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ntroduction : La coupe du monde au Brésil n’a pas été qu’une simple compétition de football, mais a eu des répercussions importantes sur la vie de ce pays. Le mondial de football est une compétition qui met en concurrence de nombreux pays pendant environ un mois, et ce, tous les 4 ans. Mais durant ces dernières années, cette compétition sportive a pris de plus grandes ampleurs, et cherche à montrer une cérémonie des plus impressionnantes ? son public mondial.

A partir de la commence une course contre la montre, pour construire les infrastructures, le stade le plus grand ossible, pour avoir une cérémonie d’ouverture mémorable. Nous nous intéresserons au cas du Brésil et sa coupe du monde wipe View next page qui a eu lieu en juillet ci soit la plus belle, et OF cette coupe du mond e brésilienne. Pour co parlerons de la popul t pour que celle- ‘impact qu’a eu mie et la société ière partie nous répercutions causées par l’événement sur cette société.

Dans un second temps nous parlerons des effets de la coupe du monde sur l’économie, de l’augmentation des tarifs sur certains produits, et des moyens mis en place pour limiter l’endettement et permettre une construction à temps des stades. ui met en concurrence de nombreux Sv. ‘ipe to nombreux pays pendant environ un mois, et ce, tous les 4 ans. Mais durant ces dernières années, cette compétition sportive a pris de plus grandes ampleurs, et cherche à montrer une cérémonie des plus impressionnantes à son public mondial.

A partir de la commence une course contre la montre, pour construire les infrastructures, le stade le plus grand possible, pour avoir une cérémonie d’ouverture mémorable… Nous nous intéresserons au cas du Brésil et sa coupe du monde qui a eu lieu en juillet 2014 où l’Etat a tout fait pour que celle-ci soit la lus belle, et chercherons à trouver l’impact qu’a eu cette coupe du monde de football sur l’économie et la société brésilienne. Pour commencer, dans une première partie nous parlerons de la population brésilienne et des répercutions causées par l’événement sur cette société.

Dans un second temps nous parlerons des effets de la coupe du monde sur l’économie, de l’augmentation des tarifs sur certains produits, et des moyens Les effets sociaux de la coupe du monde Même si le pays a beaucoup investi dans la coupe du monde pour pouvoir accueillir cet événement mondial, de nombreuses anifestations ont eu lieu et les forces de l’ordre se sont chargée des expulsions forcées des habitants et d’expropriations. A- Le déroulement de l’«avant » coupe du monde Cétait il y a environ sept ans, le Brésil se voyait accorder l’organisation du mondial 2014.

Mais alors que la coupe du monde s’apprête à démarrer, des manifestations, des voitures incendiées, des affrontements 0 s’apprête à démarrer, des manifestations, des voitures incendiées, des affrontements musclés, des agents infiltrés et des accusations de manipulation politiques ont commencé à envahir les rues. C« avant » coupe du monde a été très mouvementée et contestée par les Brésiliens, les grands évènements ont été relevés. Un témoignage d’une brésilienne dit : « nous n’avons pas besoin dune coupe du monde! Nous avons besoin d’éducation, de santé, et par dessus tout du respect. ? Les manifestations, ont commencé en mai 2012 alors qu’une trentaine de personnes dénonçaient les projets de privatisation du stade Maracaha et les expulsions prévue. En décembre 2012 suite a une audience publique qui a mal tournée, deux milles personnes viennent soutenir les exclus du Maracafia. Au début de l’année 2013, l’école proche du stade est sauvegardée et le musée Indien aussi. Mais on appuie sur les débuts du retard de la construction du stade, les autorités de Sao Paulo et de Rio, ont décidé d’augmenter les tarifs des tickets de bus (qui étaient déjà cher.

Cela provoque une grande colère des brésiliens) En juin 2013, des millions de personnes descendent dans la rue avec une devise • « Nous voulons l’éducation, le transport et la santé Les anciens supporters ne vibrent plus devant les matchs et continuent à manifester. En juillet 201 3, les affrontements a Copacabana se multiplient et e pape appelle a « prendre soin de la jeunesse » En automne 2013, des casseurs surnommés les « black blocs » font dégénérer les manifestations en caillassant les vitrines des quartiers riches.

En février 2014, une majorité de brésilien manifestations en caillassant les vitrines des quartiers riches. En février 2014, une majorité de brésiliens pensent que leur coupe du monde apportera plus de désagréments que d’avantages : « Parfois, je rêve que la coupe du monde n’ait pas lieu. A défaut, je veux que le Brésil perde. » Le 23 avril, suite a la mort d’un jeune danseur tué par la police Brésilienne le quartier« s’embrase » En mai 2014, un huitième ouvrier meurt électrocuté sur les chantiers de construction des stades.

Lors du septième décès en avril les travaux avaient été interrompu, mais la avec le retard pris, les travaux ont repris dès le lendemain. 3 – Expulsion des habitants des favelas Des milliers d’habitants de favelas de Rio de Janeiro, comme dans 11 autres villes du Brésil, ont été expulsés afin que « les pauvres s’éloignent chaque fois plus des quartiers riches Ces expulsions touchent en particulier les sociétés les plus vulnérables, les plus émunies.

