Synthèse sur Gestion des debris du 12 Janvier 2010 en Haiti

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Rapport Le dévastant tremblement de terre du 12 Janvier 2010 a crée une situation de trouble sans précédent au sein de la société Haitienne. Le pays en ces jours a connu beaucoup de perte en vie humaine et aussi des pertes matérielles. On a du assister a la destruction des bâtiments et des infrastructures qui a généré une énorme quantité de débris, estimée à 10 millions de mètres cubes, bloquant les rues et terrains des zones sinistrées, compliquant les actions en matière de secours, relèvement et reconstruction.

Face a ce probleme, I développement (PN contribue activement plus sinistrées, par la ébris, par le biais de or 12 da la réh de s unis pour le veloppement, a ones urbaines les égie de gestion des risll en intégrant la planification, la démolition, l’enlèvement, le transport, la réutilisation ou le recyclage des débris, ainsi que la réhabilitation des infrastructures communautaires à partir des débris recyclés.

De ce fait, le PNUD a travaillé en partenariat avec un ensemble institution nationale et internationale, tels que : le MTPTÇ UNOPS, Ministère de l’environnement, les mairies (de Léogâne, Port-au- Prince et Pétion Ville), les organisations communautaires et les ONG nationales et internationales qui ont tous contribué a la réussite de ce grand projet.

L’initiative de gestion des débris, gérée par le PNUD a non seulement déblayé près d’un million de mètres cube de débris mais aussi réussi à les triés, concassés, puis recyclés et les transformer en p pavés, tuiles, adoquins, ruelles, escaliers, corridors, réparation des maisons avec la méthode de réparation du projet Carmen et place publiques où les familles se retrouvent et les enfants peuvent jouer et la construction d’un mémorial à léogane en mémoire des victimes du 12Janvier et aussi en matière de éveloppement économique intégré la population dans les processus du cash for work , ils retournent dans les quartiers mêmes ou ils avaient été enlevés. Pour réaliser tous activités ceux-ci nécessitaient un ensemble de paramètres tels que : la planification, la démolition, transport, réutilisation ou recyclage.

Dans ce contexte, le PNUD a abordé la gestion des débris en Haïti sur la base de son cycle de vie, englobant les phases suivantes : l) Planification 2) Démolition et enlèvement 3) Transport 4) Réutilisation, recyclage (macro et micro) et disposition finale des débris non recyclables Au niveau de la planification, • on a Identifié les acteurs impliqués dans la gestion des débris et contribuer à une coordination efficace des initiatives, • Maintenir à jour les bases de données tabulaires et géographiques des partenaires du groupe, • Soutenir les autorités nationales et renforcer leurs capacités pour structurer et ameliorer la chaine de gestion de débris, • Soutenir le plaidoyer pour une meilleure politique et planification stratégique dans le secteur de la gestion des débris.

Cependant, les partenaires devaient assurer un ensemble de capacités, indispensables pour garantir le bon déroulement et estion des projets, notamment au niveau du management, technique et administratif – Capacité à planifier, pére PAGF 12 niveau du management, technique et administratif . – Capacité à planifier, gérer et coordonner les activités. – Capacité à gérer les aspects techniques du projet. – Capacité à garantir les procédures du PNUD pour gérer les ressources humaines, financières et les pratiques en matière de gestion de contrats de biens et achats. Et suscite des plateformes communautaires pour facilite la relance économique dans les quartiers et même dans les camps. 1. La mobilisation communautaire: a. Campagne d’information et mobilisation communautaire, b. Établissement d’un inventaire des organisations communautaires de base, c.

Renforcement des organisations communautaires dans leurs fonctions de sensibilisation, d’information et de mobilisation des populations concernées, d. Structuration des organisations communautaires et renforcement de la plateforme de coordination, e. Renforcement des capacités des leaders communautaires pour la programmation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des activités, ainsi que pour la médiation et la résolution de conflit pour mener des processus de planificatlon particpatifs. La phase d’analyse et de diagnostic: a. Visites des quartiers avec les représentants des organisations communautaires de base, afin d’identifier les sites intéressants, les points problématiques, d’engager la rencontre et les échanges avec les habitants, b.

Premières réunions visant à permettre aux habitants d’exprimer leur perception du quartier et d’évoquer les besoins en termes de projets, notamment par l’exercice de réalisation de la « carte mentale grâce auquel les participants exprimaient leur perception du quartier et leurs attentes, c. Réunion 19 grâce auquel les participants exprimaient leur perception du uartier et leurs attentes, c. Réunion thématiques, sous la forme de « focus groups consacrés aux divers domaines d’étude, généralement définis en fonction des besoins exprimés : histoires du quartier (avec les « anciens »), vulnérabilité, éducation, santé, jeunesse, insécurité, entre autres. d.

