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Sciences économiques et Politiques l. INTRODUCTION : 1. Les fondements du raisonnement économique . Le fondement de tout raisonnement économique se trouve dans une simple constatation : Alors que la limitation caractérise la disponibilité des moyens, les besoins de l’homo oeconomicusl sont au contraire multiples et illimités. Sans doute, l’accession à des niveaux successifs de « richesse » permet-elle de combler certains d’e apprend que cette satisfaction même s’ besoins, parfois org Sni* to View e quotidienne ion de nouveaux même plus difficiles encore assouvir.
Face à la limitation des moyens, l’insatiabilité des besoins semble de mise. Il en résulte, le problème de leur compatibilité ‘ Si les besoins éprouvés par les hommes dépassent ce que les moyens disponibles leur permettent d’obtenir, il est impossible de les satisfaire tous complètement : il faut choisir. pour chaque homme, des choix individuels (conscients ou non) doivent répondre à la question : A quels besoins consacrer mes ressources limitées, et dans quelle mesure ?
Au plan de la société, ce sont des choix collectifs semblables qui déterminent à qui les biens rationnelle. Ensemble cohérent de connaissances, relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes, Petit Larousse Illustré, 1982. 2. Définition de l’économie . A partir de la définition de l’économie, nous analyserons les principaux facteurs constitutifs du problème économique.
L’économie est la science qui étudie les conditions de l’affectation optimale de ressources rares et polyvalentes, à des fins multiples. Le phénomène de base de la science économique, est la rareté des ressources. Nous constatons deux caractères spécifiques des ressources: 1. La rareté ‘ La rareté: Introduit la notion de bien économique, par opposition au bien dit « llbre » Les « biens économiques » sont les biens qui sont limités par rapport aux besoins. Ces biens sont appelés biens « rares 2.
La polpalence : La polyvalence permet d’élargir le champ de choix par une réduction des déterminismes physiques dans l’utilisation des ressources. Exemple : Les bio-carburants Par ailleurs, la science économique part du postulat de départ, selon lequel si un besoin économique pris seul peut être comblé, pris dans leur ensemble, les besoins sont infinis, de no ns se créant PAG » rif q cience, qui puisse dire comment réaliser la meilleure combinaison des ressources limitées pour réaliser les objectifs déslrés. . Les agents économiques . 3. 1. Les entreprises : On peut définir une entreprise comme étant « un ensemble d’hommes, de femmes, et de moyens de production, rassemblés en un lieu, qui transforment, ? l’aide de travail, des matières premières et des fournitures en produits et sen,’ices Il existe une multitude d’entreprises. Au niveau de sa taille cela va du petit commerce de proximité aux multinationales, en passant par les entreprises publiques (les administrations, es intercommunales… et le secteur associatif. Au niveau de leur structure juridique, les entreprises revêtent des formes très différentes également ( SPRL, SA, asbl…. ). Chacune de ces entreprises participe, dans son domaine, ? l’enrichissement de la nation par la valeur ajoutée qu’elles produisent. « La création d une société permet de rassembler l’épargne de plusieurs actionnaires, mais de limiter le risque de chacun à sa mise initiale, ce qui est évidemment très important en cas de difficulté.
Cependant, les actionnaires sont nécessaires pour constituer une entreprise, ils ne onstituent que l’une des ntes de l’entreprise. pac;F3Cfq commun quelques règles et contraintes simples : pour produire, il faut utiliser des facteurs de production ; les facteurs de production ne sont pas inépulsables et il faut les utiliser au mieux ; pour survivre et se développer, il faut être rentable. Enfin, le secteur productif pris dans son ensemble doit être bien coordonné. » M. Didier, « Économie. Les règles du jeu », « Economica », édition 1989 3. 2.
Les ménages : On appelle ménage l’ensemble des occupants d’une même résidence qu’ils aient ou non des liens de parenté ; cette notion ne se confond as avec celle de famille : un ménage peut ne comprendre qu’une seule personne ou rassembler une collectivité (communautés religieuses, fratrie, militaires… ). Les ménages perçoivent des revenus en contrepartie de leur particpation à la vie économique (revenus primaires) et des revenus sociaux (revenus de transfert) liés à des transferts de solidarité (retraites, indemnités de chômage… ).
Après le paiement des impôts sur le revenu, leur revenu disponible est affecté à la consommation ou / et à l’épargne. La fonction principale des ménages est la consommation. Mais ils peuvent nvestir quand ils acquièrent un logement (et même produire quand on considère avec la Comptabilité nationale les ménages-entreprises individuelles). Les ménages épargnent ils s leur ensemble déeaeer pour répondre aux besoins non solvables que les entreprises pr,vées ne satisfont pas et pour tenter de réguler le fonctionnement global de l’économie de marché, qui, laissée à elle-même, engendre des déséquilibres.
L ‘intervention de l’Etat est très diversifiée : Il assure une mission de services publics à travers l’action d’entreprises publiques ; il soutient indirectement par es subventions ou des aides diverses des activités privées ou associations. Il distribue des aides aux ménages sous la forme de prestations sociales. 3. 4. Les institutions financières . Les institutions financières (banques et autres institutions de crédit) collectent l’épargne et fournissent des crédits aux autres agents.
