TD Histoire Plan D Taill La Libert De La Presse Depuis 1881
CALVET Charlotte. 20 mars 2012. La liberté de la presse depuis 1881. Plan détaillé – Conférence de méthode en histoire. Eléments d’introduction : 1870 et l’entrée dans la IIIème République marquent une ère de libertés nouvelles. Parmi celles que la République promeut, la liberté d’expression liberté de la presse. Ie-c avec la loi sur la liber de la écrite devient alors u l’ancrage progressif d or n 29 lière et englobe la Sée à partir de 1881, let La diffusion et de ce.
Cependant, si elle tend à refléter la société dans son intégralité, elle doit faire face ? es crises, qui questionnent les limites de la posslbilité de tout dire. En effet, les conditions d’existence d’une telle liberté peuvent-elles se trouver réunies dans des situations extrêmes telles que les guerres, mais également dans les périodes de normalité ? Ainsi, on peut se demander : dans quelle mesure la presse en France est-elle une presse libre?
Si de 1881 à 1914, suite à la loi sur la liberté de la presse, on assiste à Pâge d’or de la presse française, celle-ci fait face à de nombreuses difficultés et Incertitudes de 1914 à 1945. A partir de 1945, la presse doit s’adapter à des temps nouveaux et faire face ? la montée de nouveaux médias mais aussi à la crise de la presse indépendante. Albert et de F. Terrou). 1) La presse avant 1881. Entre 1800 et 1870 à Paris, on peut noter que la parution de la presse est passée de 50. 000 à 100-0000 de tirages.
La presse avant 1870 est sous l’égide du pouvoir avec une censure très forte (timbre fiscal, cautionnement) mais aussi une répression sévère (déportation de journalistes en Algérie par exemple : Clemenceau y échappe de peu). La libéralisation de la presse s’opère avec la chute du Second Empire. Cependant la confrontation du pouvoir monarchiste avec a Commune de paris Imite fortement les droits de la presse jusqu’en 1881. Cette politique est en accord avec la volonté d’Ordre moral du général Mac-Mahon.
Elle entraine notamment la disparition complète de la presse socialiste (répression de la Commune de Paris). Le pouvoir ne peut en effet pas s’appuyer sur une presse monarchiste pour déstabiliser la République et décide de condamner toute la presse. L’acmé de ce mouvement a lieu lors de la crise du 16 mai 1877. Le gouvernement de Broglie tente par tous les moyens de gagner les élections et cela passe par faire taire la presse républicaine. Ily a alors plus de 2. 000 procès en uelques semaines. ) La loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et le développement de la presse politique. La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse fournit un cadre juridique à la presse en affirmant la liberté de publication et la liberté d’entreprise. L’essentiel de la législation tient en 70 articles, le premier étant « l’imprimerie et la librairie sont libres ». Elle est l’objet d’un large 12 articles, le premier étant « l’imprimerie et la librairie sont libres ». Elle est l’objet d’un large consensus à l’Assemblée.
Cette loi abroge l’essentiel des dispositions antérieures et signe la rupture vec l’arbitraire des réglmes précédents. Elle met la presse à l’abri des pressions du pouvoir politique et garantit ses droits face ? l’institution judiciaire. Toutefois, la République garde les moyens de se défendre à travers quelques restrictions : est maintenu le délit d’offense au Président de la République ainsi que celui de diffamation envers les hommes publics et les fonctionnaires. II est de plus prévu de punir les provocations directes aux crimes et délits.
La loi sur la liberté de la presse de 1881 apporte donc à la presse française le statut le plus libéral du monde. Cette 101 est suivie d’une explosion du nombre de journaux autant politiques que divers comme les journaux sportifs. Cependant, cette loi est remise en question en 1893 et en 1894 par le vote des « lois scélérates » (selon l’expression de Jean Jaurès). Ces lois sont la réponse publique à la poussée anarchiste en France. Elles conduisent à l’interdiction de journaux anarchistes comme Le Père Peinard.
Les crises et les scandales qui surviennent à la fin du XIXO siècle marquent un tournant dans l’histoire de la presse en France : celle-ci se politise fortement et prend position, ce qul est otamment permis par la nouvelle liberté de la presse. Tout d’abord, l’antiparlementarisme est exacerbé par les différents scandales comme « Affaire des rubans ou le scandale de Panama où de gra exacerbé par les différents scandales comme l’Affaire des rubans ou le scandale de Panama où de grandes personnalités politiques sont impliquées en tant que chéquards (dont Clemenceau).
