rouge bresil
Rouge Brésil raconte un épisode aussi extraordinaire que mal connu de la Renaissance : la première conquête du Brésil par les Français, sous la conduite d’un chevalier de Malte, Nicolas Durand de Villegagnon2. En 1555, une expédition censée profitable au commerce et au royaume est montée au nom d’Henri Il pour fonder la France antarctlque sous les tropiques. Le titre du livre évoque directement le bois brésil, découvert dans ce pays et dont on tire une teinture rouge.
Cintensité des échanges commerciaux qu’il suscita entre les continents eut pour résultat de nommer le pays du nom du bois éponyme. Ce roman basé sur des faits réels, s’inspire de multiples sources, notamment du Journ l’expédition de Villeg en la terre de Brésil e de l’historien français siècle. on Sni* to otestants de taire d’un voyage fait précieux éclairages cialiste du XVIe Deux adolescents, Just et Colombe, sont embarqués dans l’expédition pour servir d’interprètes auprès des Indiens.
Leur découverte de ce nouveau monde proche de la nature et leur lente maturation à son contact fait t Swipe to View next page toute la trame du roman, centré sur ce choc de civilisations, ? cet instant de la découverte qui contient en germe toutes les passions et tous les malentendus à naître » indique Jean- Christophe Rufin dans sa postface « Bien qu’il concerne des sociétés, ce moment s’apparente à l’état amoureux lorsque deux êtres sont mis en présence pour la première fois. ? Pour créer cette colonie, Villegagnon, amiral de son état, s’implante avec tout son équipage dans une ile de la baie de Rio de Janeiro, appelée alors Guanabara. Il consolide sa position en faisant ériger le fort Coligny pour résister à la conquête e ces terres par les Portugais. Des difficultés de tous ordres compromettent bientôt l’œuvre du colonisateur. our ramener l’ordre dans une île menacée par toutes les corruptions, Villegagnon demande l’aide de Calvin, ignorant son évolution radicale. En fait de secours, l’arrivée de cette seconde expédition de calvinistes a surtout pour effet de transformer l’île en champ de batailles théologiques et de précipiter la fin de la colonie. C’est le prélude, dix ans auparavant, des guerres de religion qui vont ravager la France pour longtemps.