Elles permettent de mettre en relation les agents ayant des besoins de financements (les entreprises 4 et les ménages ) et ceux ayant des capacité de financement ( souvent les ménages 3. 5. Le reste du monde : Les relations entre les agents « nationaux » et le reste du monde ‘établissent par le commerce extérieur. Les échanges extérieurs sont en registrés dans la balance des paiements. Les échanges de marchandise uement enregistrés dans pac;F5œFq agents . Cette activité est représentée par les flux d’échanges entre ces acteurs. Ces flux sont soient réels ou monétaires.
Les flux réels sont les biens ou servlces alors que les flux monétaires sont l’ensemble des flux financiers échangés entre les acteurs. Il s’agit donc de donner une image simplifié de la réalité, rendant sa compréhension plus facile. En effet, tous les flux entre les acteurs sont visibles. Parmi ces acteurs, on peut y distinguer les producteurs (les entreprises), et les consommateurs (les ménages). Ainsi, du producteur au distributeur apparaîtra des flux réels, la production, en l’échange de quoi le distributeur lui versera le prix de vente de cette production, qui apparaîtra sous la forme d’un flux monétaire sur le schéma.
Ainsi, on constate qu’un flux réel se fait toujours en contrepartie d’un flux monétaire. On peut ensuite avoir une approche microéconomique qui se focalisera sur l’individu ou macroéconomique, qui se focalisera sur l’ensemble des acteurs. A n niveau microéconomique, les agents sont soit consommateur, soit producteurs. En tant que consommateur, ils souhaitent satisfaire leurs besoins dans la limite de leurs revenus. Les producteurs eux cherchent ? écouler leur production en faisant face à la concurrence et doivent s’adapter aux besoins du consommateur. btenue si on soustrait du chiffre d’affaires les coûts intermédiaires, c’est-à-dire les matières premières et les servlces que les entreprises ont du acheter pour produire. On a donc VA = CA – coûts intermédiaires. Exemple : Le pain La valeur ajoutée dans la production du pain représente la ifférence entre le prix du pain vendu (CA) et la somme du prix de la farine, du levain, 6 l’électricité, etc… consommés pour produire ce pain. Attention cependant, pour produire, une entreprise ne se contente pas de consommer des matières premières ou des services, elle utilise aussi des équipements et achète des brevets.
Dans l’exemple du pain, il s’agira du four par exemple. Ces biens, étant des investissements, ne sont pas comptabilisés dans les coûts intermédiaires. Ils vont être utilisés plusieurs années, au lieu d’être consommés en une seule fois. Mais ils finiront par s’user ou ar devenir techniquement désuets et il faudra les renouveler. On appelle valeur ajoutée brute le calcul de la valeur ajoutée qui ne tient pas compte de cette usure des biens d’équipement. 4*2.
Le produit intérieur brut (PIB): Il correspond à la somme des valeurs ajoutées dégagées par les entreprises financières et non financiè istrations et entreprises pac;F3CFq toutes les richesses produites dans le pays par tous les agents économiques. On parlera de valeur ajoutée nette si on déduit les dotations aux amortissements des équipements utilisés pour la productlon. Le PIB est l’indicateur principal de l’activité économique dans un pays. 5. le rôle économique de l’État : L’État intervient, et est un acteur important dans le fonctionnement de l’activité économique.
Cette intervention prend trois formes principales – production, – redistribution, – réglementation et régulation. Ces trois grandes fonctions sont diversement représentées d’un pays à l’autre, l’action de l’État étant très présente dans certaines économies et moins interventionniste dans d’autres. 5. 1. Que produit l’État ? La principale fonction productive de l’État consiste à fournir aux ménages et ux entreprises des services non marchands. Ces services sont ainsi dénommés 7 parce qu’ils ne donnent pas lieu, nécessairement, lors de leur consommation, a une transaction monétaire.
L’entretien des routes, la signalisation urbaine, la protection civile, la Défense nationale, l’éclairage des rues, les musées, les centres culturels sont quelques exemples des « services publics » mis à la disposition de la population. Ces services sont soit gratuits, soit partiellement ces services non marchands, l’État prélève des impôts et des taxes. • L’État peut aussi participer à la production marchande en étenant des participations dans le capital de certaines entreprises. Exemples : Belgacom, Arcelor Mittal, Belfius 5. . Pourquoi et comment l’État redistribue-t-il ? • La redistribution des revenus est liée à deux objectifs distincts : d’une part l’État cherche à atténuer les inégalités de revenus entre les groupes sociaux, d’autre part il organise un système de protection sociale contre les grands risques auxquels peuvent être confrontés les ménages. • La réduction des inégalités sociales passe par des transferts monétaires entre les groupes sociaux les plus aisés et les groupes sociaux les plus auvres.
L’État prélève des impôts, notamment sur les revenus les plus élevés et distribue des prestations sociales dont certaines sont sous condition de ressources, c’est-à-dire qu’elles ne sont versées qu’aux ménages les plus pauvres (allocation de parent isolé, aide au logement, bourses d’études… ). Cette redistribution est dite verticale car elle réduit les écarts de entre les plus aisés et les plus pauvres. • Mais la protection sociale met aussi en œuvre une redistribution horizontale entre des catégories qui ne sont as confrontées à certains risques et celles qui *AGF g c,Fq