Communication dirigée aux organisations communautaires et aux habitants, notamment sur Favancement du projet d’urbanisme et des actions des partenaires du Projet Gestion des Débris, e. Rencontres des acteurs locaux impliqués dans les domaines étudies. La planification communautaire: a. Organisation d’exercices de réflexion prospective sur l’identification des problèmes, puis la définition de solutions. Il s’agissait notamment de bien comprendre les mécanismes en action et des perspectives d’actions (pouvant générer des effets de levier ou des cercles vertueux), b. Évaluation et priorisation collective des projets, qui doivent se faire en fonction de l’importance des besoins, mais aussi des possibilités de mise en œuvre opérationnelle (projets plus facilement finançables, opportunités ponctuelles. .), c.

Sélection des projets et validation du plan d’aménagement et de reconstruction communautaires. ar les représentants La particpation communautaire dans l’étape de planification Facteurs de succès Principaux défis Planification participative avec les bénéficiaires, représentants des quartiers et autorités locales. Planification sur la base d’ ite au manque de suite au manque de données validées. Identification des professionnels ayant de rexpertise travaillant dans les quartiers. Création d’une communication initiale avec la communauté. Négociations avec les communautés et création de groupes de travail. Faiblesse des institutions locales.

Compter sur les services d’un agent de liaison, permettant une eilleure communication avec la communauté. Identification initiale de quartiers et bénéficiaires sur la base de critères tels que faibles revenus, maisons rouges, absences d’autres intervenants Identification et sélection des partenaires Suite aux réponses aux appels d’offre, les entreprises et ONG • EDM, Viva Rio, JIP HRO, et Archi-Technie, ont été sélectionnées et engagées pour travailler respectivement à Carrefour-FeuiIles, Bel Air, Pétion Ville et Turgeau. Les projets conjoints des Nations Unies de gestion des débris à Port-au-Prince, Delmas, Pétion-Ville, Tabarre, Carrefour et

Léogâne, ont rassemblé depuis 2010 les agences du PNIJD, BIT, LINOPS, et ONU-Habitat, pour un budget total de USD 42 millions et s’est terminé en décembre 2012. Démolition Pour aboutir a un processus de démolition qui respecte les normes, on a mis en place un ensemble de facteurs qui rodent autour de trais grands axes tout en tenant compte des prescrit de la sécurité sur les chantiers on : a) Principaux acteurs : -Gouvernements central et décentralisés. -SNU (PNUD – UNOPS). -ONGS. PAGF s 9 -Définition des procédures légales et administratives pour la démolition. -Classification et distribution des zones d’affectation. Sensibilisation communautaire. -Planification communautaire. -Obtention des permis de démolition -Planification technique des travaux (ingénieurs). Recrutement des équipes de démolition et équipements nécessaires. -Démolition et enlèvement des débris. c) Méthodes et moyens . -Cadre opératif et légal. -Programmes HIMO sous la modalité Argent contre Production. -Plateformes communautaires (participation et concertation communautaires). Agents de liaison (coordination locale des actions, prévention de conflits). -Ingénieurs (diagnostiques, planification et suivi technique des travaux). Mécanismes de contrôle et de suivi (tracking system) afin d’assurer un registre régulier du nombre de maisons démolies, du volume de débris enlevé et des personnes engagées. -Comités de pilotage (suivi et adaptation du programme).

Avec ces grands pilés là on arrive a abouti a des résultats vraiment intéressants. PS. : PNUD, Démolition des structures dangereuses, création d’emplois à court terme sous les modalités «Argent contre Travail» et «Argent contre Production», gestion des débris et coordination de l’ensemble du programme. ONU Habitat : Mobilisation sociale. Organisation et planification ommunautaire, questions de cadastre. OIT : Analyse des marchés, capacitation professionnelle, création de micro-entreprises. De même, le PNUD a solli s de l’UNOPS pour PAGF 19 appuyer le programme conjoint de gestion des débris au niveau des actions de démolition, d’enlèvement, de transport et de macro recyclage.