La Coupe du monde de football et les Jeux olympiques de 201 6 sont une opportunité pour effectuer des « opérations de nettoyage social », détruire certaines favelas pour embellir la ville voir même réaliser des projets immobiliers de standing. En fait, la coupe du monde a seulement accéléré un processus qui existait déjà avant. Il consistait à moderniser la ville et donc à retirer les favelas placées dans des endroits de grande valeur immobilière, avec comme excuse qu’« il est nécessaire de laisser les villes jolies pour les visiteurs, comme si elles étaient une vitrine

Les favelas sont transformées en constructions plus luxueuses et modernes. Par exempl 4 0 sont transformées en constructions plus luxueuses et modernes. par exemple, la favela Metro Mangueira, située à côté du stade de Maracafia, à Rio de Janeiro à été transformé en parkings gigantesques et en centres commerciaux pour la coupe du monde puis pour les Jeux Olympiques qui auront lieux en 2016 ? Rio également. Les expulsions se font de façon violente, avec des policiers lourdement armés et obligeant les habitants à sortir de chez eux et sans dialogue entre les pouvoirs publics et ceux-ci.

Par xemple, dans la favela Morro da Providência, à Rio, les gens ont découvert qu’ils allaient être expulsés seulement après avoir vu leurs maisons marquées, sans aucune négociation préalable. Certaines démolitions se sont faites quand les habitants de loyers étaient au travail. Les habitants ne perdent pas seulement leur maison mais aussi leur quartier, leurs amis, leurs voisins et leurs traditions. La plupart du temps ils sont envoyés loin et ne bénéficient plus des infrastructures urbaines des quartiers les plus centraux.

Dans la favela d’Aldeia Maracafia, après leur expulsion violente, es habitants avaient décidés de réintégrer les lieux mais ils ont constaté que la démolition des bâtiments avait débuté alors qu’il leur avait été promis que ceux-ci seraient maintenus en état. Cette expulsion a été le prétexte d’un déclenchement d’émeutes très violentes car la population à du mal à digérer les milliards deuros investis par le pays alors que la situation se dégrade.

Les habitants reçoivent quand même des indemnisations mais qui sont beaucoup moins importantes que le prix des loyers et des immeubles dans indemnisations mais qui sont beaucoup moins importantes que e prix des loyers et des immeubles dans les quartiers concernés par les travaux du Mondial. Si elles peuvent apporter la preuve qu’elles sont propriétaires, elles sont censées recevoir entre 1 500 et 3000€ pour pouvoir se reloger. Il y a différents chiffres donnés pour le nombre d’expulsions sur différents sites mais environ 150 000 personnes sont dans ce cas là, dont 40 000, seulement pour la ville de RIO.

Suite à une pénurie de logements, les habitants expulsés des favelas à Sao Paulo vivent entassés dans un campement illégal d’I km2, en attendant de pouvoir avoir une nouvelle habitation Environ 8000 familles se trouvent à ce même endroit. Ces personnes vivent sous des bâches en plastique et pendant la majeure partie de l’année sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante. Le manque de logements est estimé à 5,2 millions de domiciles dans le pays, dont 1,1 million à Sao Paulo.

C’est pourquoi, la présidente du Brésil Dilma Roussef et le gouvernement de gauche ont lancé le programme « Ma vie, ma maison qui a déjà permis de construire 1 million de logements sociaux dans le pays et deux autres millions sont prévus cette année. De plus, le maire de Sao Paulo, Fernando Haddad s’est engagé en 2013 à construire 55,500 logements en quatre ans, mais cela reste quand même 6 0 s’est engagé en 2013 à construire 55,500 logements en quatre ans, mais cela reste quand même insuffisant. ? Les projets du gouvernement brésilien « port merveilleux » ou encore « habiter carioca » ont été très penser et réfléchi par les architectes mais dans ses projet il n’est pas question d’une école, d’un lycée, d’une pharmacie, d’une clinique ou même d’un projet de soins de merde ! » témoigne un brésilien qui risque l’expulsions. C- L’exploitation des enfants La coupe du monde de football au Brésil n’a pas seulement augmenté le nombre d’expulsions mais également les risques de travail et d’exploitation sexuelle des enfants de moins de 16 ans, selon l’UNICEF.

Ces enfants ou adolescents peuvent être forcés dans des activités illégales comme la vente de drogues et la prostitution des enfants. Cette exploitation qui est liée aux grands événements sportifs a été étouffée et négligé par les politiques publiques. Cinq des douze États qui accueillent les matches de la Coupe du monde occupent la première place sur la liste des plaintes pour altraitance d’enfants (Sao Paulo, Rio de Janeiro, Bahia, Minas Gerais et Rio Grande do Sul. ‘Childhood Brasil’ lutte contre les violences sexuelles dans ce pays dAmérique latine depuis les 15 dernières années.

