Sujet D Invention
Sujet d’invention Lettre 1 : thèse Cassandra Ainsworth 43 rue de la Croix des rosiers 34000 Montpellier A l’intention de Monsieur le rédacteur en chef Revue littéraire Voix d’Encre 63 avenue de Villiers 75017 Paris Monsieur, Sni* to View Etant une fidèle lectrice depuis de nombreuses années à votre revue, qui apporte avec elle quotidiennement bons nombres de poèmes des plus travaillés et recherchés, je me suis permise de vous transmettre mon avis quant à ma lecture de l’oeuvre de Paul Claudel, Le porc.
Avant tout de chose, je tenais à vous féliciter de l’audace ainsi que e l’originalité dont vous avez fait preuve pour la publication de ce poème qui est, pour le moins, assez unique. Cest cela qui avait attiré mon attention la première fois. Cette capacité, comme le poète Ila lui même mentionné, à peindre l’image du Porc à travers les mots et d’en analyser son mode de vie avec sincérité et sans aucune notion péjorative, est un travail de grande minutie. porc. On relève un terme concret, mais aussi un procédé poétique lui-même de l’association entre deux réalités qui à première vue n’ont rien de semblable.
On devine que Claudel, lors de l’écriture, a su se montrer passionné quant ? l’approfondissement de son sujet plaçant le porc à un statut nettement supérieur qu’ordinairement d’où sa description très détaillée. J’ai notamment eu l’occasion de voir cela dans un des poème de Lautréamont intitulé Le Pou. De la même manière que l’écrivain précédent, ce dernier fait les éloges du microscopique insecte de telle manière à lui faire prendre une place importante au sein du monde bien que ce dernier n’a pour univers que la tête des êtres humalns et ne dispose d’aucune beauté particulière.
On y voit également le pou représenté telle une peinture et décrit de façon très précise. C’est le cas également dans le poème « Une Charogne » de Baudelaire où l’artiste renverse l’idéalisation généralement attribuée à la femme ou à la nature en la rattachant à la figure de la charogne. II propose ainsi un mélange de la beauté et de la laideur, inversant leurs valeurs traditionnelles. Ce poème illustre parfaitement le projet de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal : extraire la beauté du mal ou de l’horrible.
Il démontre ici la force sublimatoire de l’Art, qui fait a supériorité. Le poète prouve ici sa modernité, en détournant des clichés de la poésie classique. La forme que l’écrivain du poème Le Porc a employé joue également un rôle essentiel à sa lecture. En effet, la pr l’écrivain du poème Le Porc a employé joue également un rôle essentiel à sa lecture. En effet, la prose comme le disait Baudelaire, « s’adapte aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience les phrases s’enchaîne rapidement, impossible de s’arrêter avant la fin.
On y remarque également des anaphores servant à insister ur certains propos ainsi qu’énormément d’accumulations et de comparaisons, attribuant au porc toutes sorte de qualificatifs pour un simple animal de ferme à la base. Dans celui de Lautréamont, Ecrit du même style que Le Porc, la prose donne une impression de liberté. Le poète donne une forme à son œuvre comme si elle s’avérait être une annonce à l’humanité tout entière. Ici, le pou est adulé et en même temps craint, tel une entité puissante et mystique. Dans le poème Ornière de Rimbaud j’ai notamment pu constater le même genre de procédés.
Quelque chose d’aussi semblable que le sujet du titre ‘est transformé par l’usage de la prose en une véritable histoire chargée de descriptions énumérées. Ici, on cherche à raconter de manière spontané et non à vouloir rechercher la perfection de la forme et des sonorités comme c’est le cas des poèmes en vers. L’oeuvre que vous m’avez ici fait découvrir m’a amené à percevoir toute chose de la vie d’un œil nouveau, où la laideur et la banalité peut alors se mêler à la beauté ainsi qu’à la complexité. je vous remercie de publier quotidiennement dans votre revue des poème aussi originaux disposa