Sophie Calle
Les références : http://citations. savoir. fr/biographiesophie-calle/ Source 1 (Biographie) http://fr. wikipedla. org/wiki/Sophie_Calle Source 2 http://vuww. lesoir. be/66107/ article/culture/arts-plastiques/2012 -08-28/sophie-calle-face-%C3%AO-parole-des-aveugles Source 3 –(Résumé) http://wwvt. macm. o Source 4 —(Résumé) http://www. magazin -noir-sophie-calle-po source 5 (critique) or7 Sni* to View ire-josee-belisle/ s/voir-dans-le -premiere-fois http://questionsdecommunication. revues. org/170 Source 6 (Nancy Huston) http://www. ecricome. org/lMG/pdf/annale_ecricome_prepa_2012 resume-2. df Source 7 (Yves Mlchaud ) Biographie : Née en 1953 à Paris. Sophie Calle ne suit pas d’études d’art. De 1970 à 1979, elle voyage dans le monde entier et vit en exerçant de petits métiers. Elle apprend la photographie. Elle développe un travail d’artiste dès son retour en France en 1979. Sa première exposition personnelle a lieu en 1981 à Genève. heures et de répondre à ses questions. Cette œuvre retient l’attention du critique Bernard Lamarche-VadeI, mari de l’un des dormeurs prise en cliché ; il l’invite à la Biennale de Paris en 1980.
Dès lors, le travail de Sophie Calle cherche à créer des passerelles entre l’art et la vie. Sous la forme d’installations, de photographies, de récits, de vidéos et de films. Suivront dautres histoires originales en photos et en textes : Suite vénitienne (1 980), L’Hôtel (1981), L’Homme au carnet (1983), Les Aveugles (1 986), Blind color (1991), La dernière image (2010), voir la mer (201 1 Ces œuvres tournent toutes autour des notions de trace, de désir, de secret, de fantasme. Entre 1992 et 1994, elle réalise deux films, No Sex Last Night et Double Blind.
En 2002, lle s’aménage une chambre au sommet de la tour Eiffel et se fait raconter des histoires à ne pas s’endormir par les visiteurs Chambre avec vue (2002) (source 1) *Elle représente la France ? la Biennale de Venise avec deux œuvres : Prenez soin de vous et Pas pu saisir la -En 2010 , Sophie Calle a reçu le Prix international de la Fondation Hasselblad qui récompense depuis 1980 le travail d’un photographe. Pour la derniere et pour la premiere fois a été présentée en 2011 à la 12e Biennale d’Istanbul, au Musée Sakip Sabanci ; puis en 2012 aux Rencontres Internationales de la
Photographie d’Arles, à la Chapelle Saint-Martin du Méjan, et à la Biennale de Shanghai ; plus récemment, en 2013, au Musée d’art contemporain de Harar à Tokyo. Ses œuvres se retrouvent entre autres dans les collections suivantes : Centre Pompidou, Pari PAG » rif 7 Ses œuvres se retrouvent entre autres dans les collections suivantes : Centre Pompidou, Paris ; Guggenheim Museum, New York ; Tate Gallery, Londres ; Los Angeles County Museum of Art et The Metropol tan Museum of Art, New York. Source 2) Résumé : Dans cette exposition intitulée pour la dernière et la première ois, qui comprend des d’installations multimédia, de photographies, des récits et des vidéos, l’artiste a réuni deux ensembles d’œuvres. Le premier ensemble, La dernière image ,réalisé en 2010 ,est composé d’une série de photographies accompagnées de textes où Sophie Calle présente d’une manière très clinique des faits qui sont tragiques (source 3), elle a rencontré des gens d’Istanbul, en Turquie aveugles de naissance ou privés de la vue d’une manière soudaine, afin de décrire ce qu’elles ont vu pour la dernière fois.
Par la suite, Sophie Calle reproduit cette description sous forme e photographies et elle a ajouté le portrait et les commentaires de ces mêmes personnes, pour nous donner, à nous les voyants, une idée qu’était leur dernière image. Dans le deuxième ensemble Voir la mer , réalisé en 2011, est sous forme de plusieurs courts films numérique nans lesquels, Sophie Calle propose à des personnes de tous âges, habitants à la périphérique de la ville maritime d’Istanbul, et qui n’avaient jamais vu la mer, la possibilité de le voir pour la première fois.
L’artiste a filmé les premiers regards de ces personnes qu’elle a, par la uite projeté dans une salle de couleur noire, sur des écrans de grandes tailles et avec le bruit des vagues de la mer. À travers PAGF3C,F7 couleur noire, sur des écrans de grandes tailles et avec le bruit des vagues de la mer. À travers cette exposition, plusieurs thèmes et concepts étaient abordé par l’artiste, tels que la fragilité, la tendresse, la tristesse humaine, la sincérité, la beauté, le sublime, l’intimité, la mémoire, la communication et l’identité.
Sophie Calle, propose une réflexion sur la privation de sens, principalement le sens visuel (Source 4). Critique Sophie calle, rend le visiteur comme un témoin de cette expérience. En effet, en mettant le spectateur, dès le premier contact avec l’image, dans le contexte de l’œuvre, par l’intermédiaire de textes très émouvants qui accompagnent les photographies. Le vislteur imagine la scène, le témoin s’en souvient et l’artiste reproduit l’image mentale liée à la description. un point commun se crée entre ce trio, tous ont la même imagination de la scène.