Cependant, le boulangisme montre l’importance de la presse en France : en effet, le général Boulanger est lancé par l’ ntransigeant (journal radical) et il reçoit des fonds de la part dArthur Meyer (patron du Gaulois). Mais la crise ayant eu le plus grand impact sur la presse française est celle de l’Affaire Dreyfus : l’Affaire Dreyfus sera le premier évenement le plus médiatisé en France. L’affaire est relevée par La Libre Parole, le journal de Drumont, et provoque une campagne nationaliste et antisémite (La Croix se réclame le journal le plus antisémite de France).
Le « J’accuse » de Zola montre alors le peu d’engagement qu’il y a derrière le capitaine (96% des journaux sont antisémite en 1898). L’affaire stabilise un clivage au sein de la presse qui sera très peu remis en question jusqu’à la uerre et au ralliement derrière l’Union Sacrée. Apparaissent alors des journaux politiques comme la revue d’Action Française qui sera un quotidien en 1905 et l’Humanité de Jaurès en 1904. 3) Le développement d’une presse de masse. Durant « la Belle Epoque », on assiste à un fort développement de l’industrie journalistique en France.
Les techniques d’imprimerie évoluent, on voit l’apparition de nouvelles rotatives pouvant imprimer plus de 50. 000 journaux en une nuit. Certains journaux tirent à de grandes quantités comme Le Petit Journal qui tire ? plus de 1. 000. 000 d’exempl 2 plus de 1. 000. 000 d’exemplaires en 1890. Dans le même temps, pour fidéliser les lecteurs, la presse se diversifie : elle a notamment recourt à de nouvelles techniques journalistiques comme l’utilisation du fait divers qui assurent les ventes ou encore la publication de feuilletons.
On note par ailleurs la création des premières presses spécialisées comme Vélo, L’auto ou encore La Fronde ou La Française, journaux ? destination des femmes. Suite à la loi portant sur la liberté de la presse, on assiste donc au développement d’une presse de masse qui est permis non seulement par les progrès techniques mais aussi par une diversification de la presse française. Il) De 1914 à 1945: Le temps des difficultés et des incertitudes. 1) La presse durant la Première Guerre Mondiale : entre difficultés matérielles et censure.
Durant la Première Guerre Mondiale, la presse subit tout d’abord des difficultés matérielles : plus de 30 journaux disparaissent en 1914 à paris. On voit une centralisation des entreprises . les cinq Grands (Le petit Parisien, e petit journal, e Matin, Le Journal et L’Echo de paris) passent des accords de diffusion commune. Le papier est rare et rationné ; les prix des journaux passent de 5 à 10 centimes en 1917 (ce qui n’empêche pas l’Intransigeant e faire 50. 000 tirages quotidiens). Il y a aussi des problèmes de diffusion, le reseau ferré étant surchargé de trains militaires.
La presse politique subit aussi un recul car l’activité politique est mise en parenthèse au débu PAGF s OF presse politique subit aussi un recul car l’activité politique est mise en parenthèse au début de la guerre, les décisions étant prises soit par ordonnances, soit par l’état-major au niveau militaire. Il n’y a plus, au début de la guerre, de presse d’opposition : elle est en effet ralliée à l’Union Sacrée. Le consensus affecte autant les socialistes (L’Humanité) que les ationalistes (Maurice Barres tient une chronique quotidienne dans l’Echo de Paris).
Néanmoins, la guerre implique la restriction des libertés individuelles et, parmi elles, celle de la presse. La proclamation de l’état de siège le 2 août donne aux autorités le pouvoir de suspendre ou d’interdire toute publication périodique (dispositions de 1849) et « toutes indiscrétions de la presse en temps de guerre, toute appréciation des évènements militaires ou diplomatiques qui seraient de nature à favoriser l’ennemi ou à exercer une mauvaise influence sur l’état et l’esprit de l’armée et du pays ».
Ces dispositions ouvrent la porte à la censure des informations militaires et diplomatiques mais aussi de tout commentaire politique. Ces mesures ont très bien été acceptées au début du conflit car celui-ci devait être court, mais la censure effectuée par le Ministère de la guerre est ensuite dénoncé, remise en cause ou détournée par les organes de presse: L ‘Homme libre de Clemenceau devient ainsi L’Homme enchainé et on assiste à la création du Canard enchainé par Marechal et Gassier. Un phénomène inédit a lieu sur le front avec la création des journaux de tranchées comme le Crapouillot dont les f 6 2