Les violations des droits des enfants sont exacerbées par des facteurs sociaux qui augmentent la vulnérabilité, tels que l’inégalité, la pauvreté, le manque d’accès à l’éducation, le consumérisme et la culture du machisme Quelque 3,7 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans (soit 8,6% de ce groupe d’âge) travaille au moins 28 heures par semaine, expliqu de 5 à 17 ans (soit 8,6% de ce groupe d’âge) travaille au moins 8 heures par semaine, explique un porte-parole de l’Unicef.

Les enfants sont actifs dans les secteurs traditionnels, mais également dans le milieu du football professionnel. En raison des nombreuses séances d’entraînement, les enfants ne peuvent suivre une scolarité normale vu leurs absences répétées et vivent souvent séparés de leur famille. D- Un esprit du foot bafoué Les rénovations des stades exigées par la Fifa ont réduit ou fait disparaître les places populaires (tribunes sans sièges) au profit des loges et des fauteuils numérotés, notamment au Maracafia, qui ont perdu près de 50 % leur capacité.

Le prix des billets a augmenté, y compris pour les matchs des équipes locales – de 13 à 20 euros minimum au Maracafia, par exemple. La Fifa a également imposé des comportements dans les stades totalement étrangers à la culture joyeuse et participative des supporters brésiliens, avec un public assis, sans chorégraphies, sans percussions, sans le ballet des drapeaux auquel nous sommes habitués. Les expulsions forcées ne transgressent pas seulement les droits des brésiliens mais offense aussi l’esprit du football et ses valeurs universelles. s répercussions causées par la coupe du monde sur ‘économe. Le gouvernement amène à croire aux habitants que la coupe du monde est le changement qu’ils attendaient pour que leur vie s’améliore. Mais en vrai, la majeure partie de l’argent générée par les matchs et les stades est directement reversée à la FIFA Tandis que l’argent des touristes et des investisseurs revient à ceux qui s B0 reversée à la FIFA. Tandis que l’argent des touristes et des investisseurs revient à ceux qui sont déjà riches.

Selon un nouveau sondage de l’institut Pevv, 61% des Brésiliens pensent qu’organiser la Coupe du monde est «une mauvaise chose parce ue cela fait de l’argent en moins pour les services publics», tandis que seuls 34% pensent que c’est une «bonne chose parce que cela créer des emplois». 39% pensent qu’elle va être néfaste pour l’image internationale du Brésil, et seulement 35% pensent le contraire. A- Augmentation des prix des transports en commun Des manifestants rassemblés devant le Congrès national ? Brasilia, mercredi 26 juin 2013.

Parties de la hausse du prix des transports, les revendications visent désormais tous les maux du pays. Les vagues de protestations contre l’augmentation des tarifs u transport public ne sont déjà plus un événement rare à Sào Paulo. Le mouvement appelé « Revolta do Vinagre » (c’est ? dire, « révolte du vinaigre » qui rappelle le tissus imprégné de vinaigre que les manifestants utilisent pour se protéger des gaz lacrymogène) est désormais devenu un mouvement national. C’est lors de l’annonce d’une hausse de 7% du prix des tickets de bus que les foules ont commencée a descendre dans la rue.

A Rio, il y a eu environ 1 00 000 personnes à manifester, 70 000 à Sao Paulo et des dizaines de milliers dans les capitales fédérales du pays (-les capitales d’une région). Les manifestations dégénèrent souvent mais celle du 17 juin 201 3 particulièrement. Les casseurs ont incendié des voitures, pillé des magasins et se sont attaqués aux policiers qui se sont défendu avec de incendié des voitures, pillé des magasins et se sont attaqués aux policiers qui se sont défendu avec des bombes lacrymogène.

Au final, une vingtaine de policiers et 87 manifestants furent blessés dans les affrontements. Les manifestations sont dues à l’augmentation de tarif des tickets de bus qui ont déjà eu lieu dans quasiment tous le pays depuis 201 2. B- L’endettement du brésil pour ses stades Le sondage arrive après des manifestations qui ont vu jusqu’à 10 000 personnes descendre dans la rue pour protester contre les coûts de la Coupe du monde au mois de mai.

Des centaines de manifestants, dont des groupes indigènes, ont été bloqués par la police anti-émeute et des gaz lacrymogènes quand ils ont essayer de se rendre au Stade National à Brasilia la semaine dernière. Et puis surtout, c’est la colère des Brésiliens qui ne cesse de grimper. En juin 201 3, ils sont descendus par milliers dans les rues pour dénoncer le siphonage de 11 milliards de dollars de eurs impôts pour réaménager des stades où eux-mêmes ne mettront jamais les pieds.

Surtout pas pendant ce Mondial où le prix d’une place équivaut à un mois de salaire moyen. Voilà qui a donné des révoltes, des émeutes, et des batailles de rues, jusqu’? deux pas de la célèbre plage de Copacabana à Rio. Presque un Brésilien sur deux aujourdhui n’a plus envie de soutenir le Mondial… Un désenchantement difficile à croire de ce côté de l’Atlantique. Bibliographie : -Par David Robert, Le bruit de verre brisé, So foot, no 1 17, été 2014, pages 36-38. 0 0