laisser les lois telles qu’elles s