Tchernobyl

essay B

Introduction Le 26 avnl 1986, un accident met en émoi l’ensemble de la population mondiale, un des quatre réacteurs de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) explose et brûle. 5 tonnes de combustible radioactif sont alors libérés dans l’atmosphère, sous forme de nuage qui va se disperser aux quatre coins de l’Europe. Bien que cette accident nucléaire ne fût pas le premier, il est de loin le plus médiatisé, jusqu’à même devenir un symbole des risques nucléaires. Dans cet exposé, no no orf pacts de cette catastrophe sur la po -et emande.

Sni* to Mesure de la Radioactivit La radioactivité d’un échantillon se caractérise par le nombre de désintégrations de noyaux radioactifs par seconde qui s’y produisent. + L’unité de mesure de la radioactivité est le Becquerel (Bq). 1 Becquerel= 1 désintégration par seconde L’ancienne unité de mesure de la radioactivité est le Curie (Ci), telle que Ci = 37 milliards de Bq. Cette mesure rend compte du nombre de désintégrations, mais pas de leur énergie, ni de leur effet sur l’homme. L’unité de mesure de la dose absorbée est le Gray (Gy) qui correspond à l’énergie cédée par unité de masse. 1 Gray- 1 joule par kilo de matière irradié. e (mSv) 1 Sievert= 10—3 milliSievert. Gestion de la crise En matière de gestion de crise, Faccident de Tchernobyl appelle plusieurs constats. Globalement, il apparaît que personne n’était correctement préparé pour une telle crise. En France, des leçons en matière de gestion de crise ont été tirées à divers niveaux.

Elles concernent d’abord les capacités de mesure de la radioactivité dans l’environnement, qui sont évidemment cruciales. Les réseaux de surveillance de la radioactivité ambiante ont été particulièrement développés. De nouvelles méthodes d’expertise de crise ont également été éveloppée et sont mises en œuvre lors d’exercices réguliers, ce qui fait probablement du nucléaire un des secteurs industriels aujourd’hui les mieux préparés à gérer une situation d’urgence d’origine accidentelle.

Les analyses de sûreté menées après raccident de Tchernobyl ont conclu à l’insuffisance de la capacité des systèmes des RM 3K à évacuer la pression résultant de certains scénarios accidentels. Des modifications ont alors étés apportées à ce système pour en augmenter la capacité d’évacuation et de dépressurisation lors de telles situations accidentelles. La gestion à moyen et à long terme, après un accident nucléaire, est plus complexe. La doctrine française est en cours d’élaboration.

Elle impliquera une organisation différente de celle de la situation d’urgence et prendra en compte les leçons tirées de l’accident de Tchernobyl Au niveau de la communication la création d’une échelle de gravité nationale des évén icatifs pour la sûreté, per communication, la création d’une échelle de gravité nationale des événements significatifs pour la sûreté, permettant aux médias de mieux percevoir l’ampleur des risques associés a été adoptée nternationalement. Elle comporte 7 degrés, Tchernobyl se plaçant au niveau 7.

Il a été décidé de distribuer aux populations vivant à proximité d’une centrale française des pastilles d’iode à absorber en cas d’accident grave pour prévenir l’apparition de cancers de la thyroïde, an remarque aussi un intérêt accru porté aux plans d’urgence interne (PUI) et aux plans particuliers d’intervention (PPI) avec l’instauration d’exercices préventifs obligatoires. un accord international sur le niveau de contaminatlon des denrées alimentaires entrant dans le commerce international a ?té conclu.

Des travaux initiés après l’accident de Three Mile Island ont abouti à la réduction des conséquences d’un possible accident, notamment le passage des éventuels rejets dans un filtre qui réduit leur nocivité et la mise en service de recombineurs pour éviter une explosion d’hydrogène. A partir du début des années 1990, la communauté internationale a fait de la sûreté des réacteurs en Europe l’une de ses priorités traitée dans le cadre d’une politique de coopération qui est encore suivie aujourd’hui.

La création de l’IRSN en 2001 est à rapprocher de celles des gences de sécurité sanitaire. Comme elles, l’institut joue un rôle actif dans le domaine de l’évaluation des risques professionnels. Il a entre autres une mission d’information du public dans ses domaines de compétences : les ri mission d’information du public dans ses domaines de compétences : les risques nucléaires et radiologiques. La création de l’IRSN est l’aboutissement de deux réflexions parallèles, l’une sur la gestion des rlsques en général, l’autre sur le contrôle du nucléaire.