De plus, les portraits sont mis dans des positions de telle manière que les sujets gardent toujours e contact visuel direct avec le visiteur, qui se sent surveiller par des non-voyants -En plus, Chaque ensemble d’œuvre est placé dans un environnement diffèrent, par exemple Voir la mer, est exposé dans une pièce de couleur noire, où il y a plusieurs écrans de grands tailles, dont les images s’estompent dans la lumière blanche et disparaissent simultanément. Le contraste du blanc et noir, l’absence momentanée des images et le silence dans la pièce, créent un moment de réflexion chez le spectateur.
En plus, les répétitions des séquences vidéo amplifient les émotions de joie et de tristesse dégagées par lus, les répétitions des séquences vidéo amplifient les émotions de Joie et de tristesse dégagées par les gens filmés, ce qui créent un lien émotionnel entre le spectateur et le sujet filmé. parmi les appréciations négatives de cette exposition, c’est l’obligation de lire les textes qui accompagnent les portraits, afin de comprendre le contexte de chaque image.
En plus, seul les textes en français qui s’affichent à côté des photos, ce qui oblige les visiteurs anglophone de lire sur une feuille imprimé fournie, en conséquent, l’exposition perd son sens universel. De plus, les ens filmés sont capable de voir et de parler, donc ils pouvaient bien exprimer leur sentiment au lieu de se contenter des regards (source 5). L’exposition pour la dernière et la première fois, falt partie de l’art postmoderne. En effet, Sophie Calle, a utilisé différentes méthodes de création et différents médiums afin de produire son œuvre.
Cexposition est construite avec un mélange hétérogène de textes, de photographies, de vidéos et de son, qui permettent de créer et de nourrir les sentiments chez le spectateur. De plus, l’artiste précise de quelle manière elle s’y prend pour réaliser es œuvres, on remarque qu’il y a un processus de création. Par exemple, elle mentionne bien que son travail est issu de son voyage à Istanbul, et elle a même éc it : « Je suis allée ? Istanbul. J’ai rencontré des aveugles qui, pour la plupart, avaient subitement perdu la vue. Je leur ai demandé de me décrire ce qu’ils avaient vu pour la dernière fois. ? De plus, cette œuvre a été présentée dans plusieurs galeries ? pour la dernière fois. » De plus, cette œuvre a été présentée dans plusieurs galeries à travers le monde. D’ailleurs, la toute récente xposition de Sophie Calle est au Musée d’Art Contemporain de Montréal. Sophie Calle , traite plusieurs sujet qui touche la vie. En effet, les habitants d’une ville entourée d’océan et qui n’ont jamais vu la mer, cela nous laisse se poser plusieurs points d’interrogation concernant les causes La réponse à cette question, c’est la pauvreté qui prive ces gens de voir et d’admirer la beauté naturelle et sublime de l’océan.
Aussi, le destin est au cœur de cette exposition, car la plupart des personnes ont perdu leur vue soudainement, sans aucun préavis, l’effet de la surprise est mniprésent et la plupart finissent par se soumettre et accepter cette nouvelle situation. Malgré les progrès dans le domaine médical, la médicine reste incapable de restituer la vue, parfois même le médecin est responsable de perte de vue d’un patient ? cause d’une erreur médical.
Nancy Huston dans son roman L’espèce fabulatrice, considère L’espèce humaine supérieure à l’animal, car il possède la capacité de la narration, avec laquelle il peut inventer des histoires, afin de donner un sens réel à ce qu’il l’entoure (source 6). Dans le même contexte, Sophie Calle, dans son œuvre La dernière image, eproduit les photographies comme elle les imaginent, et cela à partir des récits de personnages qui ont perdu la vue, afin de reconstituer la dernière image mentale d’une scène ou d’un objet -Ainsi, la fiction et la narration permettent de tisser les liens d’une manièr scène ou d’un objet .
Ainsi, la fiction et la narration permettent de tisser les liens d’une manière fantastique pour reproduire le réel . Nancy Huston , dans son roman , elle s’attaque aussi à la questlon de la quête de sens chez l’homme. L’homme fabulateur de nature, il a toujours essayé de donner du sens au monde u’il l’entoure, afin de s’expliquer et de rexpliquer (source 6).
Dans le même sens, Sophie Calle, dans son œuvre Les aveugles, interroge un homme non-voyant de naissance, en lui demandant de lui définir ce que la mer évoque pour lui, afin veut connaître l’image de la beauté pour cette personne. L’homme, compense le sens qui lui manquait par la fiction, qui devienne par la suite son outil de création de l’image de la beauté. Selon Yves Michaud, dans l’introduction de son ouvrage L’Art à l’état gazeux : essai sur le triomphe de l’esthétique, le monde actuel est régi par l’esthétique (source 7).
En effet, la plupart des artistes contemporains jouent sur l’embellissement de Vœuvre loin de la beauté artistique dans le sens fort du terme, car l’œuvre d’art n’est plus le support artistique pour la création de l’émotion, par conséquent, cette dernière est obtenue par des moyens techniques tels que la vidéo, le son et la photographie, etc. Devant cette banalisation d’œuvre l’art, n’importe qui est capable d’en faire. Conséquence, la beauté artistique s’éclipse peu à peu, laissant place à la consommation et la commercialisation massive du marché artistique.