Transport : Le transport des débris est un aspect essentiel à considérer dans un programme de gestion de débris, s’avérant une des principales entraves budgétaires et opérationnelles. De ce fait, on a pris en compte un ensemble de facteurs pour mieux organiser le transport. Principaux acteurs : -Ministère de Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC). -SNU (PNUD-UNOPS). -Secteur Privé. -Fédération des entreprises de transport et de logistique locales. -ONGs. Principales activités : -Sélection des principales routes et voies de communication pour le transport des débris aux sites de décharge/traitement. -Sélection de fournisseurs. -Sélection des périodes de transport. -Définition des mécanismes de paiement (par ma Méthodes et moyens : -Études de marché. Alliances et partenariats avec des entreprises ou organisations pour l’allocation de camions. Mécanismes de contrôle et de suivi (tracking system, GPS et photographies) afin dassurer un registre du volume de débris transportés et déchargés. -Comités de pilotage (suivi et adaptation du programme) 7 2 Truman, permettant la transformation des débris en différents produits, tels que des pavés, avec une production supérieure à 20 000 par semaine. prlncpaux acteurs • -SNIJ (PNUD – OIT- UNOPS). -Communautés. -Petits ou moyens entrepreneurs locaux -Identification et aménagement des sites pour la décharge et le traitement des débris (insitu/ex situ). Etudes de faisabilité et identification des filières économiques ? évelopper liées au recyclage des débris. -Sensibilisation et planification communautaires. -Sélection de bénéficiaires (micro entrepreneurs locaux, ramasseurs, trieurs, etc. ). -Mise en place d’ateliers de formation. -Equipement des ateliers. -Formation des formateurs. -Formations techniques et de gestion. -Développement d’une stratégie de marché (marketing des produits) -Cadre légal. -Alllances et partenariats avec le secteur privé. -Mise en place d’une Bourse aux débris en tant qu’espace de rencontre entre les principaux producteurs de matériel recyclé et les principaux utilisateurs. Système de suivi et enregistrement des données dans les sites. Innovation des produits i ge pour faciliter leur PAGF ATELIER CASTERRA ATELIER TAPIS ROUGE ATELIER DESCAYETTE n ATELIER BOULEVARD TRUMAN : ATELIER BEL AIR : ATELIER MORNE LAZARRE • ATELIER MORNE HERCULE : n ATELIER DE TURGEAU : Toujours dans le cadre d’une initiative pilote menée avec l’ONG Entrepreneurs du Monde, des modèles de construction intégrant des produits issus du recyclage des débris, ont été construits, s’inspirant d’une typologie archi-tecturale locale à partir de laquelle ont développé un modèle de maison contemporaine, arasismique, para cyclonique, peu coûteux et modulable. Résultats Clés : plus de 60. 000 emplois temporaires générés globalement, parmi lesquels 39. 7% attribués aux femmes une approche participative et inclusive, y compris la mobilisation sociale et l’engagement des communautés à travers toutes les phases de la gestion des débris. 4 diagnostics urbains participatifs et des plans directeurs couvrant plusieur quartiers réalisés et la création des plateformes communautaires Réactivation de l’économie locales à travers de la création et appui aux petites et micro-entreprlses

Réhabilitation des quartiers, incluant des places publiques, adoquinage des couloirs, construction des escaliers et murs de contention, en utilisant débris recyclés Ainsi la fabrication des produits non-structurels suivants a pu débuter dans les ateliers : adoquins (pavés) ras, tuiles, dormantes et débris va contribuer à la réhabilitation, à la revitalisation économique, et au renforcement des moyens de subsistance des zones urbaines sinistrées de Port-au-Prince. OBJECTIFS IMMEDIATS Mobilisation sociale (Onu-Habitat) des communautés affectées pour l’élaboration des lans participatifs d’enlèvement des débris, dans leurs quartiers respectifs; • Gestion des Débris (PNUD et partenaires): démolition des structures dangereuses (maisons « rouges »), gestion des débris dans les zones d’intervention, • pérennisation et/ou création d’emplois (BIT): Opportunités d’emplois pour les Communautés affectées, grâce à la réutilisation des débris recyclés et la relance de L’économie locale par la création et l’encadrement de petites et micro-entreprises. RESULTATS ATTENDUS 1.

Participation communautaire, cohésion sociale et développement des capacités des nstitutions locales. 2. Plus de 7 000 bâtiments endommagés au niveau structurel (étiquetés comme étant maisons rouges) seront démolis en toute sécurité. Plus de 859 000 rn3 de débris seront enlevés et gérés. 4. Au moins 300 000 ma de débris seront traités, recyclés ou réutilisés. 5. 5 100 personnes au minimum bénéficieront des activités génératrices de revenus et/ou d’un encadrement fourni à des petites et micro- entreprises. 6. Les économies locales seront revitalisées grâce aux avantages directs et indirects du projet 7. Respect de Féealité en femme par les