La première réflexion a amené les pouvoirs publics à créer lusieurs agences de sécurité sanitaire tel l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), crée en 2006, chargée du contrôle de la sûreté du nucléaire et de la radioprospection, elle assure ce contrôle, au nom de l’État, pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l’environnement des risques liés aux activités nucléaires.

L’ASN contrôle ainsi les installations nucléaires de base (INB), depuis leur conception jusqu’à leur démantèlement, les équipements sous pression spécialement conçus pour ces installations, la gestion des déchets radioactifs ainsi que les transports de ubstances radioactives. L’autre réflexion, suscitée par l’accident de Tchernobyl en 1986, a porté sur le système de contrôle du nucléaire.

Elle a d’abord conduit en 1990 à une réforme du statut de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN), lui conférant en 1 990 une autonomie de fonctionnement au sein du CEA (commissariat à l’énergie atomique et alternative), puis, en 1994, à la création de l’OPRl (Office de Protection des Rayonnements Ionisants) pour remplacer le SCPRI (Service Centrale de Protection des Rayonnements Ionisants). PAGF 1) Chronologie des evenements

Aux premières heures du 25 avril 1986, sur ordre du responsable d’exploitation, le responsable de la salle de commande, le contremaître Anatoly Dyatlov prit la décision de procéder à un test du réacteur N04. Erreur car on ne réalise jamais ce genre de test en production. Notons que le même test avait déjà été effectué sur le réacteur Nag et avait échoué. Ce test aurait dû être effectué avant la mise en sen,’ice du réacteur N04 trois ans plus tôt.

Il visait à couper l’alimentation de la turbine afin de vérifier si elle allait continuer sur sa lancée et aurait la puissance suffisante our démarrer les pompes à eau qui servaient à envoyer de l’eau vers le cœur du réacteur pour le refroidir, car sans eau, c’est la surchauffe assurée. En théorie, 40 secondes après l’arrêt de la turbine, des turboalternateurs de réserves devaient prendre la relève. Le 25 avril à 14h, en prévision du test le système d’alarme du système de refroidissement du réacteur fut débranché, en violation avec les principes élémentaires de sécurité.

Une fois le test lancé, vers 1 heure du matin le 26 Avril, la centrale n’alimentait presque plus les villes proche de Pripyat et de Tchernobyl en électricité. Le contremaître Anatol Dyatlov exigea que la puissance soit rétablie. Il était ingénieur en physique nucléaire et connaissait son métier mais il ne savait pas exactement ce qui se passait réellement dans le cœur du réacteur où les scientifiques n’avaient pas installé de déte détecteur.

De plus, le système d’alarme ayant également été désactivé, il n’avait plus de retour d’information sur l’état de refroidissement du système. A 1h23 du matin, le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. Dès le lendemain les habitants des villes alentours sont évacués. Le 29 Avril, le nuage radioactif arrive en France, bien que Pierre Pellerin, à la tête du SCPRI (Service central de protection contre les rayons ionisants) prétend qu’ « aucune élévation significative de la radioactivité n’a été constatée ».

Quelques années plus tard en 1990, les médecins constatent une augmentation des cancers de la thyroïde chez les enfants de moins de 15 ans en Biélorussie puis en Ukraine, mais pas en France. Conclusion : Cette catastrophe, longtemps sous-évaluée a été en réalité un vrai drame que ce soit au niveau économique, sociale, et même environnemental. Les conséquences humaines ont longtemps été mises sous silence sans chiffre précis, mais avoisinant les 200000 décès et plus de 100000 individus atteints d’un cancer actuellement.

L’accident de Tchernobyl aura bouleversé la conception du nucléaire aux yeux de VHomme et ra rendu bien plus méfiant ? l’égard de ce dernier. Il est important de ne pas omettre la catastrophe de Fukushima qui fut également un accident majeur du nucléaire. Il aurait été intéressant d’étudier de plus près cet accident qui, bien que dans l’ombre de celui de Tchernobyl, n’en reste pas bien moins dévastateur.